La ministre des affaires sociale et de la santé Agnès BUZYN a reçu aujourd’hui Dominique LIBAULT, président du Haut conseil du financement de la protection sociale, qui a lui à présenter le rapport issu de la concertation sur la prise en charge des personnes âgées dépendantes. Un rapport intitulé Grand âge et autonomie, contenant près de 175 propositions provenant d’une concertation nationale s’appuyant sur des propositions élaborées avec les personnes et les acteurs concernés. Un rapport dont la FEHAP salue l’ambition des propositions contenues dans ce rapport, même si les syndicats ou les associations restent vigilants sur les mesures qui seront choisies par le gouvernement.
Alors que la France demeure dans les revendications des gilets jaunes, réclamant un plus grand pouvoir d’achat et dénonçant la politique des cadeaux au plus riches. Exemple certainement le plus frappant celui de la réduction de 5 € des APL. La DREES qui revient dans cette étude sur l’importance des dépenses du logement avant déduction des éventuelles allocations logement, notamment pour les bénéficiaires des minimas garantis auquel font partie les personnes touchant Allocation adulte handicapé ou les pensions d’invalidité. Un revenu facteur indispensable de la réduction des inégalités et de la pauvreté.
A quelques jours du lancement officielle de la campagne des élections européenne et près deux ans après l’élection du président Emmanuel MACRON. L’association APF France Handicap à lancé le 7 mai dernier sa caravane pour faire valoir les droits des personnes handicapées et obtenir des signatures à leur pétition.qui doit arriver le 14 mai à Paris ou une lettre sera remis au chef de l’État. Le Président de l’association Alain ROCHON a lui présenté la 2é édition du baromètre de la confiance édité par l'Ifop sur la colère des français en situation de handicap dont 89 % (85 % en 2018) ne font plus confiance au Chef de l’État deux ans après son élection. Un avis qui monte a 90 % pour lutter contre la pauvreté ! En résumé une véritable descente aux enfers !!!
La cour des comptes régionale de Bretagne qui vient de publier aujourd’hui son rapport quand a la gestion de l’association Archipel Aide et soins à domicile situé à Brest dans le Finistère depuis sa création en 1957. Une association ayant pour mise en œuvre de services sociaux et médico-sociaux reposant sur la fourniture de prestations d’aides, d’accompagnement et de soins infirmiers à domicile aux personnes âgées et handicapées. Une gestion dont la cour régionale dont celle-ci juge comme critique aux vues de ces nombreux comptes déficitaire et une mauvaise gestion des ressources humaine.
Le gouvernement a décidé d’augmenter le montant de la Prime d’activité ainsi que le nombre de ses bénéficiaires. Les Caf mettent à disposition du public depuis le 1er janvier un simulateur et une demande sur le site de Caisse d’Allocation Familiale, qui tiennent compte des nouvelles conditions. Une mesure désormais en place mais reste fortement critiqué, tant par les partis d’oppositions que par les associations ou encore les Gilet jaunes. Ce qui change à partir du 1er janvier.
La santé des 11 millions d’aidants est un sujet qu’il est urgent d’aborder : le collectif Je t’Aide(1) lance ce plaidoyer pour interpeller les pouvoirs publics sur l’état de santé fragilisé des aidants, leur place dans le système de santé global et le manque de reconnaissance des aidants auprès des professionnels de santé. Un plaidoyer qui vise à rendre compte de l’impact de l’aide sur la santé, à mettre en place des stratégies de prévention et à développer une relation plus étroite avec les professionnels de santé. Vieillissement de la population, besoin d’accompagnement des personnes en situation de handicap, augmentation des maladies chroniques, développement de la chirurgie ambulatoire et de l’hospitalisation à domicile, … Tous ces indicateurs impliquent une place de plus en plus prépondérante pour les aidants et soulignent l’urgence de la prise en compte de leur rôle.
