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La série « La tête de l’emploi » est de retour sur France 3

Gille Photographe Saison 2 la tete de l emploi par l_adaptRéalisée par l’Adapt, en partenariat avec le Crédit Agricole, la deuxième saison de la série « La tête de l’emploi » fait son grand retour sur France 3 à partir du 11 avril. Vous pourrez retrouver ce programme court tous les samedis à 19h26 sur le réseau régional de France 3 avec comme objectif de changer le regard sur le handicap.C'est à chaque fois un portrait : Alvin, Cédric, Pauline ou Pierre ou comme ici Gilles et bien d'autres qui prennent la parole et s'expriment sans retenue.

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Comparution devant les assises de Versailles, d’une nounou coupable de mauvais traitement sur un bébé

Accusee entrant a la cours d assise de versaillesEst-elle responsable de mauvais traitement, sous le coup de la colère avant qu'il ne tombe ou après pour le réanimer, ayant provoqué un handicap irréversible sur un bébé dont elle avait la garde. C'est la question auquel ont tenté de répondre des experts, les parties civiles et la défense, devant la cour d'assises des Yvelines, qui qui juge une nourrice pour ces maltraitances depuis de matin 8 avril 2015.

Une affaire dont les faits remontent à cinq ans, le 30 mars 2010. Alertés par un appel de la nounou, Géraldine LE GUSQUET, les parents s'étaient précipités à son domicile et avaient découvert leur nourrisson de 5 mois et demi blessé au visage et au bras, inconscient. Évacué à l'hôpital dans le coma, le bébé présentait de multiples lésions: fractures du crâne, hémorragies intracrâniennes, hématomes au visage et sur le cuir chevelu, fracture au coude, traces de morsures récentes. Victime du syndrome du bébé secoué, l'enfant, aujourd'hui âgé de 5 ans, est handicapé à plus de 50 % et son état n'est pas encore consolidé. Des expertises avaient démontré que l'accusée était ivre avec 1,35 g d'alcool par litre de sang.

Un accusé aujourd'hui âgé de 45 ans, dont la garde d'un jeune bébé lui avait été confiée avec celle de sa sœur. Une journée pendant laquelle la cours a entendu expert et autre témoin face a une accusée qui aura affirmé lors de l'audience avoir tenté de le réanimer: "J'ai jeté le petit sur la table à langer (...) Je l'ai vu tomber. J'ai voulu mettre ma jambe pour amortir, mais il s'est cogné contre le tiroir de la commode. Je l'ai secoué pour le réveiller" selon l'AFP. Une thèse maintenue y comprit pendant l'instruction ayant même pour expliquer un des hématomes crâniens constatés à l'hôpital, accusée sa soeur aînée de l'avoir lancé contre une hotte de cuisine.

Une version peu crédible...

Selon les médecins experts présents a ce procès, la réalité serait bien différente. Selon eux le 30 mars 2010, les raisons qui ont conduit le bébé de cinq mois à l'hôpital dans le coma seraient du a la nourrice l'a sorti très violemment de son siège auto, lui fracturant le coude, l'a porté à bout de bras et secoué puis jeté sur la table à langer, sur laquelle il s'est fracturé le crâne, enfin il a chuté au sol, se cognant la tête sur un tiroir.

Le Dr Caroline REY-SALMON et le Pr Catherine ADAMSBAUM, notant ne pas exclut la version de madame « mais, habituellement, ce qu'on observe, ce sont des secousses suivies par un impact final », spécialistes dans le domaine des maltraitances aux enfants. Des secousses prétendues de réanimation, qui « plus est, extrêmement violentes », précise le docteur REY-SALMON. Seul selon l'hématome crânien probablement plus ancien et des traces sur un de ses bras évoquant des morsures, demeurent inexpliqués. Des questions essentielles selon experts et notamment le Dr REY-SALMON, car selon elle, le handicap dont souffre l'enfant, qui a aujourd'hui 5 ans, est « intégralement la conséquence des lésions intracrâniennes » contractées quand il a été secoué.

«Cinq années de calvaires»...

