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Le CSA présente le bilan 2011 des actions en faveur de l’accessibilité : l’amélioration se dessine

A gauche Nicolas about président du groupe accessibilité aux personnes handicapées et a sa droite siège aussi a ce groupe, ancienne journaliste, elle d’ailleurs marraine d’une association de sourds et malentendants en Guadeloupe… ©FHI Comme chaque année et depuis 1986, le conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) vient de remettre un rapport au Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) sur les mesures prises en faveur de l'accessibilité dans les programmes audiovisuels. Un rapport élaboré par le groupe de travail et accessibilité aux personnes handicapées présidé par Nicolas ABOUT. Un document dans lequel seront traités essentiellement les problèmes d'accessibilité pour les personnes souffrant d'un handicap auditif ou visuel. La commission reviendra également sur les autres actions réalisées en dehors des personnes handicapées lors de l'année 2011. À noter que parmi ces évolutions, celle de la création d'une rubrique sur le site du CSA consacré à l'accessibilité des programmes.

Un rapport essentiel est pour lequel un des aspects et lui toujours totalement absents il s'agit là de la représentation des personnes en situation de handicap au sein même de la profession, soit en tant que journaliste ou bien encore en tant que présentateur. Une absence qui devient aujourd'hui totalement incompréhensible face aux nombreux exemples que nous donnent les télévisions européennes mêmes étrangères comme avec la première chaîne brésilienne ou certaines chaînes américaines. Un aspect pour lequel il serait temps qu'une mission d'inspection soit enfin confiée au CSA.

Au-delà des. Concernant l'accessibilité aux déficients auditifs et visuels au sein des chaînes de télévision, le rapport avait noté l'amélioration de la représentation du handicap comme dans les téléfilms, comme le confirme le quatrième baromètre de la diversité élaborée par le CSA portant sur la semaine du sept au 13 mai 2011 indiquant que le handicap concerné 0,6% des personnages indexés. Une évolution positive puisqu'il n'était que 0,3 % lors du premier baromètre. Des résultats encourageants enregistrés en 2011 alors que de nouveaux engagements en 2012 ont été formulés. À noter cependant que le handicap moteur reste favorisé face aux autres déficiences, tels que le handicap mental.

L'accessibilité aux salaires aux déficients auditifs en amélioration constante

Selon le CSA, 2011 concernant l'accessibilité des programmes sourds ou malentendants, la totalité des chaînes concernées, qu'il s'agisse de France télévision ou des chaînes privées dont l'audience dépasse 2,5 % ont respecté l'obligation. Une exception cependant avec la chaîne W9 qui n'a rendu accessibles que 76 % de ses programmes. Concernant les autres chaînes hertziennes, le conseil à me qui avait prescrit de rendre accessibles 40 % de leurs programmes a constaté que je la plupart de celles-ci ont dépassé cette obligation. À noter les efforts particuliers avec des solutions parfois innovantes mises en œuvre par les chaînes formation telles que des BFM TV, i>Télévision et LLCI. Ces dernières diffusant trois journaux sous-titrés et un traduit en langue des signes en semaine et quatre journaux sous-titrés le week-end et les jours, huit. La répartition des horaires de diffusion a notamment permis aussi aux déficients auditifs de bénéficier d'une information à toute heure.


Autre initiative en quoi je ne pense pas chaînes de la TNT gratuite Gulli, qui diffuse une émission sur l'univers des personnes sourdes ou malentendantes et une autre relative à la langue des signes, en plus de programmes sous-titrés. Seule déception avec les chaînes diffusées par câble, satellite ou ADSL pour lequel seuls 20 % de leurs programmes est accessible en 2011. Ces derniers remplissant tout de même comme l'indique le rapport les minimums requis.

A noté que concernant les normes pour les sous-titres, le CSA qui avait encouragé l'ensemble des éditeurs de la TNT à diffuser les sous-titres selon la norme DVB_Subtitling telle que précisé dans l'arrêté du 24 décembre 2001, constate que ce point a été en partie tenue. Le CSA qui par contre avait lancé une campagne d'observation de programmes en direct concernant la reprise des sous-titres par les distributeurs (ADSL, câble, satellite et TNT) pour lesquels les difficultés avaient été relevées. Le CSA a pu néanmoins constater malgré toute une nette amélioration.

Enfin au sujet des « bandeaux sombres » destinés à faciliter la lisibilité des sous-titres avec des caractères blancs sur l'image a fond blanc, le CSA a invité les chaînes de la TNT à utiliser un bandeau sombre. Des travaux menés par le Conseil ont contribué à ce que les sous-titres diffusés sur ce bandeau soient bien affichés sur les récepteurs.

Un rapport qui revient également sur le nombre des programmes en langue des signes ce dernier rappel qu'il y a ce sujet aucune obligation prévue par la loi n'a se sujet. L'existence de telle émission sur les chaînes de la TNT n'est que la seule volonté et le choix des directions. Elles sont néanmoins plus vingtaine et notamment dans les programmes d'information, mais aussi pour la jeunesse.

2011 aura notamment permis la signature du Charte de qualité du sous-titrage élaboré, en collaboration avec l'UNISDA (Union nationale pour l'insertion sociale du déficient auditif). Un accord réalisé après concertation avec les services de télévision, les laboratoires de sous-titrage, le CAASEM et certaines associations de personnes souffrant de déficience auditive. Un document qui aura été le 12 décembre 2011 par le ministre de la Culture et de la Communication, la secrétaire d'État à la cohésion sociale et aux solidarités, le président du CSA, les associations concernées, les chaînes de télévision et les laboratoires de sous-titrage.

Accessibilité des programmes les déficientes visuelles, le trou noir reste important

Défini par la loi du 5 mars 2009 qui prévoit que les services de télévision privés diffusés en mode numérique dont l'audience est supérieure à 2,5 % doivent diffuser des programmes en audiodescription. Une obligation intégrée au contrat d'objectifs et de moyens conclu avec l'État par France Télévision. Des stipulations spécifiques ont en revanche été introduites par le Conseil dans les conventions de TF1, TMC, Canal+, M6 et W9, après qu'il eut entendu en 2010 les éditeurs et les associations. Des chaînes qui seront allées au-delà de leurs obligations en 2011 selon le rapport. Enfin la loi du 30 septembre 1986 a été modifiée pour ajouter l'obligation pour les distributeurs de chaînes de reprendre les programmes audio décrits.

Stéphane LAGOUTIÉRE


Catégorie : MÉDIAS ET AUDIOVISUELLE
Publication : 14 June 2012

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