Alors que le PLFSS est actuellement en cours de discussion au Parlement, la DREES revient sur le bilan de la Sécurité sociale dont elle annonce un solde provisoire de la protection sociale en 2017 a nouveau positif. En 2017, les deux tiers des Français sont favorables à des prélèvements progressifs pour financer la protection sociale, selon une enquête menée pour la première fois par la DREES, le HCFiPS et France Stratégie auprès de 1 500 personnes. Les revenus de remplacement (les pensions de retraites et les allocations chômage) devraient, selon eux, moins contribuer au financement de la protection sociale, et ceux du patrimoine davantage. A noter tout de même un repart à la hausse des prestations invalidités et des prestations familiales après deux ans stagnations.
Comme chaque année, l’ODAS décortique et analyse l’évolution des dépenses sociales et médico-sociales des départements avec le concours d’un échantillon représentatif de 49 départements. Après une année 2021 atypique l’année 2022 témoigne de tendances très contrastées. Car au-delà de la hausse de 2,7 % -qui correspond à la fois à la dépense réelle des collectivités et à leur "charge nette", une fois défalquées les dotations de l'Etat-, de nombreux postes de dépenses ont connu une accélération plus marquée. Des dépenses d’un niveau équivalent voire supérieur à celui de l’inflation dans trois domaines, selon le dernier rapport l’ODAS.
Il y a un peu plus d’un an, le 20 septembre 2017, Édouard PHILIPPE tenait son premier comité interministériel du handicap. Douze mois après, le bilan reste pour le moins surprenant, pour Édouard PHILIPPE, chargé de mener la politique du chef de l’État, dont le handicap devait être « la priorité de son quinquennat ». Les questions risquent donc d’être nombreuse, face aux nombreuses contestations sociales en préparation, l’échec de la rentrée scolaire ou encore le projet de loi Élan…pour tous les ministres concernés par le sujet, qui se réuniront autour du Premier ministre le 9 octobre prochain.
Après avoir été repoussé, a causé d’un remaniement ministériel sans être celui-ci que l’on attendait. Édouard PHILIPPE aura réuni pour la 2e fois les ministres autour de lui autour de la question du handicap avec pour engagement « Gardons le cap, changeons le quotidien ». Annonçant à cette occasion une dizaine de mesures autour deux axes principaux le respect des droits et de la simplification administrative. Des mesures qui si pour certains sont nouvelle avait déjà été annoncé depuis plusieurs mois et qui majoritairement loin de satisfaire les associations.
Le 13 mars 2019, le Comité Consultatif des Régions, qui associe au sein de la FEHAP l’ensemble des administrateurs, des délégués régionaux et du comité de direction, s’est réuni au siège de la Fédération en présence d’un patient expert, d’une personne accompagnée et d’un représentant des usagers. Les participants ont débattu et priorisé les nombreuses propositions issues des débats organisés par les délégations régionales sur l’ensemble du territoire. La santé et le handicap qui malheureusement n’ont été que peu présente dans les discussions et les propositions. Il vrai que le Gouvernement et Sophie CLUZEL aura a plusieurs reprise dit non a plusieurs demande concernant le handicap.
Après les agriculteurs ont le prit le pas sur la capital avec le souhait de bloquer Rungis. Le Gouvernement de Gabriel ATTAL a peine installé est actuellement en pleine tourmente. C’est le secteur du BTP qui réclame les même avantages. Ou hier avec le blocage de certaines avec des opérations escargots des professionnelles de Taxi qui manifeste à leurs tour, contre la baisse des tarifs annoncé par la sécurité sociale. Une multiplications des mouvement sociaux qui pourrait faire tourner de l’œil du premier ministre qui fait aujourd’hui sa déclaration de politique générale sans vote devant les députés.