Une journée pendant lequel auront également entendu les grands-parents et un oncle du bébé racontent d'une même voix brisée les « cinq années de souffrance », de "douleur", d'"enfer", de "calvaire" depuis le drame. Le grand-père paternel pour lequel « On ne peut pas s'empêcher de penser à ce qu'il y a eu, tout le temps... », et la grand-mère maternelle de poursuivre "On a toujours peur pour lui... Il aurait pu avoir une vie normale, il la méritait cette vie-là et maintenant tout est foutu" note l'une des correspondantes de l'AFP. Tous dressent le portrait d'un bébé "ordinaire", qui ne pleurait pas plus que les autres.

Un portrait ne correspondant nullement a celui d'un nourrisson difficile décrit par l'accusée, qui assure avoir perdu patience, car « elle ne supportait pas ses pleurs » récurrents. Confrontée sur ce point par la présidente et l'avocate générale, celle-ci finit par acquiescer difficilement: peut-être le bébé ne pleurait-il pas plus qu'un autre, peut-être est-ce elle qui ne pouvait le tolérer.

La présidente qui aura cherché à comprendre pourquoi alors ne pas confier ses difficultés aux parents ou leur rendre leur enfant. Géraldine LE GUSQUET, qui aura pour réponse, « C'était un échec pour moi qui pensais arriver à faire beaucoup de choses », admet-elle. Un échec que ne pouvait supporter celle que ces proches décrivent comme la "locomotive de la famille". « J'essaye de paraître pour ne pas décevoir les miens ».

Poursuite de l'audience demain vendredi avec un jugement attendu en début de soirée.

Stéphane LAGOUTIÉRE

92 920 108 M€ : Une confirmation de la confiance des Français envers l’AFM pour le Téléthon 2014

Telethon 2014 des resultats exceptionnelAlors que la France rencontre des difficultés économiques, les Français ont décidé de poursuivre leur générosité envers quelques grandes causes dont fait partie l'AFM. En décembre dernier à la clôture du Téléthon, le compteur a affiché 82 353 996 M€, quatre mois après, ce dernier ce chiffre n'aura eu de cesse de grimper pour atteindre 92 920 108 M€. Un résultat présenté officiellement hier par sa présidente Laurence TIENNOT-HERMENT, son parrain Garou, et les présentateurs de France 2, Sophie DAVANT et Laurent BOYER.

Un résultat exceptionnel qui reflète selon l'AFM, un triple succès de collecte, d'audience et de mobilisation indispensables à l'association, aux familles et aux chercheurs pour signer de nouvelles victoires dans leur combat contre les maladies rares. Une collecte qui représente ainsi une progression de 4 % par rapport au Téléthon 2013. Le fruit d'une augmentation de près de 3% de la collecte issue des animations sur le terrain et une augmentation de 9% sur le web.

Un succès d'audience et mobilisation...

L'émission annuelle confirme elle aussi la réussite de cette opération de générosité avec une programmation renouvelée, festive et prestigieuse, et un décor spectaculaire au pied de la Tour Eiffel, l'émission du Téléthon 2014. Celle-ci aura ainsi en 2014 réalisé sa meilleure audience des cinq dernières années. Au total, 16 millions de téléspectateurs ont regardé au moins 5 minutes du Téléthon pendant les 30h.

Sur le terrain, la mobilisation aura été aussi de taille avec cinq millions de personnes, 200 000 bénévoles mobilisés dans 20 000 animations à travers la France, 200 000 internautes engagés sur le web. Le téléthon est devenu une véritable « entreprise » s'affirmant plus que jamais, comme un événement qui mobilise toutes les générations, toutes les communautés et tous les citoyens... « Le "Vivre Ensemble" s'incarne chaque 1er week-end de décembre et nous pouvons en être fiers ! » souligne sa présidente. Remercient vivement les bénévoles, donateurs, téléspectateurs pour leur fidélité, elle donne rendez-vous aux Fran!ais les 4 et 5 décembre prochains pour le Téléthon 2015 !

