Le groupe de protection sociale KLESIA, et sa direction de l’Action Sociale, lancent pour la onzième année consécutive, avec un prix d’accompagnement handicap, sous une nouvelle formule pour l’édition 2018. L’occasion de lever le voile et de récompenser des projets innovants et exemplaires à destination des personnes en situation de handicap. Des candidats invités à envoyer leur dossier sur le site Prix Handicap Klesiaavant le 12 juin 2018.
Après son déplacement à Toulouse vendredi dernier pour lequel Sophie CLUZEL qui aura visité notamment l’entreprise SAFRAN à Colomiers sur le sujet du handicap et de l’emploi. La secrétaire d'État a été récut par Isabelle SANCERNI, présidente du conseil d'administration de la caisse nationale d'Allocations familiales. Une visite afin d'échanger sur l'accès aux droits et au service des personnes handicapées, et en particulier sur l'accueil des enfants en situation de handicap. La CNAF qui chaque année verse elle pour les prestations liées au handicap s'élève à 8,7 milliards d'euros.
Après avoir protesté contre la politique engagée par Emmanuel MACRON et son gouvernement a l’occasion du bilan de sa première année de quinquennat. Odile MAURIN Présidente du collectif inter-associatif 31 a organisé ce 21 mai dernière une opération péage gratuit dans le Sud Est de Toulouse, brandissant une banderole "Handicap, on va devenir votre priorité". Un collectif Handi Social, bien décidé à se faire entendre, et qui pour ce faire appelle à multiplier les opérations coup de poing et lui rappeler ces promesses et l’engagement du Président de faire du « handicap la priorité de son quinquennat ».
Le 29 octobre dernier après la réunion avec le premier ministre le 26 octobre, Sophie CLUZEL avait annoncé le report du Comité Interministériel du Handicap (CIH) pour cause de crise sanitaire mais sans préciser de date. Lors de de sa conférence de presse sur l'impact de la pandémie sur les personnes handicapées, la secrétaire d’état en charge du handicap annonce la 16 novembre prochain certainement lieu en visio-conférence. Un comité qui devrait se réunir autour des ministres mais aussi pour la première fois des représentant du CNCPH, des associations dont les demandes et les attentes sont importantes. Mais aussi le jour même du lancement de 24ème édition semaine européenne de l’emploi des personnes handicapées.
Le Ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel BLANQUER à présenté en compagnie de la secrétaire d’État en charge du Handicap Sophie CLUZEL ce 11 juin lors d’une visite à l’école Anatole-France de Garges-lès-Gonesse dans le Val-d’Oise, ses mesures dites « pour une école pleinement inclusive », avec l’objectif selon lui à améliorer l’accueil des enfants handicapés dans des classes traditionnelles. Jean-Michel BLANQUER et Sophie CLUZEL promettent un "grand service public de l'école inclusive" dès la rentrée 2019. Si les associations gestionnaires comme l’APF France Handicap salue une "vraie volonté politique" l’Unapei demande, sans attendre, un « plan d'actions pour une transition inclusive effectivement concertée et solidaire » et refuse l’idée « d’une inclusion au rabais pour les personnes handicapées ».
Si ce plan ne contient aucun des éléments clés de transformation, d’adaptation de notre système de santé au nouvel environnement démographique, épidémiologique et technologique, c’est un formidable exemple d’autisme étatique et d’incapacité à tirer les leçons des échecs des dernières lois de santé.
Se plaignant à juste titre de n’être que rarement entendues, les personnes dites handicapées sont les premières à vouloir débattre de leur situation et des causes qui en sont à l’origine. En témoignent leurs nombreux engagements et leur assiduité dans les différentes commissions officielles, locales, départementales, régionales, et nationales. En témoignent aussi les innombrables propositions parfaitement réalistes, et parfois même trop modestes, énoncées par leurs Associations respectives. Le président de l’A Vincent ASSANTE, s ’interroge sur le « Grand débat ou Grande supercherie ? »
Le président de la République a présenté ce 13 septembre au Musée de l'Homme à Paris sa politique relative à la prévention et à la lutte contre la pauvreté d’un montant de 8.5Mds€ sur quatre ans comptant cinq objectifs. Équivalent ainsi à moins de 1000€ par personne pour les 8.8 millions de Français vivant sous le seuil de pauvreté. Emmanuel MACRON qui dans un discours de près 1 h 30 aura surtout tenté de gommer l’image d’un « président des riches », appelant « toutes les forces de la Nation à se mobiliser ».
