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Les sages du conseil constitutionnel présidé par laurent fabius 15548Le 15 novembre dernier, le conseil constitutionnel a la suite du recours de 60 députés socialistes, communistes et insoumis concernant l’article 64 (article 18) sur les logements dits évolutifs. Un dernier assaut contre cette destruction du principe d'accessibilité universel prévu par la loi du 11 février 2005 et que prévoit la loi ÉLAN. Un texte de loi dont les sages ont estimé conforme a la constitution et a validé les dispositions de cet article qui réduit a 20 % logements accessibles dans les nouvelles constructions. Une loi dont plus rien n’empêche sa promulgation, seul recours pour les associations celle de sensibiliser les maires…

Facade exterieur du Conseil constitutionnelVoté définitivement le 16 octobre dernier la loi Élan fait l’objet à quelques jours de sa promulgation, d’un nouveau contretemps avec un recours devant le conseil constitutionnel déposé par 60 députés du partis socialiste, les communistes, ainsi que la France Insoumise. Une loi attaquée sur deux fronts celle concernant loi du littoral, mais surtout sur l’aspect concernant l’accessibilité prévus au sein de l’article 18. Des députes dont le manifeste au Conseil constitutionnel précise sur point que son application « porte une atteinte manifeste au principe d’accessibilité aux logements des personnes à mobilité réduite et méconnaissent, par la même, le principe constitutionnel d’égalité ».

La salle des audiences du conseil constitutionnelle lors d une audienceSaisi sur la loi de modernisation de notre système de santé, le Conseil constitutionnel s'est prononcé le 21 janvier, sur des dispositions contestées par les députés et les sénateurs combattus par les médecins et les buralistes. Les sages n'auront que partiellement retoqué le texte, estimant que seules les dispositions, figurant dans l'article 83 pour les complémentaires, jugeant "pas suffisamment encadrée", ainsi que le paragraphe de l'article 107. Les sages qui ont en revanche jugé conforme à la Constitution le tiers payant obligatoire d'ici 2017 pour tous.

De gauche a droite Nicole MAESTRACCI, Nicole-BELLOUBET et Claire BAZY-MALAURIEVerra t-on un jour une femme présidente présidé la plus haute instance de la France ? Peut être. Plus de 20 ans après l'entrée d'une femme avec Noëlle LENOIR. La parité reste loin d'être respecté au sein de cette plus haute institution ou depuis sa création en 1959, sur les 74 membres nommés 68 ont été jusqu'à présent des hommes. Le mandat de l'actuel président, Jean-Louis Debré, nommé par Jacques Chirac en 2007, s'achevant en 2016, c'est sur le renouvellement de trois de ses membres que se sont accordés, mardi 12 février, le président de la République et les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale. Pour la première fois, ces trois autorités ont décidé de nommer trois femmes.

Nommant respectivement Nicole MAESTRACCI âgée de 63 ans, actuel présidente de la cour d'appel de Rouen, en remplacement de Pierre STEINMETZ. Nicole BELLOUBET âgée de 53 ans, ancienne rectrice de l'académie de Toulouse, et première adjointe au maire de Toulouse, pour succéder à Jacqueline de GUILLENCHMIDT. Claire BAZY- MALAURIE et âgée de 64 ans, a elle été reconduite dans ses fonction, nommée en 2010 par l'ancien Président de l'Assemblée Nationale, Bernard ACCOYER, à la suite du décès de Jean-Louis PEZANT.

De son coté le Député-Maire de Toulouse, Pierre Cohen à exprimer ses vives félicitations à Nicole BELLOUBET, suite à sa nomination. « Je suis très heureux pour Nicole. C'est une reconnaissance méritée qui vient récompenser un parcours exemplaire dans son engagement pour la République. Je sais qu'elle mettra toute sa rigueur et son éthique au service de cette institution, qualités que j'ai pu apprécier quand elle était ma première adjointe ».

Alors que cette nomination ont été la première a avoir été prononcées, par trois autorités de gauche. Cette situation n'a pas manqué de réveillé un soupçon de "copinage" et d'État PS" du côté de la droite. Une situation dont l'Élysée s'en défend. Une décision qui répond selon les associations féministes répond a la demande et qu'a saluée Najat VALLAUD-BELKACEM. «Avec ces trois nominations, la République tient sa promesse d'égalité : c'est le plafond de verre qui cède par le haut», a déclaré la porte-parole du gouvernement et ministre des droits des femmes.

La Rédaction