Vaincre l’autisme manifestant devant le ministère de la santé contre la psychanalyse appliquée a l’autisme
Sous l'invitation de l'association Vaincre l'autisme pour manifester leur colère face à une politique pour qui ces derniers doivent « arrêter de se laisser intimider par le lobby psychanalytique » mais aussi dénoncer ces pratiques nocives et maltraitantes. Une journée « de l'indignation contre la psychanalyse appliquée à l'autisme » avait été organisée devant le ministère de la Santé. Ce sont ainsi quelques centaines de personnes, parents, amis et famille qui sont venus manifester leur colère face à des méthodes de la psychanalyse qu'ils jugent aujourd'hui comme inappropriées dans le traitement des personnes autistes.
Alors qu'un consensus international existe, même si celle-ci reste mineure, les prises en charge institutionnelles continuent de s'y référer en France. Des parents qui dénoncent selon eux des pratiques nocives et maltraitantes, là aussi si des pratiques ont pu paraître choquantes, un certain nombre de parents estiment toujours faire confiance, la psychanalyse. Une manifestation, à l'occasion de laquelle le Comité scientifique de l'association composé de chercheurs spécialisé dans l'autisme a remis à la conseillère du ministère de la Santé et dévoilé publiquement, dans lequel ces dernières prennent position contre la psychanalyse appliquée à l'autisme
Psychanalyse ou méthode ABA
Actuellement en lutte l'une contre l'autre, vaincre l'autisme pour lequel il parfois difficile à faire comprendre ou admettre que le choix représente aussi une liberté. Celle-ci estimant que l'existence d'une vision psychanalytique de l'autisme sera enseignée et mise en pratique, on ne pourra pas parler de reconnaissance de l'autisme en France.
Une association pour lequel si son droit a la parole ne peut être remis en cause par le nombre d'usagers et d'associations de défense des droits des personnes autistes quel représente, la prise en compte des autres institutions, corps médicaux et autres associations doivent aussi être prises en compte dans la suppression ou non d'une pratique médicale. L'argument du choix entre différentes possibilités de traitement me parait la meilleure solution.
Vaincre pour l'autisme qui considère que la stigmatisation, culpabilisation, faux diagnostics... des psychothérapies analytiques aux thérapies corporelles ces pratiques sont, au mieux inefficaces, au pire maltraitant en matière d'autisme.
Pourtant, la simple prise en considération des avancées scientifiques internationales comme l'affirme l'association qui met également le rapport du 8 mars 2012 de l'HAS, qui n'affirme pas comme elle le soutient « la non-pertinence des interventions fondées sur les approches psychanalytiques dans le traitement de l'autisme ».
La Haute autorité de santé recommandant notamment aux parents d'être vigilants vis-à-vis des méthodes exigeant une exclusivité de l'accompagnement, car l'abandon d'interventions peut présenter un danger ou induire une perte de chances pour l'enfant ou l'adolescent suivi.
Le gouvernement s'engage a donner une réponse
Dans le contexte actuel, c'est-à-dire les orientations prises dans le cadre du 3e Plan Autisme de mai dernier, il est crucial que la psychiatrie institutionnelle entre dans la modernité. L'État doit aujourd'hui affirmer fermement ses positions contre les prises en charges et diagnostics psychanalytiques en mettant fin au financement de la psychanalyse appliquée à l'autisme.
Pour les familles et leurs enfants, l'enjeu d'une telle manifestation, c'est l'espoir d'un avenir meilleur, d'un accès aux prises en charges adaptées, d'une autonomie et insertion sociale pour leurs enfants.
Des demandes qu'ils n'auront pu exprimer directement auprès de la ministre Mme Marie-Arlette CARLOTTI en charge des personnes handicapées, ni Marisol TOURAINE ministre d'État aux Affaires sociales et a la santé, réduit a rencontrer les conseillière en charge du dossier.
Un ministère de la santé qui c'est lui engagé a répondre aux revendications des manifestants qui sont notamment : La fin du financement par les pouvoirs publics des diagnostics et prises en charge psychanalytiques appliqués à l'autisme. La mise en place d'un moratoire contre le Packing et la fin de son financement est enfin l'attribution des financements du 3e Plan autisme aux structures éducatives et innovantes.
À sa sortie le Président de l'association M'Hammed SAJIDI ayant annoncé aux famille et bénévoles que le Ministère de la Santé s'est engagé a apporté des réponses claires et concrètes dans un délai d'un mois.
VAINCRE L'AUTISME qui a également demandé qu'une proposition de loi sur l'autisme soit déposée par le gouvernement auprès du législateur, en vue de reconnaître l'autisme et ses besoins spécifiques, de définir des mesures coercitives pour protéger les personnes autistes des faux diagnostics et des prises en charge inadaptées. De telles législations existent déjà dans de nombreux pays européens et anglo-saxons.
Stéphane LAGOUTIERE
Publication : 31/10/2013
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