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Deux Français sur trois estiment que l'Etat et les entreprises n’en font pas assez pour les personnes handicapées

Couverture enquete BVA Pietinons les prejugeLancée par l'agence E&H LAB début novembre 2014 sur le Parvis de l'Hôtel-de-Ville de Paris, Piétinons les Préjugés se poursuit tout au long de 2015. Cette campagne de sensibilisation de street art pour mettre fin aux idées reçues sur le handicap a touché environ 5 000 personnes à travers deux de ses dispositifs. À une semaine de la date anniversaire des dix ans de la loi du 11 février 2005, de nombreuses choses sont encore à améliorer.

Pour preuve avec l’enquête « La perception des personnes en situation de handicap par les Français » réalisée par l'institut BVA pour l'agence E&H LAB en octobre 2014, auprès d'un échantillon de 1261 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, deux Français sur trois estiment que l’État et les entreprises n’en font pas assez pour mettre une claque aux préjugés à l’égard des personnes handicapées. Il y a encore du chemin à faire pour arriver enfin à une société inclusive pour tous.

Selon l’enquête « La perception des personnes en situation de handicap par les Français » réalisée par l'institut BVA pour l'agence E&H LAB en octobre 2014, auprès d'un échantillon de 1261 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, deux Français sur trois estiment que l’État et les entreprises n’en font pas assez pour faire reculer les discriminations à l’égard des personnes handicapées.

C’est pour cette raison que l’agence E&H LAB veut montrer la nécessité de sensibiliser la société sur les réalités de vie des personnes en situation de handicap à travers différentes thématiques telles que la famille, la sexualité, la mobilité, l'accessibilité, l'intégration et l'évolution de carrière.  

Bien évidemment tous les projecteurs sont braqués sur l'échéance initiale de 2015 sur l'accessibilité des transports et des lieux publics. Dix ans après la loi de 2005, la question de l’accessibilité est un véritable échec pour notre pays.

Pour 65 % les personnes handicapées ne peuvent généralement pas se déplacer en ville de façon autonome et pour 72 % dans les transports en commun. Mais le fait de côtoyer des personnes en situation de handicap altère les perceptions en ce qui concerne les difficultés rencontrées. Ce pourcentage atteint même les 77 % pour les personnes qui côtoient régulièrement les personnes en situation de handicap (contre 66 % pour des personnes qui n'en côtoient jamais).

Concernant l’emploi, 76 % des sondés pensent que les travailleurs handicapés sont performants, leurs carrières sont jugées complexes : pour 44%, ils sont difficiles à intégrer en entreprise et ne peuvent pas facilement évoluer ou être promus d'un poste à un autre poste ; un chiffre qui passe à 34% seulement pour les cadres.  

Mais pour y parvenir, il faut piétiner les préjugés. Selon 81% des sondés, une personne en situation de handicap est une charge lourde pour sa famille, alors que seulement 24% estiment que les handicapés ne sont pas « sexy ». Des chiffres qui montrent la nécessité de faire évoluer les mentalités sur le handicap en mettant une claque idées reçues.

Un objectif que s'est fixé l'agence E&H LAB à travers sa campagne « Piétinons les Préjugés » dont les installations éphémères, une bulle rouge, un dispositif tactile au sol et une exposition d'une série de personnages dessinés au trait, seront visibles dans plusieurs villes nationales en 2015 à l'instar de Toulouse. L’E&H LAB espère ainsi à travers cette étude continuer à sensibiliser le grand public sur les questions du handicap. 

La Rédaction

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Baromètre sur l'emploi, IPSOS, le Club Handicap & Société devoile les premiers résultats

Logo Handicap & SocieteFace à une montée du chômage qui ne cesse de progresser, les chiffres de 2012 et 2013 ont confirmé cette tendance et ceux de 2014 ne devraient pas être meilleurs. Afin de comprendre cette logique et dans le but de nourrir la réflexion sur l'emploi des personnes en situation de handicap, le Club Handicap & Société avait créée avec le concours de l'Institut IPSOS, pour cela un observatoire, le 10 décembre prochain celui-ci présentera ces premiers résultats.

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Les Français convaincu par l’euthanasie ? Neuf Français sur dix ne veulent pas d'acharnement médical

Infographique enquete Harris Interractive Les Francais et la fin de vieUn peu plus de deux semaines après le sondage de l’ADMD, et revenant dans le contexte de « l’affaire Vincent Lambert », Zone Interdite à présenter dans son émission du 16 novembre un reportage sur la fin de vie, « Droit de Mourir : l’enquête qui dérange », qui revient sur les débats autour de l’euthanasie. Dans ce cadre, M6 a souhaité réaliser avec Harris Interactive une enquête auprès des Français sur le sujet : ont-ils entendu parler de la loi Leonetti ? Ont-ils réfléchi à ce qu’il se passerait si eux-mêmes ou l’un de leurs proches étaient concernés ?