Stéphane LAGOUTIÉRE

Un homme relaxé pour le viol d’un jeune garçon déficient mental en 2008

l ecole Boussiron de Perpignan de l_ancien instituteur Un ancien instituteur de 60 ans a été condamné, ce mercredi 8 avril à Perpignan (Pyrénées Orientales) à deux ans de prison, dont 15 mois avec sursis, pour agressions sexuelles sur deux élèves de moins de dix ans, après une carrière émaillée d'alertes et de mises à pied, a constaté une correspondante de l'AFP. L'instituteur avait expliqué aux enquêteurs avoir eu des gestes déplacés avec un autre garçon, déficient mental, sept ans plus tôt, dans un établissement pour enfants handicapés.

L'accusé a été reconnu coupable pour des agressions sexuelles contre deux enfants, mais il a été relaxé pour un troisième, handicapé. Outre ses deux ans de prison, dont 15 mois avec sursis et mis à l'épreuve, il a « l'obligation de soins pour son addiction à l'alcoolisme avec un traitement psychologique ». La Cour qui après les récentes affaires de viol dans le système éducatif n'aura pas pris de risque ayant prononcé contre lui une interdiction définitive d'exercer une activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact habituel avec des mineurs. Reste les sommes dérisoires versés aux victimes qui ont reçu chacune 1000 € de dommages et intérêts et leurs quatre parents 500 € chacun.

L'autre interrogation que laisse cette décision rendu par la justice et celle de la relaxe sur les faits concernant le jeune garçon déficient mental et pour lequel la prescription ne pouvait être requis les victimes de viol ou d'acte de pédophilie pouvant porté plainte dix ans après leurs majorités.

L'éducation nationale absente aux bancs des accusés ?

Une question de l'absence de l'éducation nationale posait par l'avocat des parties civiles, Me RAMOUNET VALLS. « Il manque de responsables à la barre de ce tribunal. L'Éducation nationale était au courant et n'a rien fait », a-t-il lancé lors du procès. Une analyse auquel le président avait répondu à l'audience: « On n'est pas là pour juger l'Éducation nationale, même si les rapports montrent depuis 1996 que tout le monde savait qu'il avait des soucis d'alcoolisation et de comportement avec les enfants ».

Car si le casier judiciaire de l'enseignant ne portait aucune condamnation, ses difficultés comme enseignant avaient été signalées à l'inspection académique. Il avait également écopé d'une mise à pied après un signalement du procureur relatif à une plainte pour attouchements, dans le dortoir de jeunes filles d'un établissement où il était veilleur de nuit.

Les ministères de la Justice et de l'Éducation mènent actuellement une double enquête administrative sur des « dysfonctionnements » mis en évidence dans deux récentes affaires: un directeur d'école de Villefontaine (Isère) mis en examen pour viols de onze élèves et un professeur de sport d'un collège d'Orgères poursuivi pour agression sexuelle « dans le contexte familial », alors que tous deux avaient déjà été condamnés pour détention d'images pédopornographies.

Ces trois dernières années, 57 membres de l'Éducation nationale ont été révoqués pour agissements pédophiles ou détention d'images pédopornographies, après signalement de la Justice aux services éducatifs, dont 14 en 2014.

La Rédaction

Le Salon des séniors organise sa traditionnelle randonnée

Randonnee senior 2014Cette année encore le Salon des Seniors, qui se tiendra du 09 au 12 avril à la Porte de Versailles, organise sa traditionnelle randonnée le samedi 11 avril au matin. Une occasion de réunir les amoureux de la marche pour une belle balade commentée dans Paris. 500 personnes sont attendues. Ce sera donc l’événement phare de cette 17e édition du Salo des séniors. La traditionnelle marche aura bien lieu le samedi 11 avril. Mais cette année le parcours sera inédit autour du thème de la liberté de la presse. Dans une ambiance sportive et détendue, les randonneurs pourront découvrir les hauts lieux de la presse parisienne.

