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Accéléré l'arrivé des médicaments de qualité dans les pays d'afriques

Des médicament et boites de médicaments (Archives  2012)Dix pays africains ont rejoint une initiative de l'OMS qui vise à accélérer l'accès aux médicaments et à développer une expertise locale en matière de réglementation pharmaceutique. Le projet pilote «d'homologation accélérée» est un nouveau projet de collaboration entre les responsables de la réglementation pharmaceutique dans les pays en développement et les experts internationaux travaillant pour le programme de présélection des médicaments de l'OMS.

Ce projet encourage les autorités nationales de réglementation à accélérer l'homologation des médicaments qui ont déjà été évalués et approuvés dans le cadre de la procédure rigoureuse de présélection de l'OMS, ce qui veut dire que leur qualité, leur innocuité et leur efficacité ont été vérifiées sur la base des informations fournies par les fabricants, et après une inspection soigneuse des sites de fabrication et des sites cliniques.

La liste OMS de produits présélectionnés est un instrument essentiel pour les organismes des Nations Unies et autres organisations procédant à des achats en gros de médicaments.

Mais, dans de nombreux pays, ces médicaments doivent aussi passer par un processus national d'assurance de la qualité avant que leur usage soit autorisé - une procédure longue et coûteuse qui peut dissuader les firmes pharmaceutiques de déposer des demandes en vue de l'importation de leurs produits et créer des retards.

Avantages de l'expertise internationale

Joelle Daviaud, spécialiste de l'assurance de la qualité au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, salue cette initiative d'homologation accélérée. «Depuis 2002, le Fonds mondial a lancé un appel aux autorités nationales pour qu'elles utilisent les conclusions du processus de présélection, au lieu de répéter les procédures et de dépenser du temps et de l'argent pour des vérifications qui ont déjà été faites», déclare-t-elle. «Cette initiative est la première tentative officielle pour le faire.»

«Les autorités de réglementation pharmaceutique ont généralement des ressources limitées. Ce projet leur permet de profiter de l'expertise internationale et des normes rigoureuses du programme de présélection des médicaments de l'OMS», déclare Milan Smid, qui pilote le projet d'homologation accéléré à l'OMS.

Partager les résultats des évaluations

Dans le cadre de ce projet, lorsqu'un fabricant dépose une demande d'homologation d'un produit présélectionné dans un pays participant, il s'engage à communiquer l'intégralité du dossier d'évaluation et d'inspection ayant servi de base à la présélection à une personne désignée de l'autorité de réglementation nationale, via un site Internet sécurisé.

L'autorité nationale de réglementation utilise les rapports de présélection pour décider de manière indépendante d'homologuer ou non les médicaments dans ce pays. Seloi Mogatle, pharmacienne en chef responsable de l'homologation des médicaments au Botswana déclare que son pays se félicite de cette possibilité qui lui est offerte d'utiliser les travaux de l'OMS sans perdre son autonomie nationale.

Selon Milan Smid, cette initiative permet d'établir des canaux de communication solides sur les résultats des procédures d'évaluation et d'inspection avec les autorités de réglementation pharmaceutique des pays en développement, et pourrait servir de modèle pour instaurer une collaboration entre les autorités elles-mêmes, en particulier dans les pays ayant des besoins sanitaires similaires.

Échange d'informations concernant l'utilisation des produits

Gabriel Kaddu, chef du service d'évaluation et d'homologation de l'autorité nationale de réglementation pharmaceutique ougandaise, déclare que son pays manque d'experts de la réglementation pharmaceutique, notamment pour évaluer la qualité et l'efficacité des médicaments. «Ce projet pilote est une occasion de renforcer les capacités et de s'inspirer des meilleures pratiques», dit-il. «Il a créé un forum permettant de discuter et d'échanger avec des experts OMS de la présélection provenant d'autorités de réglementation pharmaceutique du monde entier dotées de moyens importants.

Milan Smid ajoute que l'idée centrale n'est pas seulement de faire homologuer les produits, mais aussi de maintenir une circulation à double sens de l'information une fois que le produit est utilisé. L'OMS informe l'autorité nationale de tous les cas dans lesquels des médicaments présélectionnés peuvent être retirés, suspendus ou rayés des listes, et l'autorité nationale tient à son tour l'OMS informée de toute suspension de l'homologation au niveau national, ou de tout problème concernant l'innocuité ou l'efficacité d'un médicament. «Nous sommes ouverts aux commentaires qui nous permettent d'améliorer notre compréhension de l'utilisation qui est faite de ces produits dans les pays», déclare-t-il.

