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Trois adolescents condamnés avec sursis pour l’agression d’un jeune handicapé mental

Agression du jeune YohanPlus d'un an après les faits qui avait lieu en pleine campagne municipale, les trois jeunes âgés 14 a 16 ans avait violemment agressé le jeune Yohan, handicapé mental âgé de 18 ans à Fontaine (Isère), dont les images de l'agression avaient été postées sur Facebook et mise en ligne sur la plate-forme de visionnage Dailymotion. Trois jeunes qui ont était reconnu coupable par le tribunal pour enfants de Grenoble.

Des images dans lequel on avait pu voir, deux jeunes tenir leur victime par les bras, la bousculer, puis la pousser dans un plan d'eau, lui immergeant les pieds et les mollets. Une agression justifiée à l'époque par le fait que le jeune Yohan, devaient apparemment 20 € à l'un des agresseurs, avait confié à l'époque son père. Ne souffrant que d'un hématome à la joue, la victime s'était vu prescrire trois jours d'interruption temporaire de travail (ITT).

Trois jeunes qui ont condamné à des peines respectives de deux mois et un mois de prison avec sursis simple ainsi qu'à une mesure de liberté surveillée jusqu'à leur majorité. Pour le troisième, qui n'a semble-t-il pas voulu ce présenté à l'audience, a écopé de trois mois d'emprisonnement, assortis d'un sursis de deux ans avec mise à l'épreuve ainsi que d'une obligation de soins. Auquel c'est ajouter pour les trois une obligation de dédommagement de la victime et l'interdiction de la fréquenter.

Une effervescence médiatique "sans rapport avec les faits"

L'affaire avait connu une forte médiatisation, entraînant une réaction de Marie-Arlette CARLOTTI, alors ministre chargée des personnes handicapées et en pleine campagne pour des municipales.Une vidéo qui avai suscité près de 19 000 commentaires sur Facebook, ainsi qu'une pétition demandant à ce que son auteur «aille en prison pour avoir humilié un handicapé» a récolté plus de 46 000 sur le site Likes. « Ce jugement ramène cette affaire à de plus justes proportions », s'est félicité auprès de l'AFP, Me Laure RIMLINGER, avocat d'un des prévenus. « Je suis satisfait que le tribunal ait statué sur des considérations juridiques (...) et non au regard du retentissement médiatique de l'affaire suscitée par la mise en ligne de la vidéo », a abondé Me Arnaud LEVY-SOUSSAN, avocat d'un autre prévenu. Il y un an, le procureur de Grenoble, Jean-Yves COQUILLAT, avait lui aussi évoqué un « emballement médiatique (...) sans rapport avec la gravité intrinsèque des faits ».

La Rédaction

Catégorie : JUSTICE & JUSTICE ADMINISTRATIVE
Publication : 11 March 2015

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