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L'Association Tremplin Études-Handicap-Entreprises récompense les lauréats du concours vidéo Tous Hanscène

Les Laureat du prix tremplinPour cette 3e édition du concours vidéo « Tous Hanscène », l’Association Tremplin Études-Handicap-Entreprises a récompensé le 7 avril 2015, sept projets vidéo réalisés mettant le handicap à l’affiche. L’objectif étant de mobiliser les établissements post-bac pour favoriser l’accès des jeunes handicapées aux études supérieures afin de leur assurer une pleine intégration dans leur future vie professionnelle. Avec plus de 150 étudiants engagés, 7500 votes dans 75 établissements post-bac, 45 000 visites sur le site dédié à l’événement, la 3e édition du concours vidéo a rencontré un vif succès.

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La France n’est pas épargnée par la maladie de Parkinson, 2e cause handicap chez les plus de 65 ans

Journee mondial ParkinsonLe 11 mars prochain, aura lieu la 18e édition de la journée mondiale de la maladie de Parkinson, une maladie qui touche dans le monde plus 00 millions de personnes et la France reste tout comme les pays européens notamment pas épargnés, avec 150000 personnes en France.

Elle à ce titre la 2e cause de handicap neurologique chez les personnes de plus de 65 ans comme la Fédération nationale des orthophonistes (FNO). Le syndicat qui entend rappeler l'importance de l'orthophonie auprès des patients, mais aussi son souhait auprès d'être associée au plan ministériel, comme le prévoit la mesure 8 du « livre blanc parkinsonien ».

Une maladie connue, répandue, mais savons-nous où en est la recherche ? Quelles ont été les dernières découvertes marquantes ? Quelles sont les pistes porteuses d'espoir ? France handicap info fait a cette occasion un tour d'horizon de la situation en 2015 pour les milliers de malades en France en Europe et dans le monde, car si le diagnostique est devenu plus facile, aidé par des traitements qui ne cesse de progressé, la voie de la guérison reste encore très longue. Une priorité aujourd'hui celle de la nécessité d'un meilleur accompagnement des malades et de leurs traitements comme le rappel France Parkinson.

C'est quoi exactement la"Maladie de Parkinson" ?

Une maladie qui fut découverte décrite pour la première fois par un médecin Anglais, James Parkinson (1755-1824) sous le nom de "Paralysie agitante", c'est le Dr. Charcot médecin Français à l'hôpital de la Salpêtrière, qui lui donnera son nom actuel "Maladie de Parkinson". Une maladie complexe dont la prise en charge nécessite une approche pluridisciplinaire et la possibilité de rééducations spécifiques collectives comme kiné ou l'orthophoniste.

Il s'agit d'une affection dégénérative, touchant 1,5 % de la population de plus de 65 ans, qui atteint autant les hommes que les femmes, et 25 000 nouvelles personnes diagnostiquées par an1 ! C'est une maladie fréquente, qui touche notamment de jeunes actifs ou des personnes encore en activité. Lors du diagnostic, une personne sur deux à moins de 59 ans2. À noter que si elle reste rare chez les sujets de moins de 45 ans elle demeure tout de même possible. Une maladie provoquant une lésion fondamentale est la dégénérescence d'un certain type de neurones : les neurones dopaminergiques.

Ces neurones produisent de la dopamine, qui est une des substances neuro transmettrices du système nerveux. Elle intervient notamment au niveau de neurones responsables du contrôle des mouvements du corps. Il y a lors de la maladie de Parkinson un déficit en dopamine dans le cerveau et cela se manifeste par des troubles des mouvements.

Ne pas confondre avec...

On distingue la maladie de Parkinson des autres syndromes parkinsoniens, qui ont par les mêmes manifestations mais pas la même cause ni la même Journee mondial Parkinson graphique la maladie de Parkisonévolution ; en particulier : la prise de neuroleptiques ou de certains autres médicaments ; les accidents vasculaires cérébraux (attaques cérébrales) répétés, dits "états lacunaires" ; d'autres maladies neurologiques dégénératives plus rares que la maladie de Parkinson (atrophies multi-systématisées, maladie des corps de Lewy diffus) ; l'hydrocéphalie (excès de liquide céphalo-rachidien dans le cerveau) ; les troubles du métabolisme du cuivre, du fer; certaines intoxications au manganèse, au cobalt, au mercure, à l'oxyde de carbone ; les traumatismes crâniens répétés (syndrome des boxeurs) ; certaines tumeurs cérébrales (très rare).

