Affaire Vincent LAMBERT : Le Défenseur des droits refuse de trancher et rejette la demande des parents
Après l’annonce la semaine dernière du Dr Vincent SANCHEZ du CHU de REIMS d’annoncer sa décision de mettre fin l’arrêt « des traitements et la sédation profonde et continue » dans la semaine du 20 Mai. Vivianne et Pierre LAMBERT la mère et ses avocats avaient annoncées avoir saisi le défenseur des droits et le Comité de l’ONU compétent pour les droits des personnes handicapées. Le défenseur des droits Jacques TOUBON a annoncé qu’il « ne lui appartenait pas de trancher » rappelant que sa décision ne pouvait avoir « d’effet suspensif » et que « plusieurs juridictions avaient rendues des décisions ». Les parents qui ont lancé un appel a manifesté ce dimanche devant le CHU de Reims afin d'empêcher ce qu’il considère « comme un crime » c’est-à-dire l'arrêt programmé des traitements.
Affaire Vincent LAMBERT : le Dr Vincent SANCHEZ du CHU de REIMS déclenche l'arrêt des soins
Après l'email envoyé la semaine dernière par le Dr SANCHEZ annonçant la fin "l'arrêt des traitements" et de "la sédation profonde et continue" a commencé cette procédure depuis ce matin comme il l'avait indiqué. Les parents qui avaient appelé ce dimanche avec l'association "Je soutiens Vincent" réunissant une centaine de personnes. Après une visite ce matin à son fils, Vivianne, a affirmé parlant des médecin « C'est une honte, un scandale absolu, ce sont c'est des monstres ! des monstres ! des nazis, il mérite...». Leurs avocats qui annonçait faire avoir engagé trois recours notamment devant la cour d'appel, et une procédure d'urgence devant la cour européenne des droits de l'homme, qui annonce le rejet de la procédure. Une affaire qui malheureusement prend désormais une tournure politique.
Alain COCQ demande le droit de mourir dans la dignité, un droit que politique et que le corps médical lui refuse…
Âgé en janvier prochain de 58, Alain COCQ tres actif dans le secteur associatif des personnes en situation de handicap est atteint depuis plusieurs 'un handicap lourd depuis longtemps entrainant de grandes souffrances physiques et aussi psychologiques. Des souffrances que les plus puissants n’arrive plus a traité. Après un refus de l’Élysée Emmanuel MACRON ayant ne pas situé au-dessus des lois, « je ne suis pas en mesure d'accéder à votre demande », Après Ce dernier a été finalement hospitalisé. Le cas d'Alain COCQ relance la controverse sur la fin de vie, à l'image de l'affaire Vincent Lambert, un infirmier en état végétatif décédé en juillet 2019 après une sédation profonde voulue par des médecins et son épouse mais à laquelle ses parents continuent à s'opposer devant la justice.
Après neuf jour d’arrêt des traitement Vincent LAMBERT est décédé ce matin à 8h24 au CHU de Reims
Vincent LAMBERT sera donc décédé après une bataille judiciaire et familiale qui aura durée plus de dix ans. L’homme âgé de 43 ans après un accident de voiture en 2008 et depuis cette date dans un état « végétatif », est décédé entourer pour la première par sa famille a 8h24 ce matin, neuf jours après l’arrêt des traitement mise en œuvre par le Dr. Vincent SANCHEZ du CHU de Reims. C’est une bataille familiale et d’un long feuilleton juridique, médiatique et politique, avec en arrière-plan permanent, la question de la légalisation de l’euthanasie. Une question pour lequel les Français avait répondu dans un sondage IFOP de décembre 2017 selon lequel 89 % des Français se déclarent favorable à l’euthanasie.
Handicap et mort
Il sera question de la mort à laquelle sont évidemment confrontées, comme tout un chacun, les personnes en situation de handicap, mais aussi de la manière dont les familles, les professionnels et les institutions peuvent être impactés par la mort. Handicap et mort, ce thème est encore, à double titre, tabou. Il sera question des fantasmes de mort, voire des désirs de mort, que peut mobiliser le handicap, ainsi que des fantasmes que la confrontation à la mort peut générer dans les contextes de handicap.
L’appel des soignants aux députés : « Protégez les personnes les plus vulnérables et les valeurs du soin ! »
Après l’étude et le vote en commission, l’Assemblée nationale étudie actuellement le projet de loi sur la fin de vie débute ce lundi. Un monde médical dont plusieurs organisations de soignants appellent les à entendre leur voix, et à ne pas adopter un texte qui, en l’état, bouleverserait en profondeur la pratique médicale. Ce projet de loi s'inscrit dans un contexte où plusieurs pays occidentaux ont déjà légiféré sur des questions similaires, reconnaissant le droit à l'euthanasie ou au suicide assisté sous certaines conditions strictes. La proposition de loi envisage notamment la création de maisons d'accompagnement pour les personnes en fin de vie et propose une aide à mourir pour les personnes atteintes d'une maladie incurable avec un pronostic vital engagé, tout en encadrant strictement l'utilisation de produits létaux.
Les parents de Vincent LAMBERT juge sa mort « désormais inéluctable » et des recours désormais impossible
Alors que Vincent LAMBERT entame la 8ème journée depuis l’arrêt de ces traitements mise en place le 2 juillet dernier par le Dr. Vincent SANCHEZ du CHU de Reims. Et après un ultime recours devant le tribunal administratif de Châlons-en-champagne rejetée par le juge. Viviane et Pierre LAMBERT et ses deux frères et sœurs David et Anne opposée a l’arrêt des soins ont jugée « la mort de Vincent est désormais inéluctable » dans un communiqué diffusé sur le site du comité de soutien.