Un sondage rendu publique hier lors de l’émission et montre que 90 % des Français se déclarent en faveur de l'euthanasie pour les personnes en état végétatif, un chiffre a passe a moins 80 % et 22 par la poursuite, lorsqu'on interroge les sondés sur ce qu'il ferait s'il s'agissait d'un proche. Un sondage réalisé par Harris Interactive auprès de 1.497 personnes de plus 18 ans.

Un sondage qui ne fait donc véritablement que confirmé la tendance a l’évolution de la société française confrontée depuis quelques années a des procès médiatiques a répétition et qui semble convaincu sur la nécessité de faire progresser la Loi Leonnetti ce que le député Jean LEONNETTI ne semble pas convaincu alors que celui doit remettre un rapport à la fin décembre avec son collègue le Député socialiste.

Un sondage qui vient néanmoins tout de même confirmer le sondage, réalisé à la demande de l'association pro-euthanasie ADMD, faisait état de 96 % de personnes favorables à l'euthanasie pour des personnes souffrant de "maladies insupportables et incurables" publiées fin octobre.

Des statistiques montrent en tous cas que les personnes interrogées tendent à établir une différence quand le problème de la fin de vie touche un proche. Les deux tiers des personnes interrogées (69 %) disent avoir réfléchi à ce qu'elles souhaiteraient pour elles-mêmes si elles se trouvaient en position de coma prolongé. Mais cette réflexion ne se traduit pas par des mesures concrètes.

L'observatoire de fin de vie avait mesuré, voilà deux ans, que 2 % seulement des Français adultes avaient consigné par écrit ses "directives anticipées".  Cet outil institué par la loi Leonetti de 2005 permet à des individus d’énoncer leur volonté concernant leur fin de vie sur la base d’un document rédigé, daté, signé, avec date et lieu de naissance, et de se prononcer pour ou contre un éventuel acharnement thérapeutique.

Le gouvernement a promis de présenter un nouveau texte de loi sur la fin de vie, qui pourrait être déposé au Parlement autour du mois de mars. Pour un autre regard sur la fin de vie, on peut aussi consacrer un peu de temps à revoir l'émission de M6 "Zone interdite".Autre indicateur, le taux relativement important de l’audience d’écoute pour cette émission qui été de plus de 10 %.

Stéphane LAGOUTIÉRE

Euthanasie, Les français sont-ils enfin d’accord vers une légalisation ?

Jean-Luc ROMERO Conference de presseA quatre jours de la 7e Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité qui aura le 2 novembre, le président de l’ADMD, Jean-Luc ROMERO, a présenté, le tout dernier sondage réalisé par IFOP sur la relation des Français face à l’euthanasie. Un sondage dans lequel 96 % des personnes interrogées souhaitent que la future reforme encadre le suicide assisté et l'euthanasie. Les plus favorables étant proches du Front national, suivis du PS et du Modem.

Mais ce nouveau sondage reflète-t-il véritablement le sentiment des Français sur une question de société ? Pour Jean-Luc ROMERO, la réponse oui, ce dernier reflète un réel consensus ou « seuls les lobbys ultraconservateurs tentent encore de nier ! ». Ce dernier faisant référence notamment à la publication du rapport le 23 octobre dernier par le Comité consultatif national d’éthique ou encore aux associations telle la Fondation Jérome LEJEUNE qui dénoncé ce rapport comme un simulacre de démocratie.

Un sondage dans lequel l’ADMD, estime que celui-ci ne fait confirmer l’évolution, ils étaient 83 % en 2012 (IFOP) et son aujourd’hui a la question si, pour «certaines personnes souffrant de maladies insupportables et incurables» réclamant une euthanasie, «la loi française devrait-elle autoriser les médecins à mettre fin, sans souffrance, à la vie de ces personnes atteintes de maladies insupportables et incurables si elles le demandent ?», 96 % des personnes interrogées répondent «oui». Soit une progression +4 points par rapport à octobre 2013.

Une progression qui semble bien réel ou encore 90 % en juin dernier dans un sondage BVA a la suite de l'acquittement du docteur Nicolas BONNEMAISON. Un avis partagé y comprit au sein des catholiques ou l’IFOP avait mesuré leur opinion pour Pèlerin et 59 % des pratiquants se déclarés en faveur la mise en place de la légalisation de l'euthanasie.

