Éva Joly s’engage aux côtés de l’Association des paralysés de France et dans ces revendications
Au lendemain du passage dans les différents QG des partis politiques par l'APF, la candidate Éva JOLY a tenu à montrer son implication dans la lutte pour l'inclusion des individus en signant le « pacte APF 2012 ». La candidate qui a par ailleurs annoncé avoir fait parvenir une lettre au président de l'APF, s'excusant de son absence lors de sa visite.
Éva Joly qui a souhaité expliquer que sa conception de la politique écologique du handicap se veut avant tout baser « sur la solidarité et l'autonomie des personnes. J'ai fait ce choix dans mon programme autour de deux axes: augmenter les ressources allouées aux personnes en difficulté et l'engagement pour une véritable insertion des populations en situation de handicap. »
En poursuivant sur les minima sociaux, dont l'AAH annonçant, qu'elle milite pour une augmentation de 50 % notamment de celle-ci. Car contrairement à Nicolas Sarkozy selon elle celui-ci aurait « repris d'une main, ce qu'il avait donné pendant son quinquennat, je supprimerai les franchises médicales pour réellement donner du pouvoir d'achat à ceux qui en ont perdu ». Si l'idée peut être charitable son application dans une période de crise que chacun reconnaît y compris le candidat socialiste, peut peu applicable.
La candidate des Verts-Ecologie poursuivant alors son intervention sur le dossier de l'insertion de la personne handicapée au sein de la société, en affirmant sa priorité à la fois sur la scolarisation et leur formation. « Il est intolérable qu'aujourd'hui plus de 30 000 enfants handicapés ne soient pas scolarisés quand d'autres ne bénéficient même pas d'assistance à la vie scolaire. Je propose de réintégrer les AVS à l'éducation nationale et de les étendre aux universités », précise-t-elle. Concernant l'emploi celle-ci estimée que l'obligation d'embauche de salariés handicapés dans « les entreprises comme le secteur public sera scrupuleusement observée et les collectivités devront s'engager via la commande publique à soutenir les entreprises adaptées (EA) ou les ESAT ». Reste que les moyens pour y parvenir notamment sur l'obligation d'embauche ne sont pas fournis par la candidate.
Celle-ci qui a conclu en invitant « tous ceux qui sont concernés par ces mesures à étudier mes propositions que j'ai voulu possibles et réalisables, de leur chiffrage à leur financement. Assumer cette politique, c'est un choix que j'ai inscrit dans ma proposition de contre budget ».
Stéphane LAGOUTIÉRE
Publication : 27 January 2012