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Ondes électromagnétiques et inaction publique… Vers un nouveau scandale sanitaire ?

Des antenne relais situé sur le toit d'un immeuble parisien émettant des ondes électromagnétiques (Illustration)Alors que les crises sanitaires ne cesse de se développer l'une après les autres qu'ils s'agisse du Médiator, ou de la pilule d'Ariane, l'assemblée nationale débat depuis aujourd'hui sur une proposition de loi sur les précautions à prendre vis à vis des ondes électromagnétiques. Une demande soutenue est à l'inactive des Jeunes Écologistes qui soutiennent ce qu'il appelle une "initiative de santé publique et dénoncent l'action irresponsable de ceux qui tentent de vider ces mesures urgentes de leur substance."

Selon l'OMS, les radiofréquences telles que les antennes relais, Wi-Fi, compteurs intelligents ont étaient reconnues depuis 2011 comme possiblement cancérigènes pour l'humain. Dans le même temps, les problèmes médicaux, notamment l'électro-hypersensibilité, rencontrée par des citoyens selon les écologistes se multiplient. Pour les Jeunes Écologistes, il est temps, d'appliquer aux ondes électromagnétiques le principe de précaution reconnu dans la Charte de l'environnement de notre Constitution. Le développement économique ne doit pas se faire au détriment des questions environnementales et sanitaires !

C'est dans cette optique que Laurence ABEILLE, député écologiste du Val-de-Marne, a déposé une proposition de loi relative à l'application du principe de précaution aux risques résultant des ondes électromagnétiques. Cette proposition vise à adapter les normes françaises aux préconisations des experts internationaux qui conseillent notamment de protéger les enfants et d'abaisser les seuils d'exposition. Un projet qui n'aura que peu de chances de voir le jour et d'être soutenu par le parti socialiste.

Ce qui devrait être une mesure unanime et consensuelle, car d'intérêt général pour les jeunes écologistes, soulève dans notre pays d'irresponsables résistances, comme l'a prouvé l'élagage en Commission des affaires économiques de cette proposition de loi. Même la possibilité d'interdire le Wifi dans les crèches n'a pas résisté face au lobbying des industriels concernés et au conservatisme de la majorité des élu-e-s et membres du Gouvernement.

Quand la ministre de l'Économie numérique met en garde contre des « peurs irrationnelles » et se cache derrière des arguments scientifiques de plus en plus fragiles, les Jeunes Écologistes ne peuvent s'empêcher de faire le parallèle avec les arguments fallacieux des climato sceptiques.

Souffrant certainement d'une peur irrationnelle du principe de précaution, Fleur PELLERIN a vidé le texte de son contenu, le limitant au strict minimum, et se moquant même des inquiétudes des parents quant à la possible exposition de leurs enfants à des dangers sanitaires. Elle a notamment expliqué son action sur le texte par le nécessaire développement du numérique à l'école.

À l'heure où cette loi sur les ondes électromagnétiques va être débattue, les Jeunes Écologistes réclament un renforcement de l'information, de la prévention et de la transparence sur les niveaux d'émission, ainsi que la reconnaissance de l'électro-hypersensibilité, qui handicap un nombre de plus en plus important de nos concitoyens. De fait, les Jeunes Écologistes appellent à un enrichissement de la proposition de loi afin d'adapter notre législation obsolète pour faire face à ce défi sanitaire majeur. Pour lequel il ne cesse d'affirmer que la santé des Français n'est pas une variable d'ajustement économique !

La Rédaction

Catégorie : LOIS & DECRETS
Publication : 31 January 2013

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