Un an après le lancement par le Premier Ministre d’une concertation sur les enjeux de vie associative, et 4 mois après qu’un rapport "Pour une politique de vie associative ambitieuse et le développement d’une société de l’engagement" nourri de 59 propositions lui ait été remis, le gouvernement semble enfin t-il décidé à en faire le socle d’une politique de vie associative coconstruite et structurée ? Le Mouvement associatif espère que oui, avec la nomination Gabriel ATTAL, Secrétaire d’État chargé de l’engagement, du service national universel et de la vie associative soit un premier signe pour ce gouvernement de se se saisir des enjeux de vie associative. Mais attend que les premiers signes s’accompagnent de mesures immédiates en faveur des associations
Se plaignant à juste titre de n’être que rarement entendues, les personnes dites handicapées sont les premières à vouloir débattre de leur situation et des causes qui en sont à l’origine. En témoignent leurs nombreux engagements et leur assiduité dans les différentes commissions officielles, locales, départementales, régionales, et nationales. En témoignent aussi les innombrables propositions parfaitement réalistes, et parfois même trop modestes, énoncées par leurs Associations respectives. Le président de l’A Vincent ASSANTE, s ’interroge sur le « Grand débat ou Grande supercherie ? »
Le président de la République a présenté ce 13 septembre au Musée de l'Homme à Paris sa politique relative à la prévention et à la lutte contre la pauvreté d’un montant de 8.5Mds€ sur quatre ans comptant cinq objectifs. Équivalent ainsi à moins de 1000€ par personne pour les 8.8 millions de Français vivant sous le seuil de pauvreté. Emmanuel MACRON qui dans un discours de près 1 h 30 aura surtout tenté de gommer l’image d’un « président des riches », appelant « toutes les forces de la Nation à se mobiliser ».
Celui appelé couramment VGE ou Giscard, né le 2 février 1926 à Coblence en Allemagne et mort ce 2 décembre a quelque jour de son 95ème anniversaire du fait du Covid-19 selon sa famille. Valéry GISCARD d'ESTAING, qui aura commencé sa carrière politique, après une carrière d’inspecteur des finances, peu après il élus député du Puy-de-Dôme en 1956 et ministre a 35 ans. Un homme qui aura été la fois le plus jeune président de la république élu en 1974 à 48 ans. Il sera le président comme Jacque CHIRAC l’homme du handicap en faisant voté la loi du 30 juin 1975 concernant les droits des personnes handicapées.
Alors que le Secrétaire d’État en charge de la protection de l’enfance Adrien TAQUET, sera en visite à Nantes le 23 avril prochain. Ce dernier invité d’une émission sur France Inter le 18 avril a annoncé le lancement d'une mission sur l'adoption des enfants en situation de handicap. Une mission parlementaire confiée à la députée LREM de l'Isère Monique LIMON et à la sénatrice LR de Charente-Maritime Corinne IMBERT. Une politique dont Adrien TAQUET que si depuis 1993 celle-ci sont confié aux départements « ce n'est pas pour autant que l'État doit s'en désintéresser ». Une mission dont l’objectif sera notamment de mettre en avant les nombreuses pratiques discriminatoires de ces enfants à besoin spécifique et qui devra ses conclusions fin juin pour des annonces début juillet.
Le gouvernement va-t-il donc finalement imposer les efforts demandés par l’ancien gouvernement à destination des professionnels du secteur de l’aide à domicile et auquel il aura renoncé ? C’est que souhaite la Fédération des Prestataires de Santé à Domicile (PSAD) et son président Charles-Henri des VILLETTES, à la suite des mesures envisagées, par le gouvernement, au titre des articles 40 et 41 du PLFSS pour 2018. Une inquiétude fondée essentiellement sur l’article 41 qui prévoit « Une clause de régulation de la dépense très proche de celle d’ores et déjà employée pour le médicament : une régulation par le taux », selon Charles-Henri des Villettes.
A la suite du vote de la loi 2019-222 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice, les associations comme l’UNAFAM, FNPYS ou Argos 2001 ont dans un communiqué commun dénoncé la disparition programmé par les articles 102 et 109 des magistrats siégeant dans les Commissions Départementales des Soins Psychiatriques (CDSP). Une décision jugée comme « un coup porté à la démocratie sanitaire ! » et pour lequel les associations de patients et leurs familles s’insurgent contre cette modification qui met selon elles « en péril le droit à l’impartialité des patients en soins sans consentement ».
