Skip to main content

Me Jehanne COLLARD créer un collectif de victimes et propose dix mesures pour soutenir les victimes

Maitre Jehanne COLLARD Avocat au barreau de Paris et presidente de le Collectif victime et Logo de l association75 jours après les terribles attentats que la France a connus le 13 novembre dernier qui fait plus 130 morts et des milliers d'homme et femmes parfois handicapés a vie physiquement ou psychologiquement certaine on le sentiment d'être oubliée...Un lancement de ce collectif annoncé par Me Jehanne COLLARD le jour même de l'annonce de la démission de Mme la Ministre Christiane TAUBIRA, souhaitant adresser « un signal fort » à son successeur Mr Jean-Jacques URVOAS.

Un collectif dont l'objectif sera pour l'avocate pénaliste de « fédérer victimes, familles des victimes, associations et grand public pour une justice plus humaine, plus rapide et plus équitable ».

Disponible en ligne « le collectif victimes » semble connaître selon Me Jehanne COLLARD un départ encourageant en regroupant déjà près de 600 soutiens et plus de 10 témoignages spontanés de victimes avant même son lancement officiel. Un collectif qui a pour objectif qui vise 5000 soutiens à la fin du premier trimestre. Lance un appel à la mobilisation de tous.

Vers une justice plus humaine ?

Qu'ils s'agissent de victimes d'accident de la route, d'erreurs médicales ou d'accidents de la vie et bien sur celle d'acte de terrorisme, ont vu le nombre de celle-ci croître en France ce qui pour l'avocat n'est évidemment pas « sans conséquence sur notre système judiciaire ».

Des hommes et femmes touchées de plein fouet par ces actes de la vie quotidienne ou exceptionnelle, des victimes et leurs familles qui souhaitent pouvoir bénéficier « d'une justice qui les remettent au cœur des enjeux ». Un sentiment qui peut disparaître au vu de décision comme celle du procès des hormones de croissance pour lequel la cour d'appel estime qu'il y a bien des "fautes", mais pas de "responsable" (v.article). Des situations qui rappellent ainsi des scandales sanitaires comme celui du sang contaminé ou de l'amiante.

Mais la France en est bien loin aujourd'hui. « Chaque année les victimes, leurs familles et leurs avocats constatent la mort lente de la justice étouffée par le manque de moyens, de magistrats, de greffiers, noyée sous l'avalanche de réformes plus ou moins heureuses et laissant derrière elle des victimes déçues ou révoltées » souligne Me Jehanne COLLARD et présidente de « Le collectif victimes ».

10 mesures d'urgence aux profits des victimes...

« Il est urgent que des mesures soient proposées et soutenues par le plus grand nombre pour que notre justice se transforme » souligne Me COLLARD, souhaitant envoyer « un signal fort » par une dizaine propositions au nouveau Garde des sceaux.

Parmi celles-ci ont retrouve celle adressée depuis longtemps par le secteur associatif dont l'avocate reconnaît le combat quel mène tout les jours « avec talent et énergie pour une meilleure prise en charge des victimes ». Des associations souvent isolées les unes des autres et qui parfois peinent a se faire entendre des gouvernements « et peinent à peser sur une réforme profonde et durable de notre système » précise telle.

Des propositions qui notamment demandent par exemple l'obligation pour les services de police et de gendarmerie d'informer régulièrement les victimes et leur famille du déroulement de l'enquête ou encore celle d'informer la victime sur l'aménagement de la peine du coupable. Une nécessité pour les cas de viol par exemple.

Mais aussi celle d'instaurer une déclaration de compétence et d'absence de conflit d'intérêts à remplir par tout médecin désigné comme expert judiciaire. Une déclaration qui devra être soumise à la discussion des parties avant le début des opérations d'expertise. Situation qui peut comme dans le cas des scandales sanitaires menés à des conflits d'intérêts ou encore a des pressions.

Pour lutter que ce nombre a la hausse de victimes, Me COLLARD invite les associations et les particuliers « à se fédérer pour agir ensemble pour une justice plus humaine et plus équitable ». La présidente du collectif qui conclut en affirmant que les victimes ont besoin de toutes les énergies, « celles des associations déjà formées qui doivent pouvoir donner plus de visibilité à leurs actions, celles des victimes et de leurs familles qui en multipliant leurs témoignages doivent accélérer la prise de conscience, celles de tous les citoyens qui doivent par leur soutien faire pencher la balance du côté des victimes ».

Stéphane LAGOUTIERE

Catégorie : SOCIÉTÉ & FAITS-DIVERS
Publication : 27 January 2016

Articles en relation