 Un meilleur accompagnement des malades

Dans une récente étude sur le thème de « Parkinson et ruptures de soins3 », réalisée par l'association France Parkinson, auprès de 1000 malades et leurs proches qui veulent être compris sur leurs conditions de vie et de leur prise en charge médicale dans le cadre de cette étude. Une enquête qui souligne l'urgence d'assurer une meilleure continuité des soins pour les personnes qui souffrent en France de la maladie de Parkinson.

L'étude qui démontre la contrainte pour tous ces malades a celle du suivi d'un traitement antiparkinsonien, chaque jour, à heure fixe, sous peine de troubles moteurs très handicapants. Comme le rappel le Pr Yves AGID, neurologue, qui représente cette maladie comme « le diabète du cerveau, avec la dopamine au lieu de l'insuline ». En plus des médicaments, la rééducation motrice est indispensable. 86 % de personnes déclarent faire de la kinésithérapie.

Ils seraient au plus d'un quart d'avoir souffert d'une rupture de soins dans les six derniers mois soit plus de 400 malades, déclarent avoir subi des ruptures de soins entre deux consultations avec des causes diverses, dont plusieurs pourraient être évitées : par exemple, les effets secondaires graves, les ruptures de stock, l'arrêt de traitement lors d'une hospitalisation. Ont parle de rupture de soins lorsque survient de façon volontaire ou non l'interruption du traitement antiparkinsonien (médical ou de la rééducation) d'un malade. Elle se traduit par une modification du traitement, un arrêt des médicaments ou des soins associés ou le suivi irrégulier d'un ou plusieurs traitements.

Une étude qui démontre les causes essentielles a cette rupture de soin, pour 45 % des personnes interrogé celui-ci serait dû aux effets secondaires, comme l'addiction au jeu, l'hypersexualité ou l'endormissement soudain, les hallucinations. Une situation dont les malades avaient déjà témoigné dans une étude4 remise au gouvernement en 2014 et n'aura pas été suivie d'actions concrètes de la part des pouvoirs publics.

À noter selon cette étude, que 23 % sont dues à la méconnaissance de la maladie de Parkinson par les autres professionnels de santé. Près de 20 % des malades ont interrompu leur traitement en majorité en raison d'une rupture de stock de leur médicament. Enfin 28 % de ceux qui déclarent une rupture de soins sont des jeunes actifs.

L'importance des soins orthophonique

La FNO insiste donc sur le caractère indispensable de la mise en œuvre de l'intervention orthophonique. Le recours à l'orthophonie doit s'imposer dès lors qu'un diagnostic de maladie de Parkinson est posé. La FNO revendique par ailleurs d'être associée aux plans ministériels (notamment le plan des Maladies neurodégénératives) qui concernent cette la maladie. Dans le cadre du parcours de soins des patients parkinsoniens (recommandations publiées en juin 2014 par la Haute Autorité de Santé), l'intervention orthophonique est reconnue comme faisant partie des soins de premier recours, et ce à toutes les phases de la maladie.

De nombreux domaines doivent susciter l'intervention orthophonique auprès des patients parkinsoniens : la déglutition, le langage oral, le langage écrit. Ces difficultés (notamment la dysphonie et la dysarthrie) auront des répercussions sur la communication des patients et donc sur leur insertion sociale et leur autonomie. Après avoir réalisé une évaluation des troubles fonctionnels au cours du bilan orthophonique, l'intervention aura pour objectif d'une part de limiter l'appauvrissement de l'activité motrice, directement en cause dans les difficultés de parole, d'écriture ou d'expression gestuelle, et d'autre part d'enrayer la dysphagie.

Traitement et recherche quel avenir ?