Jean-René Kiechel, de l'initiative sur les médicaments contre les maladies négligées, pense que ce projet d'homologation accélérée permettra potentiellement d'améliorer le système d'homologation des médicaments à l'échelle mondiale. «Ce projet fera plus que rendre les traitements plus rapidement disponibles pour les patients», déclare-t-il. «Il aura aussi un effet positif sur la formation et le renforcement des capacités dans les pays partenaires, en leur conférant la responsabilité en dernier ressort de leurs propres systèmes, avec l'appui d'experts internationaux.»

La Rédaction

La ville d’Oran et sa région compte 26.912 personnes handicapées,un non en progression permanente

Des non voyant algériens dans la capital a Alger en 2009Selon une information transmise par Mme Khadidja Bettahar chargée de l'information et de l'orientation de la DAS la division administrative d'Oran aurait délivrées en 2012 au total, 1.775 cartes d'invalidité contre 1.485 en 2011. La responsable estimant à 5.617 le nombre d'handicapés assurés au niveau d'Oran pour un total de 26.912 personnes handicapées qui bénéficient d'une aide sociale (aides et pensions).

Une avancé qui semble selon la chargée de l'information et de l'orientation de la DAS, significative en termes de prise en charge de cette catégorie sociale. Selon la même source, 5.617 personnes ayant la qualité d'handicapés bénéficient d'une allocation forfaitaire de solidarité mensuelle de 4.000 DA, alors que 5.074 bénéficient d'une allocation de solidarité mensuelle de 3.000 DA.

Le reste des personnes handicapées ayant une couverture sociale au niveau de la CNAS dont les malades chroniques, au nombre de 5.054, bénéficient eux aussi d'une indemnité allouée par l'État dans le cadre du soutien social, en plus des personnes âgées (756), des personnes aveugles (1.732) et des familles qui prennent en charge des enfants handicapés au nombre de 1.634, à qui l'État attribue une allocation financière de 3.000 DA, a-t-elle ajouté.

Toujours en termes de prise en charge des catégories sociales vulnérables, le bilan de la direction sociale de la wilaya d'Oran fait état de 348 femmes qui ont bénéficié d'une garantie de la protection sociale en 2012 au niveau des centres d'accueil spécialisés (hospices de vieillards, Diar-Errahma) contre 386 en 2011, a relevé Mme. Bettahar ajoutant que 594 personnes sans domicile fixe (SDF) ont été ramassées durant l'année 2012 dans le cadre des opérations effectuées par les équipes de la DAS.

En ce qui concerne l'insertion professionnelle des handicapés durant l'année 2012, la même source a avancé le chiffre de 20 sourds-muets engagés dans les chantiers de "Blanche Algérie" et 80 autres dans d'autres structures sur 98 demandeurs d'emplois. Par ailleurs, plus de 1.000 emplois ont été créés dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion social et 349 emplois dans le cadre du pré-emploi, a-t-on indiqué dans le communiqué.

La Rédaction

Un homme handicapé débouté par la justice pour discrimination

Façade dune salle de cinéma du Pathé a Genève (illustration)La justice fédérale helvétique vient d'annoncer dans une décision son refus de la reconnaissance pour discrimination pour un homme qui n'avait pu entrer dans une salle de cinéma Pathé. Il n'avait pas pu à cause de cela, voir un film qui ne figurait nulle part ailleurs à l'affiche. Une décision surprenante qui vient violer toutes les conventions internationales signées par la Suisse

Défendu par Intégration Handicap, ce paraplégique avait demandé le paiement d'une indemnité de 5000 francs. Il estimait avoir été victime d'une discrimination en se voyant refuser l'accès à la salle de cinéma. La salle lors du procès s'étant prévalue de directives de sécurité. Les propriétaires relevant que l'accès à la salle, construite et rénovée avant la nouvelle loi sur l'élimination des inégalités frappant les personnes handicapées, passe par un escalier.

