Affaire Vincent LAMBERT : Le Défenseur des droits refuse de trancher et rejette la demande des parents
Après l’annonce la semaine dernière du Dr Vincent SANCHEZ du CHU de REIMS d’annoncer sa décision de mettre fin l’arrêt « des traitements et la sédation profonde et continue » dans la semaine du 20 Mai. Vivianne et Pierre LAMBERT la mère et ses avocats avaient annoncées avoir saisi le défenseur des droits et le Comité de l’ONU compétent pour les droits des personnes handicapées. Le défenseur des droits Jacques TOUBON a annoncé qu’il « ne lui appartenait pas de trancher » rappelant que sa décision ne pouvait avoir « d’effet suspensif » et que « plusieurs juridictions avaient rendues des décisions ». Les parents qui ont lancé un appel a manifesté ce dimanche devant le CHU de Reims afin d'empêcher ce qu’il considère « comme un crime » c’est-à-dire l'arrêt programmé des traitements.
Affaire Vincent LAMBERT : le Dr Vincent SANCHEZ du CHU de REIMS déclenche l'arrêt des soins
Après l'email envoyé la semaine dernière par le Dr SANCHEZ annonçant la fin "l'arrêt des traitements" et de "la sédation profonde et continue" a commencé cette procédure depuis ce matin comme il l'avait indiqué. Les parents qui avaient appelé ce dimanche avec l'association "Je soutiens Vincent" réunissant une centaine de personnes. Après une visite ce matin à son fils, Vivianne, a affirmé parlant des médecin « C'est une honte, un scandale absolu, ce sont c'est des monstres ! des monstres ! des nazis, il mérite...». Leurs avocats qui annonçait faire avoir engagé trois recours notamment devant la cour d'appel, et une procédure d'urgence devant la cour européenne des droits de l'homme, qui annonce le rejet de la procédure. Une affaire qui malheureusement prend désormais une tournure politique.
Agnès BUZYN et Frédérique VIDAL lancent le 3ème plan national 2018-2022 et l’ambition d’un traitement pour tous
Après le plan autisme lancé en grand pompe et dont le contenu a pu décevoir en partie les associations. La ministre des Solidarités et de la Santé Agnès BUZYN et la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique VIDAL, ont lancé officiellement, après trois d’attente, à l’occasion des 2èmes rencontres des maladies rares, le 3e plan national 2018-2022. Un plan qui selon les ministres aura pour ambition de « partager l’innovation, un diagnostic et un traitement pour chacun ».
Agnès BUZYN reçoit le rapport de Dominique LIBAULT, sur le grand âge et la dépendance en vue d’une prochaine loi
La ministre des affaires sociale et de la santé Agnès BUZYN a reçu aujourd’hui Dominique LIBAULT, président du Haut conseil du financement de la protection sociale, qui a lui à présenter le rapport issu de la concertation sur la prise en charge des personnes âgées dépendantes. Un rapport intitulé Grand âge et autonomie, contenant près de 175 propositions provenant d’une concertation nationale s’appuyant sur des propositions élaborées avec les personnes et les acteurs concernés. Un rapport dont la FEHAP salue l’ambition des propositions contenues dans ce rapport, même si les syndicats ou les associations restent vigilants sur les mesures qui seront choisies par le gouvernement.
Agnès BUZYN, désigne le Pr. Frank BELLIVIER, à la délégation ministérielle à la santé mentale et à la psychiatrie.
Agnès BUZYN, ministre des Solidarités et de la Santé, a nommé le Professeur Frank BELLIVIER, délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie ce 10 avril 2019. L’homme qui aura pour mission, selon la ministre de déployer le plan santé mental et psychiatrie présentée le 28 juin 2018 Une tache délicate dans un contexte tendu et une réduction des budgets et du personnel dans le secteur pour Frank BELLIVIER, chef du département de psychiatrie et de médecine addictologique du groupe hospitalier Saint-Louis, Lariboisière et Fernand Widal à Paris et chercheur reconnu dans le domaine des troubles mentaux.
Assurance santé : augmentation de 7.6% des frais de santé en 2019 au niveau mondial et prévision de 2.5 % en France
Les coûts des prestations de soins de santé devraient augmenter significativement dans le monde en 2019, selon l’enquête réalisée par Willis Towers Watson. Les 300 assureurs leader mondiaux attribuent cette hausse au coût élevé de la technologie médicale ainsi qu’à la surconsommation et à la sur-prescription de services, tout en précisant que la flambée du prix des médicaments deviendra un facteur important au cours des cinq prochaines années. En France les mutuelles pourraient voir leurs prix progressé de 2.5 %. Une annonce qui intervient après le vote définitif le 5 décembre dernier du PLFSS 2019
Bébé né sans bras la pise de l’eau pollué mise en avant par la lanceuse d’alerte Emmanuelle AMAR
Le Remera, le registre des malformations en Rhône-Alpes, a publié il y a quelques jours sur son site un rapport d'étape. Celle-ci met met en évidence plusieurs hypothèses pour expliquer la naissance d'enfants malformés dans le secteur de Druillat entre 2009 et 2014. De son coté la présidente et lanceuse d’alerte Emmanuelle Amar, estime avec le groupe de travail qui s’est constitué autour d’elle établir un lien suspect avec l’eau courante une thèse rejeté les responsables locaux.
