Anne mobilise l'opinion autour d'une loi injuste la plongeant dans la précarité. Anne est déficiente visuelle depuis l'enfance. Aujourd'hui adulte, elle fait face à des soucis indirectement liés à sa condition et se retrouve prise à la gorge par une loi qui mène actuellement sa vie au désastre. Dans cette tribune libre, elle ne demande pas à ce qu'on retire l'impôt sur les grandes fortunes, bien loin de là. Elle demande à pouvoir cumuler deux petits pécules qui représentent ses seules ressources : l'AAH et l'ASS pour les personnes ayant épuisé en intégralité leurs allocations chômage. Elle souhaite s'exprimer sur ce sujet et tenter de mobiliser d'autres personnes handicapées à qui on retire ce droit au cumul.
A quelques jours du lancement officielle de la campagne des élections européenne et près deux ans après l’élection du président Emmanuel MACRON. L’association APF France Handicap à lancé le 7 mai dernier sa caravane pour faire valoir les droits des personnes handicapées et obtenir des signatures à leur pétition.qui doit arriver le 14 mai à Paris ou une lettre sera remis au chef de l’État. Le Président de l’association Alain ROCHON a lui présenté la 2é édition du baromètre de la confiance édité par l'Ifop sur la colère des français en situation de handicap dont 89 % (85 % en 2018) ne font plus confiance au Chef de l’État deux ans après son élection. Un avis qui monte a 90 % pour lutter contre la pauvreté ! En résumé une véritable descente aux enfers !!!
Jacques TOUBON a présenté le 17 janvier dernier, son rapport intitulé « dématérialisation et inégalités d’accès aux services publics », un rapport dans lequel il expose notamment ces craintes pour des milliers de français qui n’ont pas accès à internet comme dans les zones blanches, près 541 communes, ou qui n’ont pas d’ordinateur. Le défenseurs des droits. Une situation auquel il convient de remédier alors a contrario une majorité de Français s’accorde a reconnaitre le bienfondé de cette nouvelle offre qui permet notamment une plus grande réactivité…
Comme chaque année, l’ODAS décortique et analyse l’évolution des dépenses sociales et médico-sociales des départements avec le concours d’un échantillon représentatif de 49 départements. Après une année 2021 atypique l’année 2022 témoigne de tendances très contrastées. Car au-delà de la hausse de 2,7 % -qui correspond à la fois à la dépense réelle des collectivités et à leur "charge nette", une fois défalquées les dotations de l'Etat-, de nombreux postes de dépenses ont connu une accélération plus marquée. Des dépenses d’un niveau équivalent voire supérieur à celui de l’inflation dans trois domaines, selon le dernier rapport l’ODAS.
Après avoir été repoussé, a causé d’un remaniement ministériel sans être celui-ci que l’on attendait. Édouard PHILIPPE aura réuni pour la 2e fois les ministres autour de lui autour de la question du handicap avec pour engagement « Gardons le cap, changeons le quotidien ». Annonçant à cette occasion une dizaine de mesures autour deux axes principaux le respect des droits et de la simplification administrative. Des mesures qui si pour certains sont nouvelle avait déjà été annoncé depuis plusieurs mois et qui majoritairement loin de satisfaire les associations.
Il y a quatorze ans aujourd’hui le Parlement voté la reforme pour l’égalité des droits et des chances, près de 14 ans après, le bilan reste pour le moins tres mitigé avec trois points noirs de la prise en charge du handicap, des revenus et de l’accessibilité. A laquelle s’ajoute celle de l’éducation et de l’emploi et taux de chômage de 22.5 %. Une loi dont les associations représentatives des personnes handicapées et les associations gestionnaires sont loin d’être satisfaite alertant le gouvernement sur des droits fondamentaux toujours pas respectés. Et le prétendu mea-culpa du Président MACRON lors de son débat devant 1000 jeunes le 7 février dernier, qui devait « de faire du handicap la priorité de son quinquennat, sont loin d’avoir convaincu. 2019 qui sera marqué par deux événements la conférence nationale du handicap et la remise du rapport de l’ONU en mars prochain.
Un après son élection le moins que l'on puisse dire, c’est que les Français restent prudents comme le démontre un sondage publié par Harris Interactive le 4 mai dernier. Des Français entre qui se situe scepticisme et espoir. Le handicap pourtant promis comme une priorité de son quinquennat, une promesse renouvelée dans ces termes lors du discours du Premier ministre Édouard PHILIPPE, lors du premier Comité interministériel du handicap, le 20 septembre 2017. Des associations et collectif associatifs, un an après ces promesses comme mensongère. Alors quand est-il exactement ?
Le 13 septembre dernier, Emmanuel MACRON a officiellement "déclaré la guerre", en présentant son plan voué à limiter, voire à éradiquer la précarité. Il a clamé haut et fort, vouloir "lancer un combat neuf"... pour "ne plus oublier personne". Cette révélation, après avoir été dépeint comme "le président des riches", a peut-être pour but de donner corps à son souhait de renouer avec le reste des Français. Il est apparu ce jour comme un éventuel « président des pauvres ». Et pour ce qui concerne les classes moyennes ? Chaque chose en son temps...
La présidente de l’association Handi-Sociale, Odile MAURIN à Toulouse serait-elle en passe de devenir le gilet jaune du handicap ? A croire cette nouvelle action en prenant d’assaut les pistes de l'aéroport de Toulouse-Blagnac et en interrompant le trafic pendant environ 1 h 15 par 15 militants dont 6 en fauteuil et des gilets jaunes. Une nouvelle action pour laquelle Handi-social avait annoncées afin de dénoncer la régression permanente des droits des personnes handicapées et pour le respect de la convention ONU des droits des personnes handicapées, par le gouvernement et le président Emmanuel MACRON.