Le gouvernement va-t-il donc finalement imposer les efforts demandés par l’ancien gouvernement à destination des professionnels du secteur de l’aide à domicile et auquel il aura renoncé ? C’est que souhaite la Fédération des Prestataires de Santé à Domicile (PSAD) et son président Charles-Henri des VILLETTES, à la suite des mesures envisagées, par le gouvernement, au titre des articles 40 et 41 du PLFSS pour 2018. Une inquiétude fondée essentiellement sur l’article 41 qui prévoit « Une clause de régulation de la dépense très proche de celle d’ores et déjà employée pour le médicament : une régulation par le taux », selon Charles-Henri des Villettes.
À l’issue d’un cycle d’auditions de près de 10 mois, M. Philippe MOUILLER, rapporteur du groupe de travail sénatorial sur le financement de l’accompagnement du handicap, a présenté à la commission des affaires sociales du Sénat les conclusions de son rapport en présence de la Secrétaire d’État Sophie CLUZEL. Structures médico-sociales, assistance à domicile ou aides à l'achat de fauteuils, le rapport pointant du doigt a la fois la rigidité de l’offre actuelle et formulant une quarantaine de propositions afin de mieux répondre aux orientations nécessaires pour la mise en œuvre d’une société plus inclusive.
Hier 2 octobre, le conseil d'administration de la Caisse nationale des Allocations familiales a adopté les modalités de mise en œuvre des bonus prévus dans la Convention d'objectifs et de gestion de la branche Famille 2018-2022 afin de favoriser l'accueil des enfants en situation de handicap et en situation de pauvreté. L’accueil des enfants en situation de handicap ou de pauvreté dans les établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE) est une priorité de la nouvelle COG de la branche Famille de la Sécurité sociale. Afin de compenser les surcoûts observés pour les établissements d’accueil du jeune enfant qui accueillent des enfants en situation de handicap,
Alors que la France connaît depuis cinq mois un mouvement social d’ampleur nationale, le plus important depuis mai 1968 qui a obligé les politiques à réfléchir à nouveau sur la solidarité et la politique sociale. Le chantier reste ouvert et les Français attendent maintenant les déclarations d’Emmanuel MACRON venant clôturer le Grand Débat nationale. Des Français qui souhaitent voir leur pouvoir d’achat progresser et qui selon le dernier baromètre de la DREES, réalisé du 15 octobre au 1er décembre 2018* et qui sont « de plus en plus sensibles aux inégalités de revenus et s’opposent à la baisse des prestations sociales ».
Les parents d'un enfant handicapé, et majoritairement les mères, vivent plus fréquemment seules et se trouvent dans une situation moins favorable sur le marché du travail que les autres familles, ce qui les conduit à une plus grande précarité, révèle une étude de la DREES. Des "ménages" bénéficiant de l’AEEH qui dans 30 % sont souvent des familles monoparentales (neuf fois sur dix il s'agit de mères avec leurs enfants), soit 7 points de plus que les autres ménages avec enfant de moins de 20 ans.
« Toutes les personnes en situation de handicap appartiennent à notre communauté, elles doivent pouvoir en partager le patrimoine comme tout citoyen : école, culture, art, communication, emploi…», insiste la Croix Française. C’est le message qu’elle souhaite faire passer dans la 3e édition de son Pacte Santé qui a pour thème « Enfance et Handicap » âgé entre 0 et 12 ans, qui sont « l’avenir de demain » et celle d’une société ou moins l’espérer « plus inclusive et participative ». Un pacte réalisé à partir d’une enquête réalisée avec l’Institut CSA sur la perception du handicap auprès du grand public et des parents d’enfants en situation de handicap réalisée en décembre 2017 et janvier 2018(1).
Selon les premiers résultats de l’enquête CARE(Capacités, Aides et Ressources des Seniors) « ménages », 4 % à 10 % des personnes âgées de 60 ans ou plus vivant à domicile sont dépendantes au sens du groupe iso-ressources (GIR), selon que l’on retienne une définition restreinte ou large. Un chiffre qui varie aussi de 3 % estimées dépendantes au sens de l’indicateur de Katz ou de Colvez. trois mesures renvoient à différentes facettes de la dépendance et seules 15 % des personnes dépendantes au sens de l’une de ces mesures le sont au titre des trois.
Elle demeure une politique essentielle aux yeux des français. Une vision et un droit que la crise des gilets jaune avait aussi mise en avant. Une enquête publiée par la DREES(1) vient confirmer un sentiment ressenti en 2015 par deux chercheuses du Crédoc pour lequel la politique familiale devait servir en priorité a lutté contre la pauvreté et non la natalité. Selon la DREES, 48 % des personnes interrogées jugent que ce sont les familles les plus modestes qu’il faut aider en priorité et les familles concernés par le handicap sont évidemment prise en compte. Des dépenses qui en 2017, représentent un quart des dépenses publiques du risque famille soit 12,6 Mds.