Ainsi sur la question de l’« exil » de certains Français en Suisse pour bénéficier d’un suicide assisté, 94 % comprennent cette démarche et 92 % pensent que cela montre le caractère insatisfaisant de la loi Léonetti. Pas de consensus ?

Un choix qui divise !

La réalité est bien différente, face a une société pour la relation avec la mort a toujours été un sujet tabou, auquel s’ajoute par cette pratique celle d’un « permis de tuer » auquel beaucoup se refuse encore. Reste que la France devra comme la Belgique, la Hollande, ou d’autre pays de l’Europe du nord trouver une réponse ou comme l’indique le CISS, que « l’expression et le respect de la volonté de la personne malade ».

Pour preuve chez les électeurs de 2012 de François Hollande, ils sont 98 % à demander sa légalisation. 100 % chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, 99 % chez les électeurs de François Bayrou, 98 % chez les électeurs de Marine Le Pen, 95 % chez les électeurs de Nicolas Sarkozy. Pas de consensus ?

L’ADMD qui voit dans là aussi un manque d’écoute des concitoyens par les politiques. Ils seraient en effet 40 % à renoncer à leur vote en faveur d’un candidat proche de leur sensibilité, mais qui se déclarerait opposé à la légalisation de l’euthanasie. 47 % des sympathisants du Front de Gauche, 39 % des sympathisants du PS, 33 % des sympathisants de l’UMP et 44 % des sympathisants du FN.

Pour le droit a une liberté ultime…

Dans une campagne réalisée par l’agence TwinckleTwinckle et publiée dans Libération du 29 octobre, l’ADMD appelle François Hollande à entendre les Français et à mettre en œuvre sa proposition 21. Pour qu’enfin la France ait une loi comme elle Resultat sondage IFOPexiste en… Hollande depuis 2001.

C’est aussi ce qui sera demandé par l’association à l’occasion de la 7e Journée mondiale pour de droit de mourir dans la dignité, le dimanche 2 novembre, lors d’un rassemblement sur la place de la République, à Paris (16 h), en présence de nombreuses personnalités, et lors de manifestations ce même jour dans toute la France

Une décision toujours en attente !

Au final si le consensus commence faire son chemin, le chemin lui reste encore d'être long pour les pro-euthanasie. Annoncé à plusieurs reprises, un projet de loi sur la fin de vie pourrait être déposé au Parlement autour du mois de mars 2015, selon des sources politiques.

En janvier 2014, le président avait souhaité qu'un nouveau texte pour dépasser la loi Leonetti puisse être mis au point "sans polémique, sans divisions, simplement dans l'idée qu'un changement est possible pour rassembler toute la société".

Reste projet ou proposition de loi rien n'est encore réellement décidé, simplement une hypothèse...

Stéphane LAGOUTIÉRE

Renseignement Complémentaire : Le regard des Français sur la fin de vie Annexe Etude IFOP

Pietinons les préjugés : tel est le nom d’une campagne et enquête d’opinion lancé par l’agence E&H LAB

Campagne intitulee Pietinons les prejugesDans une société ou la communication rytme souvent avec apparence, les idées sur la personne handicapée restent nombreuse. L’handicap réduit souvent au seul fauteuil ou a la canne blanche…Une conception commune à de nombreux pays percevant le handicap ou la personne comme un frein face a des perceptions et des idées reçues ! Refusant de voir la personne l’être humain face a ces innombrables diversités.

Afin d'interpeler le grand public sur les préjugés liés au handicap et lutter efficacement contre les discriminations, l’agence E&H LAB lance sa nouvelle campagne intitulée "Piétinons les préjugés". Ce sondage anonyme est une étape importante de ce projet. Une campagne dont ces concepteurs affirment vouloir créer de nouvelles connexions et de rencontre entre des personnes appartenant a des milieux culturels et sociaux différents.

Un projet mis en œuvre par Deza Nguembock, femme entrepreneure d’origine camerounaise handicapée de naissance et qui a fondé l’agence E&H LAB. Qui explique que cette idée et né sur la base de « permettre à un plus grand nombre de personnes non concernées directement par la question du handicap de participer de manière spontanée, directe et palpable à la lutte contre les discriminations liées au handicap à travers un évènement fédérateur ».

Des participants qui au-delà de ce sondage, sont invités à piétiner les préjugés inscrits soit sous forme de tags éphémères sur la voie publique soit d’une installation sous forme de sol tactile ; puis à vivre une expérience unique et originale à l’intérieur d’une bulle artistique conçue avec des illustrations, des animations, des jeux interactifs, des textes et du son. Ce dispositif sera complété en 2015 par Monsieur Préjugés : une installation artistique qui se veut permanente.

