Dans un communiqué l’Élysée vient d’annoncer officiellement le souhait du Président de la République Emmanuel Macron d'accueillir en France, en 2019, la sixieme conférence du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme après le Canada en 2016. La France qui l’un des premiers financeurs de ce fond, dont l'objectif est de récolter de nouveaux fonds et de mobiliser le plus grand nombre d'acteurs possibles pour mieux prévenir et éradiquer ces pandémies.
Après l’annonce d’un plan en janvier dernier au Congrès de l’Encéphale et des nombreuses craintes exprimées. La ministre de la Santé Agnès BUZYN a présenté lors du 1er Comité Stratégique de la Santé Mentale et de la psychiatrie (CSSMP), le 28 juin dernier à Paris au foyer de vie Camille CLAUDEL, au côté de Sophie CLUZEL, la secrétaire d’État en charge du handicap, sa feuille de route en 37 mesures, pour la psychiatrie avec trois axes principaux la prévention « dès le plus jeune âge » et « déstigmatiser la maladie psychique ».
Souvent critiqué, parfois il vrai par des comportements inadmissibles comme sur l’autisme ou d’épilepsie. La psychiatrie est devenue depuis quelques années le parent pauvre de la médecine. Une pratique qui pourtant a toute sa place dans la médecine moderne. Une « discipline à soutenir » telle est l’appel de cette lettre ouverte signé par la présidente de l’UNAFAM Béatrice BORREL. Une lettre qui interpelle la ministre, sur la crainte de l’association sur la disparition de cette discipline, mais aussi sur le décret relatif aux domaines d’intervention, aux conditions et aux règles s’appliquant à l’infirmier exerçant en pratique avancée.
Le Journal officiel a publié le 23 mai dernier les quatre articles de la loi LOI n° 2019-485 visant à favoriser la reconnaissance des proches aidants. Avec la création d’un congé de proche aidant mais qui ne sera pas indemnisé, contrairement à ce que prévoyait la proposition initiale. Des mesures destinées à faciliter la conciliation entre la vie professionnelle et la vie personnelle des salariés proches aidants doivent faire l’objet des négociations de branches. Un abondement spécifique du compte personnel de formation peut être prévu pour les salariés proches aidants (en application d’un accord d’entreprise ou de branche) Ou encore dans son article 4 la création d’un dossier médical partagé de la personne aidée comporte des informations sur le proche aidant. Des mesures qui entrerons officiellement en vigueur a partir du 23 novembre 2019.
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) du ministère des Solidarités et de la Santé et l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) réalisent en collaboration une grande enquête statistique sur la santé dans tous les départements d’outre-mer (Dom), à partir du 8 juillet et jusqu’en décembre 2019 et concernera 10 000 personnes. Depuis avril et jusqu’à décembre une enquête concerne elle métropole avec 20 000 personnes également tiré au sort par l’Insee.
La commission des affaires sociales de l'Assemblée Nationale, présidé par Mme Brigitte BOURGUIGNON ont décidé de maintenir, contre l'avis du gouvernement, un amendement, proposé par le collectif France Assos Santé dans le cadre de l'examen du projet de loi relatif à l'organisation et à la transformation du système de santé. Un amendement dont l’objectif est selon le collectif vise à garantir à tous l'accès à un médecin traitant, y compris dans les territoires sous dotés. Le collectif qui se félicite du vote des députés, appel le gouvernement à ne pas « sacrifier un amendement qui se préoccupe enfin de la question de l'accès aux soins sur les territoires ».
Si certains continue à faire croire à la solution miracle pour lutter contre les douleurs chroniques, beaucoup n’ont d’autre choix que de la supporter. Soit par manque d’efficacité des médicaments, soit aussi par un manque de mobilisation de l’opinion publique, du corps médical parfois et surtout une absence de prise en compte des politiques. Une situation qui à conduit le collectif Stop douleur, à interpeller dans une pétition qui a réunie prés 6 270 signatures, la ministre de la santé Agnès BUZYN.