Revendiqué depuis plusieurs années par plusieurs associations comme l’UNAPEI ou l’APAJH, tout comme par le défenseur des droits dans un rapport de mars 2015, elle demeure aussi l’objet de crainte pour les craintes. Un changement du Code civil et électoral qui permettra aux personnes majeures sous tutelle de disposer d’un droit de vote mais aussi de se marier, se pacser et divorcer. Une mesure annoncée par la Secrétaire d’État a l’occasion du Comité interministériel du handicap qui s’est tenu ce matin a Matignon et de « replacer ces personnes handicapées dans le cadre d’une citoyenneté pleine et entière » à telle précisé. Une avancée dont elle avait regretté la veille au le Sénat ne pas avoir compris « son opposition »
Officiellement créée en juillet 2018, les entreprises adaptées de travail temporaire (EATT), entre le ministère du travail et par l’Unapei, APF France Handicap et l’association l’UNEA, auquel avait refusé de se joindre l’APAJH. Le décret n° 2019-360 instituant cette nouvelle entreprise a été publié ce 24 avril. Un nouveau modèle qui entend devenir le spécialiste de l'intérim pour les personnes handicapées, avec un accompagnement dédié. Une expérience menée jusqu'à fin 2022 pour lequel la ministre du travail Muriel PENICAUD c’est rendu dans à Saint-Geours de Maremne, au sein de l’entreprise FMS (Facylities Multi Services). Une visite dans un contexte ou le taux de chômage chez les travailleurs handicapés continue de progresser pour atteindre près de 23 %. Une situation jugée inacceptable par près de 9 Français sur 10 (89%) d’après la récente enquête menée par CSA pour UNEA.
Selon les premiers résultats de l’enquête CARE(Capacités, Aides et Ressources des Seniors) « ménages », 4 % à 10 % des personnes âgées de 60 ans ou plus vivant à domicile sont dépendantes au sens du groupe iso-ressources (GIR), selon que l’on retienne une définition restreinte ou large. Un chiffre qui varie aussi de 3 % estimées dépendantes au sens de l’indicateur de Katz ou de Colvez. trois mesures renvoient à différentes facettes de la dépendance et seules 15 % des personnes dépendantes au sens de l’une de ces mesures le sont au titre des trois.
Voila qui a au moins le mérite d’être clair ! Lors d’une interview vendredi sur LCI, la Secrétaire d’État en charge des personnes handicapées a annoncé la couleur. En résume celle-ci se refuse à tout changement, c’est un non catégorique notamment en ce qui concerne à la suppression de la prise en compte des revenus du conjoint pour le calcul de l’AAH. Mais aussi à l’allègement des conditions ouvrant droit à la retraite anticipée pour cause de handicap. Un choix politique qui vient pourtant contredire les paroles prononcées par le chef de l'État la veille devant plus de 1000 jeunes et la jeune Estelle ou Clément ou il avait reconnu le retard important en matière de politique du handicap. Une annonce de Sophie CLUZEL qui confirme le handicap ne sera pas « la priorité de son quinquennat » d’Emmanuel MACRON contrairement à sa promesse lors des élections présidentielle…
Ils seront aux finales 29 ministres et des secrétaires d’État à l’image de Sophie CLUZEL en charge du handicap qui se rendra ce 17 à Asnières en Île-de-France, à la rencontre des Français, pour une expliqué la politique du gouvernement. Une opération baptisée, « les rencontres du gouvernement », qui semble-t-il risquée, face à une agitation sociale et de la confirmation de l’accord de toutes les organisations pour la manifestation du 26 mai prochain.
Les personnes porteuses de différence (et non "atteintes de handicap" comme on l'entend trop) ne doivent plus hésiter à prendre place dans l'espace public et développer leurs talents. Tout ce que nous devons faire pour que les personnes handicapées soient incluses dans notre démocratie, appel Jean-Christophe PARISOT de Bayard dans cette tribune. Une homme de conviction et de terrain qui le premier prefet en situation de handicap dans l'histoire de la Veme république...
Quelle bonne surprise me direz-vous, les personnes en situations de handicap pourraient même y voir une possibilité d’amélioration. Reste qu’au regard de celle qui pourtant existe dans les transports aérien ou ferroviaire la situation n’empêche pourtant pas ces transporteurs d’être sans cesse condamner devant les tribunaux. Alors pourquoi cette charte nationale qu’ont signé ce 26 juin la Ministre des transports Elisabeth BORNE et la secrétaire d’État en charge du handicap Sophie CLUZEL avec les acteurs des transports (GART, Régions de France) et des entreprises de transport (UTP, FNTV). Une charte nationale pour la qualité d'usage de l'accessibilité dans les transports publics routiers de voyageurs qui promet en 8 articles des effets « tangibles » pour améliorer l’usage de l’accessibilité dans les transports routiers de voyageurs.
Résidant à Lyon atteint d’une myopathie, Mehdi BELBACHIR, a proposé, ces services à Emmanuel Macron dans une vidéo posté sur son compte Facebook, afin de peut-être aussi de ne pas lui faire oublier sa promesse que le handicap serait l’une des priorités de son quinquennat. Il est vrai que la Secrétaire d’État Sophie CLUZEL ne semble plus tellement avoir de marge de manœuvre, réduisant sa politique pour l’instant à de nombreuses promesses…
Sophie CLUZEL Secrétaire d’État en charge du handicap a une semaine des DuoDay 2019 ne sait plus comment commenter le handicap. Sophie CLUZEL n’hésitant pas dans certains médias comme le Parisien que l'allocation adulte handicapé sera revalorisée de 40€ le 1er novembre 2019. Une annonce présentée comme un événement par ces médias et par Sophie CLUZEL alors que celle-ci ne fait que confirmé l’annonce du premier ministre Édouard Philippe en septembre 2017 lors du comité interministériel qui avait déclaré comme « Un effort supplémentaire de 2 Mds € sur le quinquennat » pour « corriger le niveau insuffisant de cette allocation ». Une annonce confirmant la promesse du Candidat Emmanuel MACRON