Collectif Je t’Aide : Un véritable plaidoyer pour « La santé des aidants, un enjeu de santé publique »
La santé des 11 millions d’aidants est un sujet qu’il est urgent d’aborder : le collectif Je t’Aide(1) lance ce plaidoyer pour interpeller les pouvoirs publics sur l’état de santé fragilisé des aidants, leur place dans le système de santé global et le manque de reconnaissance des aidants auprès des professionnels de santé. Un plaidoyer qui vise à rendre compte de l’impact de l’aide sur la santé, à mettre en place des stratégies de prévention et à développer une relation plus étroite avec les professionnels de santé. Vieillissement de la population, besoin d’accompagnement des personnes en situation de handicap, augmentation des maladies chroniques, développement de la chirurgie ambulatoire et de l’hospitalisation à domicile, … Tous ces indicateurs impliquent une place de plus en plus prépondérante pour les aidants et soulignent l’urgence de la prise en compte de leur rôle.
Compte provisoire de la protection sociale vers un retour du solde positif en 2017
Alors que le PLFSS est actuellement en cours de discussion au Parlement, la DREES revient sur le bilan de la Sécurité sociale dont elle annonce un solde provisoire de la protection sociale en 2017 a nouveau positif. En 2017, les deux tiers des Français sont favorables à des prélèvements progressifs pour financer la protection sociale, selon une enquête menée pour la première fois par la DREES, le HCFiPS et France Stratégie auprès de 1 500 personnes. Les revenus de remplacement (les pensions de retraites et les allocations chômage) devraient, selon eux, moins contribuer au financement de la protection sociale, et ceux du patrimoine davantage. A noter tout de même un repart à la hausse des prestations invalidités et des prestations familiales après deux ans stagnations.
Des associations expriment leurs inquiétudes face à décret portant atteinte aux patients vulnérables en psychiatrie.
Après une lettre ouverte, le 16 mai 2018 a la ministre des solidarités et de la Santé Agnès BUZYN dans lequel la présidente de l’UNAFAM exprime les craintes de l’association sur la disparition de cette discipline et la mise en œuvre d’un décret en date du 23 mai. Celui-ci autorisant les traitements de données à caractère personnel relatif au suivi des personnes en soins psychiatriques sans consentement. Trois grandes associations, ADESM, la FNAPSY et l’UNAFAM viennent dans un communiqué commun « faire part de leur font part de leur grande inquiétude », supprimant de fait « le secret médical ».
Dialyse : la FHP et la FEHAP déplorent la poursuite du rabot tarifaire
La FHP et la FEHAP déplorent le maintien pour la dialyse d’une politique de baisse des tarifs ainsi que l’introduction, sans concertation ni préparation suffisante, d’un nouveau forfait applicable au 1er mars 2019. A cette date, ni le cahier des charges ni le montant de ce forfait n’ont encore été précisés par le ministère. Les deux fédérations estimant dans un communiqué que ce forfait « doit faire l’objet d’une étude d’impact médico-économique préalable conduite avec l’ensemble des professionnels de santé afin d’encourager leur adhésion ».
Enfant handicapé par la Dépakine l’état pourrait assumer l’indemnisation dans un premier temps ?
Alors que les boites de Dépakine affichent un sigle d’avertissement sur les dangers qu’ils comportent pour les femmes enceinte. Un excès de zèle dénoncé par le Comité National de l’Épilepsie. La ministre de la Santé Agnès BUZYN interrogé sur France Inter au sujet de la Dépakine de Sanofi et d'autres médicaments responsables depuis 1967, a reconnu que l’heure était désormais à l’heure des négociations entre l'État et Sanofi Aventis.
Enquête santé européenne : 20 000 personnes interrogées dans toute la France, d’avril à décembre 2019
Alors que les élections européennes auront lieu en France le 25 mai prochain, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) du ministère des Solidarités et de la Santé et l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (IRDES) réalisent en collaboration une grande enquête statistique sur la santé des Français. Une enquête réalisé tous les six ans et dont celle-ci sera la troisième édition et aura lieu dans toute la France d’avril à décembre 2019.
