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Le Colltectif France Assos Santé parle de « révolution douce » peu adapté à vrai réducation des déficite

Agnès Buzyn présentant le PLFSS 2018 le 28 septembre 2017Revenant sur un entretien au Journal du Dimanche à l’occasion des débats parlementaires sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018, de la ministre de la Santé. Dans lequel elle évoque notamment ses réformes structurelles prioritaires pour réduire de 3 Mds€ le déficit de la Sécurité sociale. « Une volonté de réformes structurelles indispensable, mais peu adaptée à une à une réduction en terme de déficit pour le collectif.

Pertinence des soins : un objectif prioritaire pour tous…
Ainsi pour le collectif cet enjeu de la pertinence des soins est certes essentielle pour concilier qualité des soins et une réduction des dépenses dus à des soins inutiles voire délétères. Un objectif qui ne peut être atteint selon le collectif que si tous les acteurs concernés, professionnels de santé et producteurs de soins, assurance maladie obligatoire et assurances complémentaires, puissance publique, associations de patients et d’usagers…puissent travailler en confiance et en synergie, à l’hôpital comme en ville.

Un travail s’inscrivant dans un processus relativement long qui ne sera, « de toute évidence, pas en mesure de procurer d’économies substantielles dès la première année… ou en étant dévié de sa finalité première qui doit rester la qualité des soins ».

Pas de suppression de Tiers payant sans solution…
Concernant le repli annoncé du gouvernement sur la généralisation effective du tiers payant au 1er décembre 2017, Le Colltectif France Assos Santé précise l’importance d’être assorti de l’engagement, à terme fixé, de solutions techniques aux problèmes identifiés par le rapport de l’IGAS. « Le tiers payant pour tous reste une étape importante pour améliorer l’accès aux soins ».

Déserts médicaux : trop peu d’innovations
Le collectif qui regrette dans cet entretien, alors que dans les précédentes déclarations la ministre avait écarté toute régulation de l’installation des médecins libéraux, alors même « que l’expérience a montré que sans aucune mesure de régulation les mesures incitatives ont une efficience réduite ». Le « conventionnement sélectif » aurait pourrait pu, en tout état de cause, éviter de renforcer les zones de surdensité médicale où l’offre est déjà abondante.

 La Rédaction

Catégorie : SANTÉ
Publication : 24 October 2017

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