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Les Canadiens envisagent toujours la maladie d’Alzheimer comme un facteur de stigmatisation et d’exclusion

Les Canadiens envisagent toujours la maladie d'Alzheimer comme un facteur de stigmatisation et dexclusionLa Société Alzheimer Canada avec a annoncé aujourd'hui avec la Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer (FQSA) que malgré une plus grande sensibilisation publique à l'égard de l'Alzheimer, la stigmatisation et les attitudes négatives entourant ce trouble persistent. La Société rend pu les résultats d'une nouvelle enquête qui coïncide avec le Mois de la sensibilisation à la maladie d'Alzheimer en janvier intitulé « Je vis avec l'Alzheimer. Laissez-moi vous aider à comprendre. » Une campagne qui à pour objectif de permettre d'entamer des conversations et d'encourager les Canadiens à percevoir ce trouble différemment.

Un sentiment de peur et d’exclusion…
Une enquête menée par l'institut de sondage Leger, qui a interrogé en ligne 1500 Canadiens âgés de 18 à 65 ans, révélant également que des répondants éprouveraient un sentiment de honte ou d'embarras s'ils avaient l'Alzheimer, tandis que 61 % des personnes interrogées ont déclaré qu'ils devraient faire face à une forme ou une autre de discrimination. L'enquête a également démontré notamment qu'un Canadien sur quatre estime que ses amis et les membres de sa famille l'éviteraient s'il recevait un diagnostic d'Alzheime. Autres risques selon les personnes interrogées ils seraient 57 % a avoir peur d’être exploitées d'une manière ou d'une autre. Ainsi finalement, seuls 5 % des Canadiens s'informeraient davantage sur ce trouble si un membre de leur famille, un ami ou un collègue recevait un tel diagnostic.

Des résultats semblent conforter les craintes de la stigmatisation qui sont l’un des obstacles les plus importants auxquels doivent faire face les personnes atteintes pour vivre pleinement avec dignité et respect, a déclaré Pauline TARDIF, la chef de la direction de la Société Alzheimer du Canada. Les résultats soulignent « le travail que nous avons encore devant nous pour mettre un terme à la stigmatisation une bonne fois pour toutes. Il n'y a aucune honte à vivre avec l'Alzheimer. On ne peut pas laisser les perceptions négatives faire obstacle aux personnes vivant avec ce trouble qui cherchent de l'aide et un soutien. Vivre sans être victime de discrimination est un droit pour chaque personne touchée par ce trouble » précise telle dans un communiqué.

Tolérance et compréhension des pistes à cuivres !
Pour aborder la stigmatisation, la Société Alzheimer à donner la parole a des experts que sont les personnes vivant avec l'Alzheimer, comme Roger MARPLE. Pour ce fier père et grand-père de 57 ans Enquête canadienne comme un facteur de stigmatisation et d'exclusionqui, il y a trois ans, a développé des troubles cognitifs précoces, le diagnostic a été difficile à avaler. Mais, avec le temps, Roger a surmonté son choc initial et sa tristesse. « Je fais encore les choses qui ont un sens dans ma vie, comme sortir, jouer au golf et voyager. Roger et comme tant d'autres invitent les Canadiens à écouter leurs histoires inspirantes et à suivre quelques pistes qui les aideront à être ouverts et tolérants à l'égard des personnes vivant avec l'Alzheimer.

Un témoignage aussi de Québécois comme celui de Sabrina Lacoste, ambassadrice de la campagne nationale pour la FQSA, qui révèle que « Pendant six ans, j'ai été proche aidante de mon père, atteint d'Alzheimer, qui est décédé en mai dernier. Prendre soin de lui a transformé ma vie de jeune adulte. Je suis devenu une meilleure personne. Mais en discutant avec les gens que je rencontre, je constate à quel point il est important de continuer nos efforts de sensibilisation au sujet de la maladie » pour cette dernière « On doit ouvrir notre esprit pour éliminer les préjugés négatifs et trouver des façons de vivre quotidiennement d'une façon positive avec une maladie qui affectera de plus en plus de gens dans les années à venir.

Des histoires figurent sur un site Web qui leur est consacré auquel tous les Canadiens sont invités a venir visitée concernée ou non par la maladie, les visiteurs y trouveront des conseils sur la manière d'être plus soucieux envers ces personnes, des activités qui leur permettront de tester leurs connaissances ainsi que d'autres ressources pour agir contre la stigmatisation et mieux s'informer au sujet d'un trouble qui a le potentiel de toucher chacun d'entre nous. Un message que vous pouvez faire passer sur #jevisaveclalzheimer

Plus d’un million de personnes concernées…
Aujourd'hui, plus d'un million de Canadiens vivent avec une forme de trouble cognitif (y compris l'Alzheimer). Dans moins de 15 ans, on estime que 937 000 Canadiens vivront avec l'Alzheimer. Au sein du Québec, communauté francophone par excellence ils seraient selon la FQSA qui soutient et défend les droits de ces personnes près de 141 000 québécoises atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'autres maladies neurodégénératives.

Les Sociétés Alzheimer partout au Canada proposent des programmes et des services de soutien pour les aidants et aux personnes atteintes de toutes les formes de troubles cognitifs, y compris la maladie d'Alzheimer. La Société Alzheimer est un bailleur de fonds canadien de premier plan des programmes de recherche sur l'Alzheim ce jour, elle a investi plus de 50M$ canadien soit près de 32M€, dans des programmes de recherche biomédicale et portant sur la qualité de vie, par le biais de son Programme de recherche.

La Rédaction

Sources : Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer / La Société Alzheimer Canada

Catégorie : CANADA -- QUEBEC
Publication : 8 January 2018
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