D'où vient cette colère qui surgit lorsque, canne blanche à la main et accompagné d'un proche, je m'adresse à un inconnu pour obtenir une information et que celui-ci me répond en s'adressant à mon accompagnateur ? Pourquoi cela me fait-il autant bouillir intérieurement ? Je lui ai formulé une requête en le regardant dans les yeux, puisque je peux encore le faire, mais il répond en faisant comme si j'étais transparent, en m'éliminant de l'échange et cela me renvoie à quelque chose de profondément ancré en moi et m'irrite au plus haut point. Dois-je interpréter l'évitement d'échange de regards comme le début d'un phénomène de “déshumanisation” de la personne handicapée ? Ou est-ce simplement le fait que le handicap peut intimider ou repousser ? Est-ce encore une vue de l'esprit ?
Alors que 50 000 personnes c’étaient réunit en 2018 pour la 1ère édition de l'événement, dans 24 villes en métropoles et en Martinique. La Nuit du handicap renouvelle son opération le 15 juin prochain. Invitant une nouvelle fois partout en France, la population au cœur de cet événement. Celle de rassembler les personnes avec un handicap ou non pour une grande fête, gratuite, en pleines villes. Au programme : des apéros géants, des concerts, des démonstrations et initiations au pratique sportive (handisport et sport adapté), des jeux, animations, danses, et bien plus encore !
Selon une étude publiée aujourd'hui par la DREES et dirigée par Mélanie BÉRARDIER, à la fin 2011, 502 000 personnes de 60 ans ou plus vivant en établissement d'hébergement permanent perçoivent l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) ou l'aide sociale à l'hébergement (ASH) en France métropolitaine. Des bénéficiaires de l'APA en établissement ou de l'ASH dont les femmes représentent 73 %. En 2011, les dépenses brutes des départements pour ces deux aides s'élèvent à 4,2 milliards d'euros, soit 13 % de l'ensemble des dépenses brutes d'aide sociale des départements et 0,2 % du PIB.
Deux hommes dont l’un d’origine Algérienne vient d’être interpellé à la suite d’un viol et d’un vol sur une octogénaire handicapée, à La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Une interpellation annoncée par le parquet et le procureur de la république. Des situations et des agressions sur des personnes handicapées qui se multiplie comme en février à Clichy (Hauts-de-Seine) ou une personne de 95 ans avait elle aussi violée et frappée et délester de ses bijoux, chez elle. Situation confirmée par une étude de la Drees en juillet 2020.
En raison "d’un contexte actuel de circulation plus marquée du virus", le ministre de la Santé et de la Prévention, Aurélien ROUSSEAU, a annoncé que la campagne de vaccination contre le Covid-19 sera avancée de deux semaines. Initialement prévue le 17 octobre, elle débutera le 2 octobre prochain. Une injection du vaccin protège des complications et des formes les plus graves de la maladie. Même si pour les Français les confinements peuvent nous sembler de plus en plus loin, le covid-19, lui, circule toujours. En ce début d’automne, le nombre d’infections repart à la hausse.
La santé des 11 millions d’aidants est un sujet qu’il est urgent d’aborder : le collectif Je t’Aide(1) lance ce plaidoyer pour interpeller les pouvoirs publics sur l’état de santé fragilisé des aidants, leur place dans le système de santé global et le manque de reconnaissance des aidants auprès des professionnels de santé. Un plaidoyer qui vise à rendre compte de l’impact de l’aide sur la santé, à mettre en place des stratégies de prévention et à développer une relation plus étroite avec les professionnels de santé. Vieillissement de la population, besoin d’accompagnement des personnes en situation de handicap, augmentation des maladies chroniques, développement de la chirurgie ambulatoire et de l’hospitalisation à domicile, … Tous ces indicateurs impliquent une place de plus en plus prépondérante pour les aidants et soulignent l’urgence de la prise en compte de leur rôle.