Si ce plan ne contient aucun des éléments clés de transformation, d’adaptation de notre système de santé au nouvel environnement démographique, épidémiologique et technologique, c’est un formidable exemple d’autisme étatique et d’incapacité à tirer les leçons des échecs des dernières lois de santé.
Quelques jours après l'annonce du rapport de l’Agence Sanitaire France précisant dans un communiqué que « l'analyse statistique ne met pas en évidence un excès de cas par rapport à la moyenne nationale, et Santé publique France n'avait pas identifié une exposition commune à la survenue de ces malformations ». Des cas jugés concernant l’Ain comme « conforme à la moyenne nationale ». Une réponse qui ne semble pas satisfaire le président de la région Laurent WAUQUIEZ, qui se dit « Préoccupé par de multiples cas de malformations de nouveau-nés dans l’Ain ».
Le président de la République a présenté ce 13 septembre au Musée de l'Homme à Paris sa politique relative à la prévention et à la lutte contre la pauvreté d’un montant de 8.5Mds€ sur quatre ans comptant cinq objectifs. Équivalent ainsi à moins de 1000€ par personne pour les 8.8 millions de Français vivant sous le seuil de pauvreté. Emmanuel MACRON qui dans un discours de près 1 h 30 aura surtout tenté de gommer l’image d’un « président des riches », appelant « toutes les forces de la Nation à se mobiliser ».
Le gouvernement va-t-il donc finalement imposer les efforts demandés par l’ancien gouvernement à destination des professionnels du secteur de l’aide à domicile et auquel il aura renoncé ? C’est que souhaite la Fédération des Prestataires de Santé à Domicile (PSAD) et son président Charles-Henri des VILLETTES, à la suite des mesures envisagées, par le gouvernement, au titre des articles 40 et 41 du PLFSS pour 2018. Une inquiétude fondée essentiellement sur l’article 41 qui prévoit « Une clause de régulation de la dépense très proche de celle d’ores et déjà employée pour le médicament : une régulation par le taux », selon Charles-Henri des Villettes.
Il semblerait que malgré ces affirmations encore récentes dans le parisien Mme Sophie CLUZEL ne soit pas si attentive aux préoccupations de la vie quotidienne des personnes handicapées. Ou alors uniquement pour les questions venant de la majorité. Déposé le 11 octobre 2018, le Sénateur martiniquais reste sept mois plus tard toujours sans aucune réponse suite à l’évolution de l'éligibilité à la prestation de compensation du handicap pour les handicapés visuels. Ce dernier avait en effet attiré l'attention des Ministres sur la situation des personnes âgées de plus de 60 ans dont le handicap visuel ne pouvant être reconnu au titre de la prestation de compensation du handicap (PCH).
Après avoir lancé il y a quelques semaines un appel, sur le réseau Hello Association, aux dons pour leurs deux enfants atteints de la maladie rare neurodégénérative appelé SanFilippo type B, celui-ci compte à ce jour 570 822 € soit près de 14 % de la somme nécessaire. 4M€ est nécessaire pour pouvoir financer un nouvel essai clinique. Une cause qui a mobilisé un village tout entier à Luzarches (Val-d’Oise), ou une marche solidaire a été organisée ce dimanche afin de récolter des fonds.
Alors que le collectif inter-urgence et les syndicats mais aussi l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF), sont aujourd’hui dans la rue. France Assos Santé annonce sa solidarité avec les urgentistes et appelle les pouvoirs publics à pallier le manque d’effectifs et de moyens. L’association qui se joint pour demander à « ce que tout soit mis en œuvre pour lutter contre les déserts médicaux. Pour faire baisser la charge sur les urgences ». Son président Alain-Michel CERETTI insistant sur la nécessité de « rendre à nouveau accessibles la médecine de ville et la médecine de garde, partout et pour tous ».
