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32 % des Français ne connaissent pas l’existence des moyens contre Alzheimer selon une étude de l’IFOP

Maladie d AlzheimerÀ la veille de journée mondiale d'Alzheimer qui a lieu le 21 septembre prochain, et de la Semaine de la Mémoire organisée à Bordeaux et sa région du 19 au 25 septembre (voir agenda). L’institut IFOP et l’Observatoire BV2 des mémoires viennent de publier une étude portant sur « Les Français et la prévention de la maladie d'Alzheimer » et l’état de connaissance du grand public sur le sujet. Un sujet de société quand ont sait que 900 000 personnes sont atteintes par la maladie en France et chaque année 225 000 nouveaux cas sont recensés.

Ce sont ainsi près de 3 millions de personnes seront concernées par la maladie d’Alzheimer (malades et proches aidants). Si la maladie frappe le plus souvent des personnes âgées (près de 25 % des plus de 80 ans), elle peut aussi survenir beaucoup plus tôt. On estime aujourd’hui en France à 33 000 le nombre de patients de moins de 60 ans atteints de la maladie d’Alzheimer.

32 % des Français les moyens de préventions de la maladie...
Ainsi l’étude dresse un constat sans appel, et met en avant une large méconnaissance des Français sur les possibilités de prévention de la maladie d'Alzheimer ! Pour 32 % des Français, la maladie d'Alzheimer est une fatalité et pour ceux qui pensent qu'il existe des moyens de prévention, 58 % ne savent pas exactement lesquels. Seuls 10 % affirment connaître des moyens de prévention.

Concernant les moyens préventifs de la maladie d'Alzheimer, 78 % des Français placent en premier lieu la pratique d'une activité physique. À juste titre puisque des essais cliniques ont démontré que la pratique régulière d'une activité physique améliore la cognition chez les personnes âgées.

L’activité sociale et nutrition comme facteur de prévention ?
L’étude démontre également que pour 58 % des personnes interrogées, pense qu'une vie sociale riche prévienne de la maladie d'Alzheimer. Si il vrai que plusieurs facteurs psychosociaux peuvent être protecteurs de la maladie, comme une activité professionnelle complexe, un haut niveau d'éducation, une activité intellectuelle stimulante et un engagement social. Il n’en demeure pas moins que de nombreuses études ont par ailleurs démontré que la qualité des relations sociales, plus que la quantité, est associée à la diminution du risque.

Enfin, seuls 20 % des Français citent une alimentation saine comme facteur préventif, c'est trop peu. Cette méconnaissance est encore plus significative chez les jeunes pour qui l'alimentation n'apparaît pas comme un facteur protecteur pour plus de 90 % des sondés. « Pourtant, plusieurs études ont bien montré que les personnes qui ont un régime alimentaire de type méditerranéen, c'est-à-dire un régime alimentaire riche en fruits et légumes, en poissons et pauvre en viandes, ont tendance à développer moins la maladie d'Alzheimer. Notons que les jeunes en particulier, en grande très majorité, négligent les effets positifs d'une alimentation équilibrée sur le bon fonctionnement de notre cerveau, un constat qui fait écho à certains comportements alimentaires chez les jeunes qui sont loin d'être satisfaisants » souligne le Pr Hélène AMIEVA, Membre du Conseil scientifique de l'Observatoire B2V des Mémoires.

L’importance de la poursuite de la prévention...
Des notions qui sont certes importantes, mais qui ne doivent pas être prises à elle seule pour comme facteur déterminant dans la prévention de la maladie d’Alzheimer. Cette enquête met en avant l’importante nécessité de la poursuite de sensibilisation du grand public. Si les 18-24 ans restent les plus confiants sur l'existence de moyens de prévention (78 %), il est important d'informer le public sur l'ensemble des facteurs de risque et des facteurs protecteurs de la maladie.

Un travail essentiel comme » nous indique le Docteur PANCHAL, directeur scientifique de l'association LECMA-Vaincre Alzheimer. Pour lequel « Il est important de souligner que prévenir la maladie d'Alzheimer, ce n'est pas seulement agir sur des facteurs protecteurs, c'est aussi "contrôler" certains facteurs de risque qui pourraient être évités (hypertension, hypercholestérolémie, diabète, obésité, maladies cardiovasculaires, tabac, alcool, troubles du sommeil...) »

La Rédaction

Source : IFOP/ Observatoire BV2

Catégorie : STATISTIQUES -- SONDAGES
Publication : 14 September 2016

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