Elles sont incomprises, épuisées, détruites. Tiraillées entre culpabilité, honte, peur et doute, elles sont convaincues de n'être plus rien. Ombres d'elles-mêmes, elles disent avoir perdu l'espoir, le courage et la foi en la vie. « Elles », ce sont les victimes de violences psychologiques. Enfants, adultes, conjoint(e)s, les victimes n'ont ni âge ni sexe prédéterminé. Des violences psychologiques qui pourrait être vous. Il suffit de pour cela se rappeler les chiffres impressionnant que ont accueilli les cellules au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, plus de 4000 !