Le secteur de la santé, des hôpitaux aux EHPAD, traverse aujourd'hui une crise majeure qui a commencé il y a déjà presque 20 ans. Cette crise trouve ses racines dans sa lointaine histoire, des Hôtel-Dieu aux congrégations qui géraient ces lieux avant l'émergence de la professionnalisation du secteur. Cette professionnalisation a progressivement entraîné tous les acteurs dans une exigence de qualité, tout à fait légitime, initiée et voulue tant par l'État, les professionnels, les usagers que les familles.
Jacques TOUBON a présenté le 17 janvier dernier, son rapport intitulé « dématérialisation et inégalités d’accès aux services publics », un rapport dans lequel il expose notamment ces craintes pour des milliers de français qui n’ont pas accès à internet comme dans les zones blanches, près 541 communes, ou qui n’ont pas d’ordinateur. Le défenseurs des droits. Une situation auquel il convient de remédier alors a contrario une majorité de Français s’accorde a reconnaitre le bienfondé de cette nouvelle offre qui permet notamment une plus grande réactivité…
Un guide pratique et dont 7ème édition parfaitement à jour pourra vous permettre de trouver bon nombre de réponse à toutes vos questions sur le sujet de la dépendance. L’auteur Anna DUBREUIL et d’autres professionnelles répondent à bon nombre question, pour lequel il parfois difficile d’avoir des réponses vu la complexité administrative. Parmi celle-ci, comment embaucher une aide à domicile ? Comment aménager son logement et bénéficier de la téléassistance ? Comment choisir l'établissement d'accueil le mieux adapté ? Quel est le coût d'un EHPAD ? Quelles sont les aides financières ? Quels congés pour aider un proche dépendant ? Quelle protection juridique pour une personne fragilisée ?
Alors que l’accompagnement des personnes handicapées, surtout vieillissante, demeure un problème en France dans sa gestion, celle-ci se retrouve notamment d’autant plus présente dans les départements ruraux. Une situation dans lequel se trouve le conseil départemental de la Dordogne. Un département dont les offres pour les personnes handicapées en établissements médico-sociaux pour personnes handicapées, ou en EHPAD et présente. Mais celle-ci comme le précise un rapport de la cours régional des comptes densément occupée, avec des listes d’attente relativement importantes. La CRC qui publié le 3 mars dernier son étude sur les réponses apportées par la MDPH 24. Deux contrôles sur l’accueil en EHPAD seront également publiés dans les prochains mois.
Alors que l’Assemblée nationale se penche actuellement sur le syndrome d'épuisement professionnel dans le cadre d’une mission d'information. la DREES, vient de publier un rapport sur les conditions de travail des professionnels soignant en EHPAD pour lequel elle a été contrainte de prendre aussi celle de la diversité des situations. Qu’il s’agisse de celle des métiers, que celle de la diversité des statuts des établissements, mais aussi diversité des organisations et des modes de fonctionnement. Une étude qui au-delà de ces différences, a voulu mettre en lumière la grande unité dans les témoignages des professionnels et de voir ainsi se dessiner les contours d’une identité professionnelle forte.
Lors de son intervention sur la Chaîne BFM.TV qui aura été pour le moins « chaude » ou il aura été bousculé dans ces retranchements par les deux journalistes Edwy PLENEL et Jean-Jacques BOURDIN, pour un premier bilan un an après son arrivée. Le Président de la République Emmanuel MACRON a jugé la piste d’une deuxième journée travaillée non payée ou « journée de solidarité active » comme une « piste intéressante ». Une deuxième journée qui elle contrairement à la première qui finance aussi le handicap, celle-ci ne concernerait uniquement que les personnes âgées.