L'association dénoncent elle dans un communiqué que « Si la seule crainte des prestataires de service de se voir confrontés à de tels reproches permet de justifier l'exclusion des personnes handicapées, leur participation autonome à la vie en société paraît sérieusement compromise. Car hormis lorsqu'elles se trouvent dans le rez-de-chaussée d'un bâtiment, elles se trouvent quotidiennement dans des lieux desquels, en cas d'incendie, elles ne peuvent que difficilement sortir ».

Un arrêt en appel qui confirme la décision en première instance...

Débouté par la justice genevoise, le cinéphile n'a pas eu plus de chance en dernière instance. Dans un arrêt diffusé jeudi, le Tribunal fédéral, nie toute violation de la loi fédérale sur l'élimination des inégalités frappant les handicapés

« Fondé sur des considérations sécuritaires à tout le moins compréhensibles », le comportement adopté par Pathé à l'égard du paraplégique ne peut pas être tenu pour « particulièrement choquant ». « Il ne dénote ni un manque de tolérance, ni une volonté d'exclusion des personnes handicapées en fauteuil roulant », relève la Haute Cour. Avant d'ajouté dans sa décision que par ailleurs que Pathé leur accorde « un accès libre aux salles de cinéma qu'elle exploite à Genève, dans la mesure où elles sont adaptées aux personnes à mobilité réduite ».

Réagissant à ce jugement, Intégration handicap a estimé que le Tribunal fédéral est « loin de la réalité des personnes en fauteuil roulant ». L'organisation veut examiner l'opportunité d'un éventuel recours à la Cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg, indique-t-elle dans son communiqué.

Stéphane LAGOUTIÉRE

Renforcer les droits des personnes handicapées au sein de l’union européenne

Le président du FEPH Yannis Vardakastanis a gauche et le président du PE Martin Schulz a droite © Union européenne 2012 Plus de 450 délégués d'organisations européennes représentant les personnes handicapées se sont rassemblés le 5 décembre au Parlement européen à Bruxelles, pour la 3e édition du Parlement européen des personnes handicapées. Ils ont rencontré le Président du Parlement Martin Schulz, des leaders des groupes politiques, des députés ainsi que des représentants de la Commission européenne. Ils ont discuté de la protection des droits des personnes handicapées.

"Les institutions européennes doivent coopérer plus étroitement, et impliquer les ONG et les personnes handicapées dans leurs prises de décisions concernant ces dernières. C'est particulièrement important en temps de crise, et cela aussi peut contribuer à la sensibilisation", a déclaré avant la rencontre le député hongrois Ádám Kósa (Parti populaire), président de l'intergroupe sur le handicap, et lui-même sourd. Une résolution en ce sens a été votée par le Parlement européen des personnes handicapées.

L'objectif de cette troisième édition est d'encourager le dialogue entre les organisations nationales de personnes handicapées et les décideurs européens. En 2013, l'Union européenne présentera aux Nations Unies un rapport sur son action en faveur des droits des personnes handicapées. Environ 80 millions de personnes handicapées vivent dans l'UE.

La Redaction

Berlin remporte le prix européen l'«Access City Award» 2013, devant Nantes

Mme Viviane REDING, vice présidente de la Commission européenne (2e a gauche) a remis le 3 décembre a Bruxelles le premier prix Access City Award 2013 au représentant de la ville de Berlin en Allemagne © Commissions européenne 2012Hier Mme Viviane REDING, vice présidente de la Commission européenne, a remis l'«Access City Award» 2013 à la ville de Berlin. Un prix décerné aux villes de plus de 50 000 habitants en reconnaissance de l'approche globale et stratégique visant à créer une ville accessible pour tous. Organisé par la Commission européenne conjointement avec le Forum européen des personnes handicapées, Il vise à encourager les villes à partager leur expérience et à améliorer l'accessibilité pour le bénéfice de tous. Le deuxième et troisième prix aura été attribué successivement à la Ville de Nantes et à la ville de Stockholm en Suède.

