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Message d'alerte

Un jeune garçon dont l’état se dégrade progressivement

Yassine, ce jeune autiste de 13 ans va voir sont état et son comportement progressivement se dégradé. Placé sous Risperdal, pour apaiser ses agitations passagères. Un médicament indiqué dans le traitement symptomatique de courte durée (jusqu'à 6 semaines) de l'agressivité persistante des enfants de + 5 ans. Ses parents se rendent compte que le médicament a des effets secondaires dérangeants et décident de rencontrer un spécialiste.

Lors d’une consultation à la Salpêtrière, un médecin chercheur, non habilité normalement recommande l’utilisation de l'Abilify, un  choix qui sera poursuivit par la suite par les médecins traitants selon l’association. Des parents qui rappel que leur fils Yassine est resté un an sans prise en charge alternative alors qu’il était sous traitement médicamenteux. Durant cette période deux incidents graves se produiront. Le premier dans un escalier, où il se jette, puis dans un lac qu’il connaissait il décide soudainement d’y rentrer jusqu’à la taille.

Aucune mise en garde…

Des médecins qui toujours selon Vaincre l’Autisme, n’auront préconisé aucune mise en garde particulière ni dans la durée de son utilisation. Alors même que le site américain consacre une section particulière de mise en garde dans le cas de l’utilisation d’Abilify pour le traitement des symptômes d’irritabilité associés à l’autisme. Ce médicament étant utilisé pour traiter l’irritabilité associée aux troubles de l’autisme chez de jeunes patients qui ont entre 6 et 17 ans, comme l’une des composantes d’un plan de traitement global.

Le site qui poursuit notamment en avertissant les éventuelles tendances suicidaires lors de la prise traitement les enfants, les adolescents ainsi que les jeunes adultes prenant des antidépresseurs pour des troubles dépressifs majeurs et d’autres troubles psychiatriques sont à plus haut risque d’éprouver des pensées et comportements suicidaires.

Autres erreurs semble-t-il important de la part du corps médical c’est que la durée maximum de prescription a Yassine à selon l’association largement été dépassé comme semble il vrai l’indiqué les notices. Mais surtout selon M’Hammed SAJIDI « aucune information au sujet des effets indésirables de ce psychotrope utilisé sur de nombreux enfants autistes qui risquent de faire les frais de ce que l’on peut qualifier d’expérimentation médicale ». Un traitement conçu à l’origine pour le traitement de la schizophrénie et de la bipolarité chez l’adulte et les adolescents « et qui est maintenant également utilisé chez de nombreux enfants atteints des troubles de l’autisme. Depuis le décès de Yassine, les médecins de la Salpêtrière ont créé une alerte pour ce médicament » ajoute le président.

Nous ne voulons pas croire au suicide

Les parents de Yassine qui dans le communiqué de l’association exprime le sentiment « que leur enfant a été un cobaye dans cette histoire et qu’ils n’ont pas été suffisamment informés de la gravité des effets secondaires de l’Abilify chez les enfants par le corps médical ». De plus, ont nous à « jamais précisé que ce traitement devait être limité dans le temps, ni qu’il était prescrit initialement chez des patients atteints de troubles psychiatriques et non neurologiques ». Des parents à qui on n’a même pas délivré une notice d’information.

Pour que d’autres enfants ne subissent pas le même sort…

Une association qui se dit inquiète un peu plus chaque jour « car le cas de Yassine n’est pas malheureusement unique » pour M’Hammed SAJIDI. L’association qui dit avoir reçu « les témoignages de parents qui serait plus qu’alarmant quant aux effets indésirables observés et surtout au manque de suivi médical et d’information qui accompagne la prescription du psychotrope Abilify », note le communiqué.

Interrogée par l'AFP, l'agence du médicament ANSM relève pour sa part que les médecins signalent peu les effets indésirables des médicaments qu'ils prescrivent. Au niveau international, l'ANSM a été informée de 7 suicides chez des enfants et des adolescents ayant pris ce médicament et de 130 cas de tentatives de suicide ou de pensées suicidaires. L'ANSM qui rappel néanmoins avoir édité un point d'information dans lequel elle rappelé que l'Abilify n'est pas indiqué comme traitement dans l'autisme.

Pourtant il faut notamment préciser que l’Agence Européenne du médicament qui a autorisé son utilisation en Europe a partir de 2007, comme adjuvant dans le cadre de dépressions majeures et également le 20 novembre 2009 pour traiter l'irritabilité chez les enfants autistes.

Au-delà de la demande d’ouverture d’enquête d’urgence sur les prescriptions de l’Abilify à Yassine, ainsi que sur la fabrication du médicament et la chaîne de dysfonctionnement dans son suivi médical adressé par courrier a la ministre de la Santé, l’association à émis plusieurs requêtes afin qu’une telle tragédie ne se reproduise jamais.

Elle demande notamment l’ouverture d’une enquête sur la prescription de l’Abilify en France dans le cas des enfants autistes, et sur la prise en charge qui accompagne ces prescriptions ainsi que l’information pour lequel les parents ne semblent pas avoir accès. Des parents qui peuvent néanmoins se tournée vers un site de référence qui donne justement toutes les informations sur ce médicament

Vaincre l’autisme qui demande enfin que la prescription de ce médicament soit suspendue dans les cas des enfants autistes et adolescents jusqu’à nouvel ordre. Ainsi la création d’une alerte pharmacovigilance et une communication publique sur les effets indésirables de l’Abilify soit diffusée afin que le cas de Yassine ne se perpétue pas.

Des parents qui comme l'association semble décidé  porter pour déterminer le responsable de la mort de leurs fils Yassine. L’ANSM qui rappel avoir néanmoins a édité un point d’information dans lequel elle rappelle que l’Abilify n’est pas indiqué dans le traitement de l’autisme.

La Rédaction

 

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