Implantation d'un organe respiratoire artificiel auprès de 12 malades à l'hôpital Avicenne de Bobigny
En 2017, ils auront été 23 828 personnes avoir eu besoin d’une greffe. Un chiffre toujours en augmentation de près de 5 % par rapport à 2016. Si le rein représente l’organe le plus transplanté, le poumon arrive en troisième position. Un organe néanmoins qui se fait rare. La réussite de cette implantation par le Pr. Emmanuel MARTINOD de chirurgie thoracique à l’hôpital Avicenne, et Éric VICAUT, Pr. de recherche clinique à l’hôpital Lariboisière, représente un véritable espoir et surtout une première mondiale saluée par toute la communauté scientifique.
Journées de solidarités vers une deuxième journée ? Comment et pour qui seront destiné les sommes récoltées ?
Mise en place après la canicule de 2003 qui avait fait 15 000 morts, cette journée de solidarité pour les salariés de travail non rémunéré et destinées à financer la prise en charge des personnes âgées et handicapées. Une journée qui n’a jamais véritablement fait l’unanimité tant à gauche qu’à droite, mais auquel les Français semblent avoir accepté. Modifié à plusieurs reprises notamment, en 2008, qui permet aux entreprises de fixer elle-même cette journée librement. Une journée qui, en 2017, avait rapporté selon CNSA près 2.37Mds€ en 2018, la somme devrait avoisiner 2,42Mds€. La mise en place d’une deuxième journée restant « une piste possible » pour Emmanuel MACRON.
l’AFM et les associations salue sa mise en place, mais dénonce la faiblesse du 3e plan nationale des maladies rares
Présentés hier matin et attendus par les nombreux acteurs le 3e Plan National Maladies Rares (PNMR3), ne sera finalement porté que par les ministères de la Recherche et de la Santé. Un regret pour les associations et notamment l’AFM qui estime qu’un « regroupement inter-ministérialité était nécessaire pour faire face aux nombreux enjeux auxquels sont confrontées les maladies rares ». Des associations qui saluent dans leur ensemble sa mise en place, mais qui comme L’AFM-Téléthon estiment qu’il n’est pas à la hauteur des enjeux de l’innovation thérapeutique et de son accès pour toutes les maladies rares.
L’ANSM autorise l’expérimentation du Cannabis a usage thérapeutique en France
Demandé depuis longtemps par de nombreux patients et par des membres du corps médicale de plus en plus nombreux. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) avait ouvert en 2018 une commission d’enquête. Un groupe d’expert qui avait pour mission d'évaluer la pertinence et la faisabilité de la mise à disposition du cannabis et qui a présenté ces conclusions le 28 juin dernier. l'ANSM qui a décidé ce 11 juillet de suivre les recommandations. L’agence et le ministère des solidarités et de la santé engagent dès à présent les travaux nécessaires à la mise en place de l’expérimentation.
L’APESAC dénonce le rejet d'indemnisation de la part de SANOFI au victime de la Dépakine
Si l’indemnisation des victimes de la Dépakine, votée par le parlement en novembre 2016, ne fait plus aucune doute, le laboratoire bien décidé à défendre ces actionnaires se refuse tout simplement de prendre sa part de responsabilité sur les premiers avis d'indemnisation envoyés par l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux (ONIAM). Rejetant ainsi l’annonce faite par Agnès BUZYN Ministre de la Santé le 11 décembre dernier. Une situation prévisible selon l'APESAC mais jugée comme un « déni de sa responsabilité, ajoutant chaque jour le mépris à l’indécence », par sa présidente Marine MARTIN.
La FNO dénoncent le nombre d’étudiants en 1ère année d’orthophonie un effort jugé « encore très insuffisant »
La Fédération nationale des orthophonistes (FNO) reconnait un « effort », a la publication de l’arrêté du 25 avril fixant le nombre d’étudiants à être admis en première année d’études d’orthophonie en septembre 2019, quelle juge « encore très insuffisant ». Ils seront ainsi selon ce nouvelle arrêté 905 étudiants à débuter leur cursus d’études d’orthophonie dans les 21 centres de formation (avec une ouverture à Rennes) répartis dans les différentes régions de métropole lors de la rentrée pour l'année universitaire 2019-2020. Une évolution de 31 places supplémentaires par rapport à la rentrée 2018 pour laquelle 874 places étaient disponibles.
La FNO déplore un accès aux soins encore plus fragilisé à cause de quotas non respectés…
Alors que bon nombre de jeune adolescent ont encore rencontrer cette année de nombreuses difficultés à l’occasion du bac ou des brevets souffrant de dyslexique la Fédération Nationale des Orthophonistes (FNO) met en garde la ministre de la santé concernant les admissions à l’enseignement d’orthophonie (rentrée 2018) au Centre de Formation Universitaire en Orthophonie (CFUO) de Toulouse, marquées par l’absence de liste complémentaire.