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Les Européens se disent très favorables à une meilleure accessibilité pour les personnes handicapées

Citoyenneté européenne, avec un homme gravissant des escaliers recouvert du drapeau européen. Un chemin véritablement encore très longLes Européens seraient fermement convaincus que les personnes handicapées devraient pouvoir participer pleinement à la vie de la société, selon une nouvelle étude de la Commission européenne publiée en prévision de la Journée européenne des personnes handicapées, qui se tiendra le 3 décembre. 97 % des personnes interrogées ont déclaré que les personnes souffrant de handicap devraient avoir les mêmes possibilités que d'autres d'aller à l'école, de trouver un emploi ou d'avoir accès aux commerces.

Sept personnes interrogées sur dix déclarent que rendre les biens et les services plus accessibles améliorerait très nettement la vie des personnes handicapées, des personnes âgées, ou encore des parents d'enfants en bas âge. Enfin 84 % des personnes interrogées estiment que l'accessibilité accrue des biens et services ouvrirait en outre davantage de perspectives pour l'industrie.

Le développement de l'accessibilité en Europe pour les personnes souffrant de handicap est un élément central de la stratégie globale de l'UE en matière de handicap (IP/10/1505). La Commission européenne élabore actuellement des propositions en vue de présenter un acte législatif européen sur l'accessibilité en 2013. L'enquête publiée aujourd'hui constate que, pour 86 % des Européens, l'application dans toute l'Europe de solutions analogues en matière d'accessibilité permettrait aux personnes handicapées de voyager, d'étudier et de travailler dans un pays de l'UE autre que le leur, et que, pour 78 % des personnes interrogées, des règles communes faciliteraient le fonctionnement des entreprises dans le marché unique de l'UE.

«En Europe, tout le monde est en droit de pleinement prendre part à la vie de la société, point de vue que les Européens partagent très clairement», a déclaré Mme Reding, vice présidente de la Commission et commissaire responsable de la justice. «L'accessibilité pour tous est au cœur de notre stratégie en faveur d'une Europe sans entraves, c'est pourquoi j'ai l'intention de présenter en 2013 une proposition visant à lever les obstacles que rencontrent les personnes handicapées à l'aide d'un instrument législatif européen sur l'accessibilité.»

Le 3 décembre 2012, la Commission européenne annoncera les noms des lauréats du troisième prix annuel «Access City Award» – un concours innovant entre villes européennes, destiné à promouvoir l'accessibilité dans l'environnement urbain pour les personnes handicapées. Les prix précédents ont été remportés notamment par Salzbourg en Autriche et Ávila en Espagne

Une population de 80 millions d'individus

Le handicap, léger ou lourd, touche une personne sur six dans l'Union européenne, soit environ 80 millions de personnes. Plus d'un tiers des personnes de plus de 75 ans présentent un ou plusieurs handicaps qui constituent pour elles un frein à certains égards. Compte tenu du vieillissement de la population de l'UE, ces chiffres ne peuvent qu'augmenter. Trop souvent, la plupart de ces personnes ne sont pas en mesure de participer pleinement à la société et à l'économie en raison d'obstacles physiques ou autres, ou de discriminations.

La charte des droits fondamentaux de l'Union européenne énonce : «L'Union reconnaît et respecte le droit des personnes handicapées à bénéficier de mesures visant à assurer leur autonomie, leur intégration sociale et professionnelle et leur participation à la vie de la communauté.» En outre, l'UE et l'ensemble de ses 27 États membres se sont déjà engagés à créer une Europe sans entraves en adhérant à la convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées (CNUDPH).

Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne en charge de la Justice, des droits fondamentaux et de la citoyenneté Par «accessibilité», on entend la possibilité donnée aux personnes handicapées d'avoir accès, au même titre que les autres, à l'environnement matériel, aux transports, aux technologies et aux systèmes d'information et de communication, ainsi qu'à d'autres infrastructures et services.

La Commission européenne a adopté en 2010 une stratégie globale visant à créer une Europe sans entraves pour les personnes handicapées d'ici 2020. Ce plan comporte des pistes pour que l'UE et les gouvernements des États membres puissent donner aux personnes handicapées les moyens de jouir de leurs droits.

L'une des actions clés était l'initiative en matière d'accessibilité qui vise à étudier comment exploiter la normalisation et les règles en matière de marchés publics pour rendre tous les biens et services accessibles aux personnes handicapées, tout en favorisant le développement du marché européen des équipements assistés. Si l'on se fonde sur l'exemple américain, ce marché devrait enregistrer une croissance considérable au cours des prochaines années.