Journee mondial Parkinson Dix conseil Maladie ParkisonL'élément principal dans toutes maladies et ans le processus thérapeutique restant bien sûr le diagnostic faut-il encore que celui-ci soit connu le plus tôt possible. Un domaine dans lequel la recherche a fait des progrès comme en 2010 ou des chercheurs de l'INSERM de Nantes mettaient en évidence des signes de la maladie de Parkinson au niveau des neurones du tube digestif. Une piste prometteuse avec des marqueurs précoces, le diagnostic pourrait se faire par une biopsie du côlon ! Reste la mise en place d'une étude à grande échelle.

La génétique a elle aussi sa place dans l'amélioration du diagnostic, les chercheurs ont ainsi fait des nouvelles caractéristiques en 2011 avec par exemple, la mise en avant de cinq nouveaux gènes de prédisposition. Toujours en 2011, c'est la thérapie génique qui ouvrait la voie à l'amélioration des symptômes, avec la quasi-certitude d'un essai de phase 3.

Du coté du traitement notamment celle pour diminuer les effets secondaires, responsable dans près de la moitié des cas selon l'étude de France Parkinson d'un arrêt des soins, des progrès relativement importants ont été réalisés autour du traitement. Avec notamment peut être les premiers essais en 2015, d'un nouveau traitement testé en janvier 2012 chez le singe et qui ont permis d'attester de l'efficacité du traitement des symptômes de la maladie par l'injection de cellules souches dans le cerveau.

En janvier dernier, des chercheurs américains découvraient neuf gènes capables de protéger la cellule contre les protéines défectueuses à l'origine d'environ 300 pathologies, dont la maladie de Parkinson. L'espoir de nouveaux médicaments est palpable. Reste à réussir l'étape des tests in vivo.

Un chemin vers la guérison qui reste encore très long, mais la recherche semble progressé de façon importante afin de permettre de meilleurs diagnostics et traitements aux malades.

Les associations demande un engagement a long terme...

Une journée qui sera pour les associations et France Parkinson de rappeler au gouvernement sept mesures urgentes attendues par les malades et leurs familles. Parmi celles-ci notamment la reconnaissance de la maladie de Parkinson comme importante, grave et spécifique notamment dans le Plan Maladies Neuro-Dégénératives 2014-2019. Tout comme la vigilance pour les traitements du Parkinson afin que chaque personne puisse bénéficier de son traitement en continu, à heure fixe, tout au long de la vie.

Mais également l'engagement de l'Agence Nationale de Sécurité des Médicaments et des produits de santé (ANSM) auprès des laboratoires, pour éviter les ruptures de médicaments antiparkinsoniens indispensables au quotidien des malades. Ou encore celle d'une continuité dans les soins et la vie des malades, dans le cadre d'un parcours spécifique à la maladie de Parkinson comme celle d'un droit a une meilleure dignité face a la vieillesse.

Les associations qui vous invitent le 18 avril 2015 à un rassemblement avec des personnes malades et de leurs proches à la Maison de la Chimie à Paris ; Du 8 avril au 30 mai 2015 : plus de 40 rassemblements similaires dans toute la France, organisés par les comités régionaux France Parkinson notamment a Marseille, Caen, Strasbourg, Mulhouse, Paris, Airvault, Chatelle-Rault, Bordeaux ou Toulouse. Un programme que vous pouvez retrouvez notamment sur le site de France Parkinson.

Stéphane LAGOUTIÉRE

1) DREES (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques), Étude sur l'état de santé de la population en France, édition 2015. 2) « Parkinson et souffrances de vie », étude réalisée en ligne par le cabinet A+A pour l'association France Parkinson, entre le 11 janvier et le 22 février 2013, auprès de 727 personnes touchées par la maladie de Parkinson. 3) Parkinson et rupture de soins », étude réalisée en ligne par le cabinet A+A pour l'association France Parkinson, entre le 16 janvier et le 16 février 2015, auprès de 1119 personnes touchées par la maladie de Parkinson. 4) Rapport pour l'Agence Nationale de sécurité des Médicaments et des produits de santé (ANSM): Enquête sur les troubles du comportement liés aux traitements dans la maladie de Parkinson, Association France Parkinson, Juin 2014. 5) « Plan Maladies Neuro-dégénératives 2014-2019 » édité par les Pouvoirs publics en novembre 2014.