Skip to main content

Le CISS publie la 9e édition de l’Observatoire sur les droits des malades en 2015, discrimination toujours présente

Affiche CISS service appel telephoniqueAvec cinq grandes thématiques couvrent plus de 80 % des sollicitations sur les 10 000 réponses individualisées, soit une progression de près de 15 %, qui ont été apportées dont 88 % par téléphone. Le Collectif interassociatifs sur la santé vient de publier son rapport annuel 2015 de Santé Info Droits. Le CISS qui souligne l’importance de la discrimination dénonce son caractère pernicieux dont les malades ont tendance a ne plus porter attention. Le CISS qui vient également d’envoyer aujourd’hui une lettre ouverte a tous les députés contre le risque de l’exclusion des personnes malades de l’assurance emprunteur.

Cinq grandes thématiques récurrentes dans les appels...
Des appels et demande de renseignement auquel sont demandé des réponses qui tourné principalement autour de cinq grandes thématiques que sont droits des malades dans leur recours au système de santé, accès et prise en charge des soins, les revenus de remplacement en cas d’arrêt de travail ou d’invalidité, ou encore celles liées aux assurances et emprunts, et plus généralement au travail. À noté que deux d’entre elles liée au Handicap et grand âge et dépendance baisse de -0,6 % ainsi que le droit au séjour des étrangers malades de -19,7 %.

Parmi ces cinq grandes thématiques le CISS a constaté que pour l’année 2015 les dix sujets récurrents ainsi que les relatives aux droits des malades dans leurs recours au système de santé (accès au dossier médical, indemnisation des accidents médicaux...) continuent de prendre une part prépondérante, bien que non exclusive dans l’activité de la ligne, comme en témoigne le tableau suivant répertoriant les 10 sujets les plus souvent évoqués au cours des échanges

Une discrimination cachée, mais bien présente...
Le CISS qui dans son rapport rappel l’existence des discriminations, un constat qu’il avait réalisé à travers les différentes thématiques abordées, et qui l’avait incité a réalisé en novembre 2015 une enquête auprès de 248 appelantsLa repartition des sollicitations par grandes thematiques offre une structuration assez peu evolutive appelants interrogés sur leur expérience des discriminations, à la fois dans l’accès aux soins (quel que soit le motif de la discrimination - âge, handicap, origine, bénéficiaire ou non de la CMU-C, de l’ACS ou de l’AME...) et dans celles fondées sur l’état de santé ou le handicap (quel que soit le domaine dans lequel elles s’exercent - travail, logement, assurance...).

Une question ou celui-ci avait constaté que si les discriminations n’émergent en effet que rarement, de façon spontanée, dans les interrogations des personnes. « Pourtant, si on les incite à se questionner sur leur confrontation à des situations de discrimination, celles-ci apparaissent en fait beaucoup plus fréquentes... mais tellement intégrées dans les expériences collectives et individuelles liées à la maladie et à la santé, qu’elles en passent souvent inaperçues » indique Danièle DESCLERC-DULAC Co-présidente du CISS, qui s’inquiète également de l’acceptation « presque résignée des discriminations semble bien être une règle encore fréquente qui empêche une approche plus militante et contestataire de cette réalité ». conclut-elle

Une lettre ouverte aux députés...
Le collectif qui vient d’écrire aujourd’hui une lettre ouverte a tous les députés pour s’alarmer de ce qu’il considère la aussi comme une forme de discrimination sur l’exclusion des malades de l’assurance emprunteur alors que rappel telle dans sa lettre la mobilisation fin 2015 des députés fin 2015 pour introduire « le droit à l’oubli » dans l’assurance par un amendement à la Loi Touraine, soutenant le droit pour les malades ou anciens malades à une assurance plus équitable.

« Comment pouvez-vous, en janvier 2016, avoir soutenu le droit des malades et anciens malades à l’accès à l’assurance pour 10 mois plus tard initier un mouvement contraire ? Est-ce réellement votre mission de représentant de la nation de favoriser nos concitoyens jeunes et bien portants avec une assurance moins chère, au lieu de soutenir nos concitoyens déjà fragilisés par la maladie en garantissant le principe de la mutualisation ? » Interpelle le CISS dans cette lettre....

La Rédaction

Sources : CISS.

Catégorie : SANTÉ PUBLIQUE
Publication : 26 September 2016

Articles en relation