En décembre 2011, la Commission européenne a lancé une consultation publique de dix semaines sur les mesures envisageables pour améliorer l'accessibilité en Europe (IP/11/1533). Les résultats de cette consultation seront utilisés par la Commission dans l'élaboration d'un acte législatif sur l'accessibilité, comprenant une évaluation approfondie de l'incidence des différentes options stratégiques. La Commission envisage de présenter une proposition au cours de l'année 2013.

La Rédaction

14 morts et huit blessés graves dans un incendie dans une entreprise de l’organisation CARITAS

2012.11.27.incendie-atelier-caritas-allemagneConsidéré déjà par beaucoup comme le plus grave accident parvenu au Bade-Wurtemberg depuis 40 ans, cet incendie aura ravagé en 30 minutes un bâtiment situé plein cœur de la Forêt-Noire à Titisee-Neustadt.

Un bâtiment qui abritait un atelier de l'organisation catholique CARITAS et dans lequel travailler des personnes handicapées.

Si à l'heure à actuel les raisons du drame ne sont pas encore identifiées a précisé Alexander WIDMAIER, un des responsables des pompiers, la cause pourrait être explosion produite où étaient stockés des produits chimiques.

À l'heure actuelle alors que toutes les victimes n'ont pas été identifiées le bilan est lui très lourd avec 14 morts et huit blessés graves.

La découverte d'autres victimes était néanmoins exclue hier. « Le bâtiment est vide, il n'y a plus de morts », a déclaré un porte-parole de la police, Marco TROLL.

Des victimes choquées par les flammes

Un incendie qui aurait selon un des responsables des pompiers aurait débuté peu avant 14 h locales la fumée s'est répandue "très rapidement et massivement qui sera la cause des décès ou des blessés" a-t-il expliqué. Les hommes du feu qui auront après leur arrivée munie de masques respiratoires ont alors engagé une spectaculaire opération de sauvetage afin de venir en aide à 50 personnes qui appelaient à l'aide depuis les fenêtres et qui ont pu être sauvées.

D'autres qui s'était enfui loin du bâtiment avant l'arrivée, des secours ont reçu le soutien d'une cellule psychologique forte de 25 personnes a été envoyée sur place pour réconforter les rescapés qui, en raison de leur handicap, ne pouvaient réagir de manière rationnelle.

Certains ayant été pris de panique à la vue des flammes. Une opération qui aura nécessité au final près de 300 pompiers et secouristes ainsi que deux hélicoptères ont été mobilisés par cette opération maîtrisant l'incendie en 30 minutes et éteint en une heure.

Le maire de Titisee-Neustadt, Armin HINTERSEH, qui à lui exprimer son incompréhension face à tel incendie a souligné que le bâtiment de trois étages, occupé par Caritas depuis cinq ou six ans, était de construction relativement récente et conforme, en principe, e aux normes anti-incendie. « C'est bouleversant. Nous devons découvrir à présent ce qui s'est passé », a-t-il notamment déclaré à la télévision allemande.

Il préparait les décorations de Noël

Selon l'association Caritas organisation caritative catholique, cet atelier employait 120 personnes environ handicapées mentales et physiques, âgées de 20 à 65 ans, pour des travaux de menuiserie, d'assemblage de pièces métalliques et électriques pour plusieurs entreprises de la région.

À cette époque de l'année, ils fabriquaient notamment des objets décoratifs en bois pour les marchés de Noël. En Allemagne, quelque 559 000 personnes sont employées par l'organisation dans plus de 24 500 sites différents.

L'organisation qui a fait part de « sa grande tristesse ». « Nous savons que les collègues sur place vont tout faire pour déterminer les causes de cet événement terrible », a souligné le président de Caritas, Peter NEHER, dans un communiqué.

Pour le ministre-président du Bade-Wurtemberg, Winfried KRETSCHMANN, qui s'est rendu sur le lieu de la catastrophe en hélicoptère depuis Stuttgart celui-ci, a souhaité exprimer sa compassion et transmettre un message de condoléances de la chancelière Angela MERKEL qui s'est déclarée « bouleversée » avec qui il discute au téléphone selon.

La Rédaction