Fin février, l’Unapei est revenu sur les nombreuses conséquences dont semble être à l’origine les nouveaux formulaires de la CAF de déclaration de ressources. Une situation dont l’association s'est alerté à la suite de nombreuse plainte des familles. Des déclarations qui auraient entrainé des pertes de revenus injustifiées pour de nombreuses familles soient pour l’AAH mais aussi d’allocations logement ou encore de primes d’activité. Une situation dont la caisse nationale d’allocation familiale annonce que celle-ci devrait prochainement avoir trouvé une réponse avec une nouvelle procédure.
La commission des Affaires sociales à examiner ce 9 mai 2018, la proposition de loi de Philippe BERTA du groupe Mouvement Démocrate et apparentés, présenté le 17 mai en séance publique, relative à la prestation de compensation du handicap (PCH). Un texte, avec deux objectifs celui de la suppression de la barrière d’âge de 75 ans, mais aussi de réduire le reste à charge des bénéficiaires. Un texte voté adopté à l’unanimité, preuve selon le député du Gard, de l’urgence qu’il y a à proposer des dispositifs d’amélioration de cette prestation ». À se demander pourquoi le combat pour la suppression de la prise en compte des revenus du conjoint pour l’A.A.H. a lui était rejeté par l’Assemblée nationale.
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie « Minima sociaux et prestations sociales 2018 ». Cet ouvrage de référence offre un panorama complet des différents dispositifs permettant d’assurer la redistribution en faveur des ménages les plus modestes. L’édition 2018 propose des études sur les conditions de vie et de logement, l’emploi, l’accompagnement et l’insertion, les revenus, la santé et les trajectoires des bénéficiaires de minima sociaux. L’ouvrage présente, en outre, les barèmes en vigueur à ce jour et des données statistiques recueillies jusqu’en 2016.
Initialement prévus pour le 9 octobre dernier puis, finalement annulé pour cause de remaniement ministériel, le 2e Comité interministériel du handicap se réunira finalement le jeudi 25 octobre 2018 au matin autour d'Édouard Philippe et de Sophie CLUZEL maintenu dans ces fonctions de Secrétaire d’État en charge du handicap. Un comité qui devrait se réduire une fois de plus a rendez-vous d’annonce, avec selon la Secrétaire d’État Sophie CLUZEL sous l’angle « la simplification et l'amélioration de la vie des personnes handicapées » notamment dans le domaine de l’emploi et des démarches administratives mais aussi de l’école.
Se plaignant à juste titre de n’être que rarement entendues, les personnes dites handicapées sont les premières à vouloir débattre de leur situation et des causes qui en sont à l’origine. En témoignent leurs nombreux engagements et leur assiduité dans les différentes commissions officielles, locales, départementales, régionales, et nationales. En témoignent aussi les innombrables propositions parfaitement réalistes, et parfois même trop modestes, énoncées par leurs Associations respectives. Le président de l’A Vincent ASSANTE, s ’interroge sur le « Grand débat ou Grande supercherie ? »
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) met à jour les données sur les effectifs nationaux et départementaux d’allocataires de la prime d’activité et de chacun des minima sociaux. Sont concernés à la fois les dépenses de l’allocation aux adultes handicapés égalent celles du RSA pour la première fois, en 2022. Des données qui actualise aussi les séries historiques sur les dépenses par minimum social, ainsi que les barèmes de ces prestations et les effectifs de la population couverte par certaines de ces prestations. Cette édition, qui intègre les données de l’année 2022, est publiée sur l’espace Open data du site internet de la DREES.
Alors que la France connaît depuis cinq mois un mouvement social d’ampleur nationale, le plus important depuis mai 1968 qui a obligé les politiques à réfléchir à nouveau sur la solidarité et la politique sociale. Le chantier reste ouvert et les Français attendent maintenant les déclarations d’Emmanuel MACRON venant clôturer le Grand Débat nationale. Des Français qui souhaitent voir leur pouvoir d’achat progresser et qui selon le dernier baromètre de la DREES, réalisé du 15 octobre au 1er décembre 2018* et qui sont « de plus en plus sensibles aux inégalités de revenus et s’opposent à la baisse des prestations sociales ».
Un peu plus d’un mois après l’échec de la tentative et le rejet par 114 voix contre 48, de l’Assemblée nationale de la création commission spéciale pour examiner ce texte, cosigné par quelque 80 députés issus de tous les groupes, y compris de la majorité LREM-MoDem. Une proposition présentée le 23 janvier 2018, par Marie-George BUFFET. Le 17 avril 2018, les sénateurs du groupe communistes et apparentés renouvellent la tentative au travers d’une proposition de loi N°434N°434composée de trois articles, visant à supprimer la prise en compte des revenus du conjoint dans la base de calcul de l'allocation aux adultes handicapés. Une mesure qui concernerait environ 250 000 bénéficiaires vivants en couple.
Fin 2016, 4,15 millions de personnes perçoivent un minimum social en France. Hors allocation temporaire d’attente (ATA) et allocation pour demandeur d’asile (ADA), le nombre d’allocataires diminue pour la première fois depuis la crise avec -1,8 % en un an, soit 76 000 allocataires de moins. Cette évolution tient surtout au nombre d’allocataires du RSA qui diminue de 4,3 % en 2016, poursuivit en 2017 (-0,5 %). Une diminution qui a contrario comme l'indique la DREES dans cette étude, ne concerne pas les allocataires de l’AAH et qui progresse même +2.6 % et reste le 2e minimum social derrière le RSA avec 1.13 million de bénéficiaire fin 2017.