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Perte et d’autonomie et financière reste les deux principales préoccupations des Français Face a la Vieillesse

Infographie sondage IFOP cinq francais sur dix redoute la perte d autonomieÀ quelques jours du premier tour des élections présidentielles, Adhap Services a souhaité interroger les Français sur la façon dont ils se voient vieillir à travers une enquête réalisée(1) par l’IFOP. Si 9 Français sur 10 veulent finir leurs jours a domicile, la première cause d’inquiétude pour les + 50 ans avec 66 % et la perte d’autonomie. L’autre sujet d’inquiétude étant celui des aides « jugés illisibles et insuffisants pour 70 % d’entre eux. Des résultats que Damien CACARET Président d’Adhap Services a présentés aujourd’hui au coté de Serge Guérin, sociologue spécialiste des questions liées au vieillissement et Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’IFOP. Des candidats dont leurs représentants se sont à la suite de cette présentation exprimé les principaux axes de leurs programmes respectifs en lien avec le vieillissement de la population.

Perte d’autonomie : Première source d’inquiétude...
Cette enquête dévoilée le 13 avril au Press Club de France, vient confirmer une fois de plus l’inquiétude des faces a la vieillesse et a ces conséquences la première pour plus d’un Français sur deux s’articule autour de la perte d’autonomie (57 %), et qui atteint 66 % par les personnes de 50 ans et plus.

Vient en suite l’aspect économique, pour les personnes interrogées notamment quand ces derniers se projettent dans l’avenir que ce soit en premier lieu les craintes liées à la baisse des ressources personnelles pour 49 % d’entres eux ou le coût des prestations de maintien à domicile ou de prise en charge en établissement spécialisé qui génère également une inquiétude non négligeable (32 %) un sentiment relayé davantage par les personnes actuellement à la retraite (45 %).

Vieillir a domicile et l’objectif de 87 % des Français...
Un sondage qui met également en avant le souhait des Français qui souhaite pour près de neuf sur dix, pouvoir finir leur vie dans le domicile familial, ils sont, même 34 % a pensé, que cela sera le cas. Un maintient a domicile dont près de huit personnes interrogées sur dix (79 %) estiment que cette situation et aujourd’hui rendu possible par la présence des aidants professionnels ou familiaux. Ils sont d’ailleurs près d’un quart à entrevoir un maintien au domicile d’un des membres de la famille notamment des enfants.

Dans le cas de l’impossibilité de l’une des solutions précédente, les personnes interrogées sont 54 % à estimer que la meilleure alternative et la plus adaptée et celle du recours aux résidences seniors avec services. Les autres étant largement déconsidérés avec pour 30 % pour la solution de l’EHPAD, 15 % concernant la maison de retraite.

Des professionnels oui, mais comment et a quel prix ?
Un maintien a domicile dont les personnes interrogées considèrent que celle notamment liée à la fois à un personnel qualifié pour 65 % d’entre eux, mais aussi pour 58 % des revenus suffisants, des critères dont se font notamment Infographie sondage IFOP pres de neuf francais sur dix souhaitent veillir a domicilele relais les personnes âgées de 50 ans et plus et de façon plus importante après 65 ans (64 % et 71 %). Un recours au professionnel que peu utilisé, les Français ayant ce que semble confirmé d’autres enquêtes le choix de l’aidant familial. Ainsi ils ne sont que 29 % à avoir déjà eu recours aux services à la personne. Le recours à ce type de services reste minoritaire, même s’il progresse avec l’âge ainsi 43 % des retraités actuels déclarant y avoir recours et 35 % des personnes âgées de 50 ans et plus (contre 21 % chez les moins de 35 ans).

Des qualifications mal connues, ils sont, ainsi 69 % a pensé, que la présence d’un professionnel a domicile reste soit aux soins ou relevant de l’aide au maintien d’une vie sociale. Une présence professionnelle qui elle peu associée à l’accompagnement pour la réalisation des démarches administratives (10 %)

Sur la question du budget qu’il faudra consacrer par mois à son futur maintien à domicile, les réponses des personnes interrogées sont assez éclatées, une dispersion qui tend à révéler une certaine méconnaissance du sujet. Dans le détail, près d’une personne sur deux (48 %) évalue ce coût à moins de 600 € par mois, une fourchette notamment évoquée par les personnes de moins de 35 ans (55 %) et celles appartenant aux catégories socioprofessionnelles les plus modestes (56 %).

À noter que si l’entourage familial est également représenté de façons conséquentes, l’obtention des aides publiques ou des nouvelles technologies n’apparaissent pas comme des priorités dans cette hiérarchie des critères au maintien à domicile. Ils sont tout de même 70 % des personnes interrogées à reconnaître qu’elles peuvent participer à la sécurité des personnes en cas de chute, de malaise, etc.

Infographie sondage IFOP Le candidats a la presidentielle le plus implique dans le bien veillirUn manque d’accès a la connaissance des droits ?
L’étude qui confirme comme plusieurs d’autres avant elle que les Français sont aujourd’hui en manque connaissance des aides financières et surtout mal comprises. Une situation du notamment a la multiplication de texte, mais aussi a applications parfois territoriales de certaines aides complémentaires. Interrogé sur cet aspect, l’étude démontre notamment qu’ils ne sont 20 % déclaré ainsi que ces aides sont « faciles à comprendre », ou encore « à trouver » pour 18 %, et « suffisantes » pour 13 % d’entre eux.

Des chiffres qui démontrent ainsi une fois de plus la forte critique des Français tant sur la forme que sur le fond sur la visibilité de ces aides qui est très nettement formulée par les personnes interrogées « jugeant illisible et insuffisante » pour 70 % d’entre eux.. Des aides existantes apparaissent peu connues et peu maîtrisées par les Français, pour ces derniers, la prise en charge du financement des prestations liées à la perte d’autonomie comme APA , doit avant tout être assurée par les pouvoirs publics, au premier rang desquels, la Sécurité sociale (43 %), devant l’État (32 %) et les Collectivités locales (27 %) alors que celui gère actuellement la totalité du financement de l’APA. Un jugement notamment partagé par les plus jeunes, les personnes appartenant aux catégories socioprofessionnelles les plus modestes ainsi que les personnes les plus à droite sur l’échiquier politique.

De nombreux sujet d’inquiétudes...
Au-delà de ces principales sujet d’inquiétude, les Français font apparaître dans ce sondage le sentiment pour 28 % et 35 % au sein des professions libérales ou des cadres, du celui de désengagement des pouvoirs publics dans la santé et le social. A contrario ils semblent qu’ils soient moins liés aux problématiques à l’isolement de la personne vieillissante moins d’un sur cinq ou encore sur soit l’absence de proches (17 %) ou de professionnels capables de fournir un accompagnement adéquat (16 %).

Stéphane LAGOUTIÉRE

Sources : Adhap Service / IFOP 2017
(1) Étude réalisée sur un échantillon de 1002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l'échantillon ayant été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont eu lieu par questionnaire autoadministré en ligne du 16 au 21 mars 2017.

Catégorie : AUTONOMIE - DÉPENDANCE
Publication : 13/04/2017

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