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TF1 s’attaque contre les préjugés à travers plusieurs épisodes sur l’homosexualité, les banlieusards ou le handicap

Affiche Nouveau C'est quoi cette question sur TF1 contre les préjugés et les clichésVoila pour le moins une initiative originale de la part d’un groupe audiovisuelle qui est l’un des premiers à ne pas respecter l’emploi des travailleurs handicapés au sein des médias audiovisuels. Le groupe TF1 va diffuser à partir 21 juillet et jusqu’au 26 août plusieurs programmes court intitulé « C'est quoi cette question ? » concernant des personnes handicapées motrices ou atteintes de trisomie 21, mais aussi sur des banlieusards ou des homosexuels. Objectif selon CAPA Presse qui a produit et réalisé cette série permettre à ces personnes de répondre sans tabou pour lutter contre les préjugés.

Déjouer les idées reçues…

Pour déjouer les idées reçues échangeaient, des regards, TF1 lance magazine, c’est quoi cette question ? » Qui donne la parole à ceux qui sont trop souvent victimes de préjugés du fait de leur différence (orientation sexuelle, handicap, origine sociale…) relation amoureuse, gestes du quotidien ou perception de la société…Face caméra, ces témoins apportent des réponses, direct, parfois émouvante et parfois drôle à des questions que beaucoup de gens se posent, mais que personne n’ose poser.

Le magazine diffusé sur TF1 du 21 juillet au 26 août se décline pour cette première saison en autour de quatre thématiques chacune composée de cinq épisodes d’une. Des thématiques concernant les personnes en fauteuil, l’homosexualité, les banlieusards ou la trisomie 21. Des documentaires qui ont pour objectif selon producteur et réalisateur Benoît MASOCCO, « changer le regard des téléspectateurs sur ces personnes dites « extraordinaires » en les rendant à leurs yeux plus ordinaires et donc plus proches d’eux ».

Les témoins de la thématiques « Trisomie 21 »

Célia, Caroline, Paulo, Théo ou encore Pascal. Cinq témoins qui comme Célia âgée de 27 ans résidents à Saint-Pol-sur-mer et qui a pour principale passion la danse le voyage comme elle aime le dire Célia Pascal Caroline et son ami Paulo ou encore Théo âgé de 22 ans le cinq témoin de ce programmes lié © a la trisomie 21faire la fête. Un témoignage qu’elle a accepté de faire pour parler de sa vie à la fois en tant que personne trisomie et dire « que l'on peut être des personnes intéressantes amusantes et bien dans ta peau (…) j’espère ainsi pouvoir changer le regard sur la trisomie et dire que je suis une personne comme les autres (…) et que l'on arrête les insultes comme mongols ou handicapés ». Célia qui sera la prochaine à être diffusée le 29 juillet prochain à 11 h 50.

Pour Pascal 48 ans, célibataire et résidant à Bruxelles, il reste un symbole fort pour celui qui l’acteur dans le film le huitième jour sorti en 1996 considéré depuis comme le porte-drapeau des personnes trisomiques et/ou atteinte de déficience mentale. Un homme qui fut aussi au-delà de ses passions comme la batterie la danse ou le football et la natation où il fut d’ailleurs également médaillé au jeu spécial olympique, il souhaite que cette aventure que ce message « puisse faire avancer les mentalités et l’acceptation de la différence ».

Mais aussi avec Caroline et Paulo âgé de 37 et 33 ans et vivant à Meudon et à Boulogne-Billancourt et qui bien que vivant séparément ont voulu témoigner dans ce programme. De jeunes qui veulent aussi avant tout abattre les clichés à propos de leur handicap comme celui des questions sur la relation amoureuse « une question qui n’a aucun sens, handicapé ou pas trisomique ou pas cela n’empêche pas d’avoir une relation amoureuse d’être amoureux » affirme Paulo.

Un sentiment partagé par le plus jeune de cinq témoins Théo âgés de 22 ans et qui réside à Nice amateur d’histoire romaine de la langue italienne de l’escrime de la natation encore du dessin et travaille aujourd’hui en tant qu’aide animateur auprès des personnes âgées à la clinique des sources de Nice. Il veut lui par son témoignage permettre à tous les jeunes trisomiques de « pouvoir aller à l’école au lycée apprendre un métier et travailler parce que l'on doit changer le regard aussi dans les écoles auprès des enseignants ou dans les entreprises », tout comme celle de la nécessité souligne-t-il d’une « inclusion culturelle ou sociale ».

Plus d’un mois de diffusion…

Des documentaires dont la chaîne a souhaité afin qu’il puisse bénéficier d’une plus grande diffusion et soit exposé au plus grand nombre les Français de tout âge et participé ainsi activement au mieux vivre ensemble. Pour cela, TF1 diffusera ces documentaires à 11 h 55 le samedi et dimanche du 21 juillet au 19 août. Ou encore à 20 h 30 le week-end du 4 août au 26 août en H fin à 13 h 30 en semaine du lundi au vendredi du 6 août jusqu’au 24 août. Mais ils seront aussi disponibles en version Web ou encore sur MY TF1 le jour même.

Le groupe TF1 loin de respecter les règles !

Pour l’association et le syndicat de presse Handi-Presse Info cette diffusion ne vient la que répondre à l’exigence du CSA qui vient de rendre il y a quelques semaines son rapport, et qui s’est montré très critique a l’égard de la présence du handicap en tant que « représentation visuel » mais aussi sur l’accès des métiers aux travailleurs handicapés. Une diffusion qui malgré les affirmations d'Arnaud BOSOM Directeur général adjoint des relations humaines du groupe de TF1 pour qui le groupe doit « être un miroir des évolutions de la société, mais aussi être un moteur du lien social (…) nous avons pour ambition de ressembler à tous pour parler à chacun, de montrer toute la richesse de la société française en zone d’ombre et sans stéréotypes ».

En lançant cette série « on a voulu casser les préjugés et les clichés, et, pour être plus positifs, valoriser ce qui fait nos différences, y compris celles qui sont rarement mises en avant », avec « un côté poil à gratter », a-t-il déclaré, ajoutant que le programme pourrait s'élargir à l'avenir à d'autres thèmes.

Une affirmation difficile à croire alors que comme l’ensemble de l’audiovisuel qui ne respecte pas la charte de 2014 il continue aussi à ne pas respecter les règles d’emploi des personnes handicapées. Je vous invite à chercher animateur, journaliste, cameraman, ou encore des présentateurs des journaux du 13h ou du 20h et des émissions en général en situation de handicap. Une production, certes, louable sur la forme mais nullement sur le fond…

Stéphane LAGOUTIÉRE

Sources : Groupe TF1

Catégorie : DISCRIMINATION & DÉFENSEUR DES DROITS
Publication : 19/07/2018
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