Une campagne qui sera lancée officiellement demain, 7 octobre à Gentilly par une grande manifestation de street-art, pour toucher tous les publics et sera ensuite déployée dans de nombreuses communes en France, dont Paris très prochainement.

La Rédaction

QualiTHravail : Un lieu d’étude sur la santé et la qualité de vie au travail des salariés handicapés

Logo Observatoire QualiTHravailFace à des scandales qui ne cessent de répéter et des salariés en situation de danger pour leurs santés physiques et psychologiques, des initiatives voient le jour, mais pour quel résultat ? Ariane Conseil, cabinet spécialisé dans les questions de politique du handicap et de la santé et qualité de vie au travail (SQVT), a annoncé le lancement de 13 octobre prochain la première grande étude nationale au travers de l’Observatoire QualiTHravail.

Dans l’univers du travailleur handicapé

L’Observatoire QualiTHravail, est parti d’une idée selon les dirigeants, d'Ariane Conseil, celui d’ interroger les personnes en situation de handicap, qu’elles en aient le statut ou non, pour mesurer leur Santé et Qualité de Vie au Travail. L’objectif est de dresser un état des lieux dix ans après la loi du 11 février 20051 et de trouver de nouvelles pistes d’actions. Les résultats permettront de croiser des données individuelles (santé physique, mentale, sociale) et environnementales (facteurs de SQVT).

Une étude conçue sur la base d’études et d’échelles de mesure scientifiquement validées, L’Observatoire QualiTHravail® devrait être reconduit tous les deux ans à partir de cette année afin de constater son évolution.

Première édition de l'Observatoire QualiTHravail

QualiTHravail, s’adresse à toute personne en emploi dans le secteur privé ou public, profession libérale ou travailleur indépendant, invité à répondre à questionnaire disponible du 13 octobre au 31 décembre 2014 d’une vingtaine de minutes en moyenne. Sécurisé, confidentiel et accessible en ligne sur le site mis en place pour l’occasion, Il peut être rempli à partir d’un ordinateur, d’une tablette ou d’un smartphone et satisfait aux conditions d’accessibilité numérique. 

Les données seront traitées par des experts en statistiques. Les résultats de cette étude sont attendus au premier trimestre 2015 sur le site internet d’Ariane Conseil et seront accessibles à tous les participants.

Parole aux principaux intéressés !

Un projet innovant, car il reflète la possibilité pour les salariés quel qu’ils soient, d’exprimer pour la première fois globalement sur leur santé et de leur qualité de vie au travail au travers d’un questionnaire accessible, simple et anonyme.

Ou comme le confirme le Cabinet Ariane, « Parce qu’elles sont les premières concernées et donc les mieux placées pour exprimer leurs besoins concrets en termes de conditions de travail, elles pourront, en participant, contribuer de manière efficace aux réflexions nationales sur la prise en compte du handicap dans l’emploi ».

Un espace de contribution qui au-delà des questions liées au SQVT, pourront répondre à des questions ouvertes, bénéficiant ainsi d’un moyen d’expression libre et privilégié.

Des résultats aux bénéfices des employeurs

Le projet, qui a également pour objectif pour le cabinet de conseil Ariane, d’apporter aux employeurs du secteur public, privé ou associatif sont invités à rejoindre le projet des bénéfices quand a la gestion du personnel en situation de handicap. En s’appuyant sur un kit de communication qui leur sera offert, ils pourront ainsi relayer l’information à leurs collaborateurs et les inviter à prendre part au questionnaire.

Les employeurs participants bénéficieront directement d’éléments pour construire, alimenter, animer ou encore dynamiser leurs Politiques Handicap, Santé et Qualité de Vie au Travail. Ceux qui le souhaitent pourront obtenir des résultats spécifiques et affiner les constats via des ateliers de travail.

Stéphane LAGOUTIÉRE

1 Loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes

Les dépenses de l’aide sociale des départements en progressions constantes représentent 32,8 Mds €

Conseil-GeneralDepuis 1984, date du transfert de compétence en matière d’aide sociale, leur cout n’a eu de cesse de progresser, représentant en 2008, 27.3 Mds en dépenses net, elle atteint en 2012, plus de 32,8 Mds €. Des sommes pour lequel la prise en charge des personnes en situation de handicap, enfant et adulte représentent la quatrième source des dépenses.