Mise en place après la canicule de 2003 qui avait fait 15 000 morts, cette journée de solidarité pour les salariés de travail non rémunéré et destinées à financer la prise en charge des personnes âgées et handicapées. Une journée qui n’a jamais véritablement fait l’unanimité tant à gauche qu’à droite, mais auquel les Français semblent avoir accepté. Modifié à plusieurs reprises notamment, en 2008, qui permet aux entreprises de fixer elle-même cette journée librement. Une journée qui, en 2017, avait rapporté selon CNSA près 2.37Mds€ en 2018, la somme devrait avoisiner 2,42Mds€. La mise en place d’une deuxième journée restant « une piste possible » pour Emmanuel MACRON.
C’est l’une des principales préoccupations de l’UNAPEI depuis de longues années, alors que les gouvernements auront fait de belles promesses qui depuis plus de 20 ans plus tard restent toujours lettres mortes. En 2018, ils sont ainsi 48 000 personnes handicapées toujours sans solution d'accompagnement adaptée auquel s’ajoutent beaucoup d’autres. Face a cela l'UNAPEI lance le générateur de solidarité et appelle à la capacité de mobilisation, d'entrepreneuriat militant et d'innovation de ses associations pour apporter des premières réponses à des familles sans solution adaptée.
L’APAJH et son président qui a tenu une conférence de presse le 6 septembre dernier aura été le premier parmi les associations représentant les personnes handicapées à réagir, sur la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté présentée ce 13 septembre par le président de la république Emmanuel MACRON. Une réaction qui laisse entrevoir celle des autres faces a un constat pour les personnes handicapées dont plus d’un million de bénéficiaire de l’AAH vivent toujours en dessous du seuil de pauvreté.
Le 4 mars dernier près d’une trentaine de personnes de l'association Handi Sociale 31 et sa président Odile MAURIN sont venus aux côtés des gilets jaunes avec comme objectif de bloquer pendant plusieurs heures, lors d'une opération intitulée "CAC 40 voleurs", une zone de fret près de l'aéroport de Toulouse-Blagnac pour protester contre la loi l'évasion fiscale et l’injustice sociale. Une nouvelle opération qui s’ajoute au nombreuse autres comme le blocage d'un convoi de pièces de l'Airbus A380, ou en octobre le blocage d'un TGV, et en novembre l'enfarinage d'un député En Marche venu a Toulouse.
Fin février, l’Unapei est revenu sur les nombreuses conséquences dont semble être à l’origine les nouveaux formulaires de la CAF de déclaration de ressources. Une situation dont l’association s'est alerté à la suite de nombreuse plainte des familles. Des déclarations qui auraient entrainé des pertes de revenus injustifiées pour de nombreuses familles soient pour l’AAH mais aussi d’allocations logement ou encore de primes d’activité. Une situation dont la caisse nationale d’allocation familiale annonce que celle-ci devrait prochainement avoir trouvé une réponse avec une nouvelle procédure.
Le rapport publié le 8 septembre dernier présente les conclusions de la commission d'enquête de la Cour des comptes sur l'état de la fraude sociale en France, effectué a la demande de la commission des affaires sociales du Sénat. La cour des compte qui pointe le doigt dans ce rapport a la fois sur une fraude organisé identifiant 75,3 millions d’assurés sociaux pris en charge dans un pays de 67,1 millions d’habitants, ainsi que 7,7 millions de retraités «nés à l’étranger». Des arguments mise en avant par Charles PRATS délégué de l’Association professionnelle des magistrats dans un livre « Cartel des Fraudes » parue en 2020 au édition Ring. Une situation dont la cour dénonce notamment un manque de volonté politique et « des progrès trop lents », et réclame un « changement d’échelle indispensable ».
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie « Minima sociaux et prestations sociales 2018 ». Cet ouvrage de référence offre un panorama complet des différents dispositifs permettant d’assurer la redistribution en faveur des ménages les plus modestes. L’édition 2018 propose des études sur les conditions de vie et de logement, l’emploi, l’accompagnement et l’insertion, les revenus, la santé et les trajectoires des bénéficiaires de minima sociaux. L’ouvrage présente, en outre, les barèmes en vigueur à ce jour et des données statistiques recueillies jusqu’en 2016.