Après une lettre ouverte, le 16 mai 2018 a la ministre des solidarités et de la Santé Agnès BUZYN dans lequel la présidente de l’UNAFAM exprime les craintes de l’association sur la disparition de cette discipline et la mise en œuvre d’un décret en date du 23 mai. Celui-ci autorisant les traitements de données à caractère personnel relatif au suivi des personnes en soins psychiatriques sans consentement. Trois grandes associations, ADESM, la FNAPSY et l’UNAFAM viennent dans un communiqué commun « faire part de leur font part de leur grande inquiétude », supprimant de fait « le secret médical ».
La Journée mondiale de la santé mentale est célébrée chaque année le 10 octobre afin de faire mieux connaître les questions de santé mentale dans le monde entier et d’améliorer l’aide aux personnes qui ont des problèmes de santé mentale. Une journée l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) ont placée cette année sous le thème « La santé mentale est un droit humain universel ». La France loin d’être exemplaire, telle que l’exil forcé des enfants et adulte autisme en Belgique, mais aussi l’importante dégradation du système psychiatrique en France.
Soucieuse de répondre aux préoccupations des familles espérant de nouvelles pistes thérapeutiques et des actions innovantes favorisant l’inclusion sociale, l’Unafam s’engage pour soutenir la recherche sur les maladies psychiques et leurs répercussions en termes d’autonomie et de participation sociale. En 2019, l'Unafam attribuera deux prix de 5 000 € chacun afin de soutenir la recherche et récompenser ainsi de de jeunes chercheurs ayant réalisé des travaux de niveau international dans les domaines des sciences biomédicales ou des sciences humaines et sociales, et poursuivant leurs recherches dans le champ de la maladie et/ou du handicap psychiques. Les deux lauréats sélectionnés devront être présents au colloque de l'Unafam le 7 octobre 2019 à Paris.
Après l’annonce d’un plan en janvier dernier au Congrès de l’Encéphale et des nombreuses craintes exprimées. La ministre de la Santé Agnès BUZYN a présenté lors du 1er Comité Stratégique de la Santé Mentale et de la psychiatrie (CSSMP), le 28 juin dernier à Paris au foyer de vie Camille CLAUDEL, au côté de Sophie CLUZEL, la secrétaire d’État en charge du handicap, sa feuille de route en 37 mesures, pour la psychiatrie avec trois axes principaux la prévention « dès le plus jeune âge » et « déstigmatiser la maladie psychique ».
Souvent critiqué, parfois il vrai par des comportements inadmissibles comme sur l’autisme ou d’épilepsie. La psychiatrie est devenue depuis quelques années le parent pauvre de la médecine. Une pratique qui pourtant a toute sa place dans la médecine moderne. Une « discipline à soutenir » telle est l’appel de cette lettre ouverte signé par la présidente de l’UNAFAM Béatrice BORREL. Une lettre qui interpelle la ministre, sur la crainte de l’association sur la disparition de cette discipline, mais aussi sur le décret relatif aux domaines d’intervention, aux conditions et aux règles s’appliquant à l’infirmier exerçant en pratique avancée.
A la suite du vote de la loi 2019-222 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice, les associations comme l’UNAFAM, FNPYS ou Argos 2001 ont dans un communiqué commun dénoncé la disparition programmé par les articles 102 et 109 des magistrats siégeant dans les Commissions Départementales des Soins Psychiatriques (CDSP). Une décision jugée comme « un coup porté à la démocratie sanitaire ! » et pour lequel les associations de patients et leurs familles s’insurgent contre cette modification qui met selon elles « en péril le droit à l’impartialité des patients en soins sans consentement ».
Le Conseil d’administration qui s’est réuni suite à l’Assemblée générale ordinaire de l’UNAFAM le 21 juin 2018 a élu comme Présidente Marie-Jeanne RICHARD. Elle succède à Béatrice BORREL, présidente depuis 2014 et quitte ce poste pour des raisons personnelles, et qui a été chaleureusement remerciée pour le travail réalisé durant son mandat par tous les membres présents à l’Assemblée. C’est donc à nouveau une femme qui prend la continuité de l’UNAFAM et qui aura la responsabilité de conduire les objectifs et notamment de prendre le relais face a la réforme de pyschiatrie annoncé par le gouvernement en janvier dernier.
Se sont plusieurs milliers qui sont attendus dans les rues d'une quinzaine de villes Française le 7 mars prochain, organisé le par les associations comme l'UNA et syndicats de salariées et bénéficiaires de l'aide a domicile pour interpeller les élus sur la baisse de financements du secteur. Un secteur qui emploi 230 000 salariées pour 2 millions d'usagers comme les bénéficiaires de l'APA.
Aux Pays-Bas, il est possible d'avoir recours au suicide assisté au motif d'un trouble mental ou psychique. D'après une étude, les demandes y sont en hausse, souvent liées à la solitude. Un phénomène qui interroge côté français. Une inquiétude qu’avait déjà mise en avant des experts des droits de l’homme des Nations unies(1) 2021, expriment leur « inquiétude » face à une augmentation des législations autorisant le recours au suicide assisté en raison d’un handicap ou de « conditions invalidantes, y compris dans la vieillesse ».