Ainsi selon l’enquête réalisée par le DREES, auprès des départements en France métropolitaine et sur les départements d’outre-mer au 31 décembre 2012. Des dépenses, dont 28 Mds€ soit 91 % sont repartie sur quatre catégories. 8,0 Mds€ nets pour les dépenses liées au RSA « socle » et « socle majoré », au RMI, aux contrats uniques d’insertion ainsi qu’aux CI-RMA et aux contrats d’avenir, incluant 7,1 Mds€ d’allocation.

La deuxième catégorie étant liée aux dépenses pour l’aide sociale à l’enfance pour un cout de 7 Mds €, arrive l’aide aux personnes âgées dont le cout ne cesse de progresser chaque et atteint la somme de 6,9 Mds € net pour l’aide sociale aux personnes âgées avec notamment les frais liée a l’APA. Enfin les personnes en situation de handicap pour un montant de 6,1 Mds€ nets.

Les départements d’outre-mer ont quant à eux consacré 1.89 Mds€ pour les dépenses nettes liées au RSA, au RMI, CI-RMA et aux contrats d’avenir, dont 1.8 Mds€ d’allocation 280 M
Evolution des depenses nettes d aide sociale€ pour l’aide sociale aux personnes âgées. L’aide aux personnes en situation ne représentant que 126 M€ et 219 M€ pour l’aide sociale à l’enfance.

Les dépenses d’aide sociale aux personnes handicapées

Représentant 0 Mds€, en 0000, elles ont atteint en 2012 un montant net de dépense, 6.1 Mds € soit une progression l’enquête par la DREES, de 2.5 % et concernent 362 500 personnes en moyenne annuelle, dont plus de la moitié (56 %) ont bénéficié d’une aide à domicile via l’ACTP, la PCH ou les aides ménagères, et 44 % d’un accueil familial ou en établissement. Néanmoins, les montants d’aide moyens étant bien inférieurs à domicile, les dépenses au titre de l’aide à l’accueil sont largement prépondérantes (76 % des dépenses). Ces dernières s’élèvent à 5,0 Mds €, en 2012, soit une augmentation de 2,8 % entre 2011 et 2012.

Les dépenses brutes en faveur des personnes handicapées vivant à domicile ont connu une croissance forte ces dernières années, de l’ordre de 43 % depuis 2008 ; soit une progression moins importante que celle du nombre de bénéficiaires des allocations correspondantes. Ces dépenses atteignent 1,5 Mds €, en 2012 ; elles sont constituées à 96 % de la PCH et de l’ACTP.

Les dépenses à domicile hors ACTP et PCH, restent marginales soit 54 M€ en 2012, représentent 4 % des dépenses d’aide à domicile aux personnes handicapées, soit moins de 1 % de l’ensemble des dépenses d’aide sociale.

La substitution entre ACTP et PCH se poursuit

Entre 2011 et 2012, les dépenses afférentes à la PCH et l’ACTP pour les personnes de moins de 60 ans ont augmenté de 4 %. La baisse des dépenses d’ACTP pour les personnes de moins de 60 ans soit 359 M€ en 2012, soit -8 % est en effet plus que compensé par la hausse de celles relatives à la PCH avant 60 ans qui représente 1.1 Mds€ en 2012, soit +8 % en un an. Toutefois, cette hausse est plus modérée que celle enregistrée l’année 2011 (+12 %).

Evolution des depenses par categorie d aide socialeL’action sociale facultative des communes et des intercommunalités

A noter également la parution d’une enquête le même jour sur l’action sociale des communes et des intercommunalités aujourd’hui qualifiée de facultative, au sens où elle dépasse le contour des aides sociales obligatoires. De ce fait, ses objectifs, son périmètre d’intervention ou encore ses modalités d’organisation varient fortement selon l’histoire des communes ou intercommunalités, les caractéristiques de leur territoire et de leurs approches de l’action sociale. Ces approches peuvent relever de l’assistance individuelle, de l’action à destination d’une population ciblée, ou d’une politique territoriale plus globale.

L’enquête qualitative réalisée auprès d’élus, de directions en charge de l’action sociale et de directeurs de centres communaux ou intercommunaux de l’action sociale dans un échantillon de collectivités locales (communes, intercommunalités, départements) met également en évidence les nombreux et complexes partenariats qui sous-tendent l’action sociale des communes : avec l’intercommunalité, le département, l’État, la CAF, le tissu associatif…

Dans ce contexte, les outils de pilotage et d’évaluation de l’action sociale locale, comme les analyses de besoins sociaux (ABS) que sont tenus de réaliser les CCAS, semblent essentiels, mais sont à développer pour mieux répondre encore à la demande sociale.

La Rédaction