Ce guide juridique et pratique apporte avec cette 4ème édition 2023-2024, des réponses concrètes aux questions que se posent les professionnels et les familles en matière de protection juridique des personnes majeures. Les professionnels du secteur social et médico-social, ainsi que le corps médical, trouveront là un éclairage précieux sur les personnes majeures protégées. En France, environ 713 700 majeurs sont placés sous tutelle ou curatelle, selon les dernières données du ministère de la Justice. Un chiffre qui selon les associations ne cesse de progresser depuis plusieurs années.
Il sera question de la mort à laquelle sont évidemment confrontées, comme tout un chacun, les personnes en situation de handicap, mais aussi de la manière dont les familles, les professionnels et les institutions peuvent être impactés par la mort. Handicap et mort, ce thème est encore, à double titre, tabou. Il sera question des fantasmes de mort, voire des désirs de mort, que peut mobiliser le handicap, ainsi que des fantasmes que la confrontation à la mort peut générer dans les contextes de handicap.
En France, les personnes âgées handicapées sont confrontées à de nombreux défis et difficultés. Elles doivent faire face à la perte d'autonomie, à l'isolement social, à la précarité financière, à la discrimination et à la maltraitance. Selon l'Insee, en 2018, il y avait environ 1,2 million de personnes âgées de 60 ans ou plus qui déclaraient avoir un handicap ou une limitation d'activité. Parmi elles, 40 % vivaient seules et 20 % étaient pauvres. Des questions qui seront ici approfondies dans ce numéro de Vie sociale rédigé notamment avec la participation de Loic ANDRIEN, Jean-Yves BARREYRE, Hugo BERTILLOT, Kévin CHARRAS.
Alors que les complémentaires santé à statut mutualiste prévoient une hausse en moyenne de 8.1% de leurs cotisations en Les mutuelles prévoient une hausse moyenne de 8,1% de leurs cotisations en 2024. La hausse sera de 7,3% en moyenne pour les contrats individuels, et de 9,9% en moyenne pour les contrats collectifs obligatoires, selon la 2ème édition du baromètre Santé Social AMF – Mutualité Française de la Mutualité française parue mardi. L'enquête porte sur 38 mutuelles, qui concernent 18,7 millions de personnes au total.
Permettre au plus grand nombre de rester en bonne santé et d'être autonome le plus longtemps possible. Tel est l'enjeu de santé publique auquel le projet INSPIRE se propose de répondre. Dès aujourd'hui, le CHU de Toulouse et ses partenaires, l'Université Toulouse III, l'Inserm et le CNRS étudient les mécanismes du vieillissement à partir de cohortes humaines et animales uniques au monde, pour permettre à tous de vivre mieux demain. Cette étude intervient au moment où la Région Occitanie / Pyrénées Méditerranée mobilise une enveloppe de 12,8 M€ dont 6,5 M€ validés lors de sa Commission permanente du 19 juillet. Dès l'automne 2019, les équipes impliquées vont s'appuyer sur la cohorte humaine de recherche INSPIRE, comptant 1 000 sujets volontaires : une première au niveau mondial en termes d'étude sur le vieillissement.
La journée de solidarité a été mise en place en 2004 pour financer la prise en charge des personnes âgées ou handicapées, après la canicule de 2003. Une journée qui est en réalité un prélèvement correspondant à 0,3% de la masse salariale annuelle, qui devrait générer plus de 2,878 Mds € de recettes en 2019, a indiqué la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA). Des recettes couvrent entre 4 et 5 % de ces dépenses et constituent 11 % des recettes du budget du CNSA. Entre 2004 et 2019, la CSA a rapporté 34,9 Mds€ au bénéfice des personnes âgées et des personnes handicapées auquel il faut ajouté depuis sa création en 2013 près 4,9 Mds € grâce à la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA).
2020.09.09 --- L'Odas, en partenariat avec la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) lance, à partir du 8 septembre 2020, un appel à contributions afin d'identifier, d'expertiser et de promouvoir des initiatives innovantes de soutien aux proches aidants. Un appel à projet pour lequel une dizaine d’actions seront sélectionnés.