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L’importance d’une rééducation le plus tôt possible après AVC est essentielle selon la HAS

Des patients à la pointe de la technologie. En janvier 2012, aux CHU de Nîmes et de Montpellier. Des victimes d’un accident vasculaire cérébral qui se voient proposer un traitement de rééducation plutôt inattendu… par le jeu vidéo.Première cause de handicap "acquis" chez l'adulte, l'accident vasculaire cérébral (AVC) doit être suivi par une rééducation motrice le plus tôt possible, recommande la Haute autorité de santé (HAS) dans un rapport qui vient de paraitre quelque jour après la journée mondiale. La HAS, autorité indépendante chargée de définir les bonnes pratiques en matière de santé, recommande la mise en place "dès que possible" d'une rééducation motrice en combinant différentes méthodes.

"La mise en place du renforcement musculaire est nécessaire, et travailler sur la rééducation à la marche doit se faire dès que possible", souligne l'organisme dans son rapport consacré aux "bonnes pratiques" pour la rééducation après un AVC. La HAS recommande notamment de miser "dès le départ sur l'éducation thérapeutique du patient et de son entourage afin d'optimiser et de pérenniser les résultats de la rééducation".

Il est aussi important de coordonner les types d'exercices de rééducation entre chaque transfert du patient d'une unité de soin à une autre ou à son retour au domicile. Le rapport dresse aussi la liste des méthodes de rééducation motrice, manuelles ou instrumentales, avec des recommandations d'application en fonction des trois "phases" de prise en charge (phase "aiguë" jusqu'à 14 jours après l'AVC, phase "subaiguë" de 14 jours à 6 mois après l'AVC et phase "chronique" ensuite).

En France, 130.000 nouveaux cas d'AVC surviennent chaque année, dont 25% chez les moins de 65 ans, et 500.000 personnes souffrent au quotidien des séquelles d'un AVC, selon des chiffres fournis par la Direction générale de la santé. Les accidents vasculaires cérébraux découlent de l'obstruction d'un vaisseau dans le cerveau ou d'une hémorragie interne. C'est la troisième cause médicale de décès en France, après le cancer et la crise cardiaque. Les séquelles les plus courantes de l'AVC sont une paralysie partielle, des difficultés à accomplir des gestes, des troubles de la sensation, de la vue ou de la parole.

La Rédaction

Catégorie : CAMPAGNE DE SENSIBILISATION
Publication : 22/11/2012

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