A la suite du vote de la loi 2019-222 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice, les associations comme l’UNAFAM, FNPYS ou Argos 2001 ont dans un communiqué commun dénoncé la disparition programmé par les articles 102 et 109 des magistrats siégeant dans les Commissions Départementales des Soins Psychiatriques (CDSP). Une décision jugée comme « un coup porté à la démocratie sanitaire ! » et pour lequel les associations de patients et leurs familles s’insurgent contre cette modification qui met selon elles « en péril le droit à l’impartialité des patients en soins sans consentement ».
Alors qu'Agnès BUZYN a présenté sa feuille de route et installé le nouveau comité stratégique pour la santé mentale et la psychiatrie (CSSMP) le 28 juin dernier. Les syndicats hospitaliers publics dénoncent à la fois la composition de celui-ci mais aussi les 37 mesures contenues dans la feuille de route. Un mal-être d’une profession dont une étude concernant la santé mentale et le bien-être des étudiants en santé pointe un malaise évident parmi cette population qui s’est engagée dans des études très longues, hypersélectives et souvent épuisantes.
Contrainte de réagir après plus de deux mois de crise des urgences hospitalières et la manifestation du 6 juin. La ministre de la Santé Agnès BUZYN a promis jeudi une "stratégie d'ensemble". Une promesse, après les critiques sur les arrêts maladie de protestation pris par des soignants, qui ne semble pas convaincu ! Le ton ne cesse de se durcir dans le monde de urgences avec d’autres en arrêt maladie à Paris a l’Hôpital Saint-Antoine et un appel a manifesté demain 11 juin partout en France. Un appel lancé par la désormais association nationale des collectifs Inter-Urgences auxquels s’est joint l’intersyndicale CGT-FO-Sud santé CFE-CGT ainsi que l’Association médecins urgentistes Français.
Une nouvelle fois deux ans après la mobilisation de septembre 2016 contre le projet de transfert du financement des cinq Instituts nationaux de jeunes sourds et de jeunes aveugles (INJ) aux Agences régionales de santé. L’intersyndicale et l’association des Parents et Amis des instituts nationaux (INJA et INJS), réitère leur opposition formelle à ce même projet que propose le rapport de l’IGAS/IGEN/IGAENR. Syndicat et association dénoncent l’absence d’une réelle concertation fondée sur un bilan beaucoup plus complet. Une opposition formulée dans une lettre ouverte adressée a la ministre des solidarités et de la santé, Agnès BUZYN, à la secrétaire d’État, Sophie CLUZEL et au ministre de l'Éducation nationale.
Alors que le nombre de séniors en perte d’autonomie ne cesse de progresser et que la France comptent 11 millions d'aidants accompagnent au quotidien un proche en situation de dépendance. Des hommes et femmes longtemps invisibles, ces derniers commencent enfin à être entendus. Ainsi Madame Agnès BUZYN, Ministre des Solidarités et de la Santé, a annoncé un congé rémunéré pour les aidants dès 2020. Une disposition qui va dans le bon sens, mais largement insuffisante pour aider les aidants. C'est pour mieux connaître les besoins et les attentes des aidants sur cette préoccupation quotidienne, et les impliquer dans le développement de nouveaux services innovants, que Medissimo, à lancé une grande consultation nationale.
Alors que depuis plusieurs années de nombreux médicament ne cesse d’être en rupture de stock. Un enjeu de santé publique qui préoccupe les français dans un sondage BVA publié en janvier 2019, mais aussi par une pétition lancé par une dizaine d’association et le rhumatologue Francis BERENBAUM. Une situation que dénonce s’aggrave selon France Assos Santé qui demande à la Ministre de la Santé Agnès BUZYN, des mesures en « urgence des mesures fermes et concrètes » dans un communiqué. Une situation pour lequel Agnès BUZYN annonce le lancement d’une « feuille de route regroupées en 4 axes » et qui pourra faire fera « l’objet d’enrichissement de la part des acteurs concernés d’ici septembre prochain » a telle précisé.