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l'Unafam inquiète des réponses du CIH et demande des réponses adaptées et la création d’un « plan psychique »

.Edouard PHILIPPE lors de la réunion du premier Comité Interministériel du Handicap du mandat d’Emmanuel MACRON

Une semaine après la réunion du premier Comité intérmisteriel présidé par le premier ministre, Édouard PHILIPPE, l’Unafam exprime après l’Unapei ou l’Apf et nombre d’associations son inquiétude au vu des conclusions et proposition faite dans ce document qui avait selon le gouvernement de tracer les grandes lignes d’une politique. Au regard de celle-ci l’Unafam affirme ne pas trouver de réponse claire et « dont l'impact ne pourra être évalué, ne proposent que peu de mesures concrètes et ne reflètent pas de vision globale des besoins ».

L’association qui dans un communiqué revient notamment à la fois sur la revalorisation de l'AAH, mais aussi celle sur l’habitat et enfin sur l’absence réelle d’un plan « plan psychique » avec des réponses adaptées. Une réelle inquiétude pour cette association qui accueille, écoute, soutient, forme, informe et accompagne les familles et l'entourage de personnes vivant avec des troubles psychiques et défend leurs intérêts communs. Une association qui compte plus 14 000 adhérents dont la voix ne peut être mise de côté !

Un risque de perte d’autonomie…
L’Unafam qui juge notamment les mesures liées a la revalorisation de l'AAH comme une perte d'autonomie financière et ceux malgré son augmentation en 2018 et atteindre 900 € en 2019. Elle craint que les autres mesures prises sur ce sujet risquent de défavoriser certains bénéficiaires de cette allocation, notamment la modification du mode de calcul à travers la prise en compte de la situation familiale ainsi que la fusion des compléments de ressources. Une situation que la Secretaire d’État justifie « comme un sacrifice normal ». Sans compter la baisse prévue de l'Aide personnalisée au logement (APL), alors que ce sujet du logement ne fait encore l'objet d'aucune proposition. 

Quid des mesures concernant l'habitat ?
Une situation tout aussi inquiétante dans le domaine du logement, qui représente comme l’emploi l’un des piliers de l’inclusion dans la société et ceux pour les deux millions de personnes, qui selon l’OMS, vivent en France avec des troubles psychiques sévères. Des personnes dont 75 %, selon une enquête de l’Unafam, d'entre elles seraient accompagnées au quotidien par leur famille.

Des engagements du quinquennat sur ce sujet que l’Unafam comme notamment le déploiement d'un réseau d'ambassadeurs de l'accessibilité et le doublement des crédits dédiés à la prévention des départs en Belgique, « comme décevant ».

Un « plan psychique » avec des réponses adaptées
La prise en compte du handicap psychique représente un volet particulier pour lequel les personnes concernées ont besoin du gouvernement pour lutter contre stigmatisation, et permettre un accès à la citoyenneté, à l'emploi, à un logement adapté, à un parcours global coordonné. L'Unafam demande que soit élaboré un réel plan psychique tel que celui énoncé dans le plaidoyer adressé par l'Unafam, Santé Mentale France et Aire aux candidats à l'élection présidentielle en février 2017.

Pour Béatrice BORREL, Présidentes de l'Unafam, « Nous voulons bien comprendre que le nouveau gouvernement veut aller vite », la présidente de l’association qui appel le le premier ministre et sa secrétaire d'État chargée des personnes handicapées « à se fonder sur l'expertise des personnes, comme ils l'indiquent, il faut prendre le temps de les écouter et de se forger eux-mêmes une réelle expertise ».

La Rédaction

Sources : UNAFAM

 

Catégorie : SOCIÉTÉ & FAITS-DIVERS
Publication : 27 September 2017

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