Stationnement réservé aux personnes handicapées. Une indication auquel bon nombre inscrite dans le Code de la route et connu des conducteurs. Pourtant 27 % des motards eux-mêmes avoue ne pas la respecter et 16 % des automobilistes selon un dernier sondage publié par SETON, leader en équipement et signalétique de sécurité en France réalisée par l'institut YouGov. Une étude inédite qui prouve au lendemain ces élections régionales, que les Français sont encore loin d'avoir compris toutes les notions du civisme...mais surtout que la prévention en la matière ne semble pas porter ces fruits sur ces questions.
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A l'occasion de la semaine pour l'emploi, la Fondation Malakoff Médéric, vient de publié les résultats de son 1er baromètre pour l'emploi avec l'objectif de dresse un aperçu de la situation menée par OpinionWay du 19 mars au 10 avril auprès de 653 entreprises. Ils sont ainsi 72 % des chefs d'entreprise réduisent spontanément le handicap au handicap moteur alors que ce dernier concerne 13 % de la population handicapée et cette vision réductrice peut freiner l'emploi. Ils sont néanmoins 70 % à reconnaître que l'emploi est une préoccupation, mais, en réalité, 44 % d'entre elles la jugent avant tout réglementaire...Une information qui confirme que si beaucoup de grands groupes ont déjà commencé cette transition, les idées reçues et les stéréotypes persistent et les points de blocage sont évidents.
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Trois ans après le lancement du Pacte territoire santé en 2012, institué par la ministre de la Santé Marisol TOURAINE, peut-on parler de réussite ? Ou encore comme s'interroge le CISS, la FNATH ou la MAF, dans une enquête réalisée par BVA, les déserts médicaux sont-ils une réalité ? Au vu des réponses et toutes proportions gardées, ce dernier ne semble que confirmer une situation qui ne c'est pas améliorée ces trois dernières années. Auquel il faut parfois ajouter le problème aussi incroyable que vrai, d'accessibilité de certains cabinets médicaux.
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Le casque audio et les écouteurs sont utilisés par des enfants de plus en plus jeunes, près de 10% des enfants de moins de deux ans s'endormant avec eux, selon les résultats d'une enquête Ipsos, publiée jeudi, qui a suscité la consternation des pédiatres et des médecins ORL. Une étude qui demontre également le danger pour nos enfants face a des problèmes auditif qui touche en Franceentre 30 000 à 50 000 jeunes et adolescents présentent des altérations graves ou sévères du système auditif. Un nombre en auguementation constante selon l'INSERM
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Seule une personne sur quatre ayant une déficience auditive s'équipe d'une audioprothèse et 2,1 millions de personnes y renoncent pour des raisons financières, cette dépense pouvant représenter plus de 2000 € après remboursements, selon une étude publiée lundi par UFC-Que Choisir.
Avec une population de plus en plus vieillissante, les ventes d'audioprothèses ont plus que doublé depuis 2000, pour frôler les 600 000 en 2014, soit un marché de 927 M€, estime cette étude.
Mais sur les six millions de personnes souffrant de déficiences auditives pouvant justifier d'être appareillées, seules un quart (1,5 million) le sont. Car des freins demeurent, qui sont d'abord d'ordre financier. Le prix moyen d'un appareil auditif est en effet de 1550 € par oreille et dans 80% des cas, les acheteurs ont besoin d'équiper les deux oreilles, soit une dépense de 3100 €.
2,1 millions de personnes renoncentn à s'équiper d'un appareil auditif
Compte tenu des remboursements très limités de l'assurance-maladie et des mutuelles, les consommateurs conservent une dépense à leur charge de 1100 € par oreille (2200 € pour les deux). L'étude estime que 2,1 millions de personnes renoncent à s'équiper en raison du prix, au risque de s'isoler progressivement de leur entourage et de leur vie sociale. D'autres sont rebutées par des doutes sur l'efficacité de l'appareil ou ont encore des réticences psychologiques à porter une audioprothèse.
Les auteurs attribuent les prix dissuasifs à une « pénurie savamment entretenue d'audioprothésistes en France: ils sont environ 3100, pour des besoins estimés à 7150 professionnels, et sont donc en position d'obtenir auprès des enseignes des salaires élevés, qui se répercutent dans les prix.
Les appareils sont revendus "4,5 fois leur prix d'achat", soit une marge brute moyenne de 78%. Une fois les divers frais et salaires déduits, la marge nette se situe entre 15 et 18%, niveau supérieur au "déjà rentable secteur de l'optique".
Alain BAZOT : « La priorité est d'assainir ce marché, pour mettre fin à ce scandale sanitaire en France »
« La priorité est d'assainir ce marché, pour mettre fin à ce scandale sanitaire en France », estime le président d'UFC-Que Choisir, Alain BAZOT.
Pour enrayer la pénurie d'audioprothésistes et enclencher un "cercle vertueux qui ferait baisser les prix, l'association demande aux ministères de la Santé et de l'Education un relèvement du numerus clausus introduit à la rentrée 2015 (seuls 199 nouveaux professionnels seront formés cette année).
Le syndicat des audioprothèsiste s'indigne contre cette étude
Le syndicat national des audioprothésistes Unsaf, qui juge cette étude biaisée, avec des données incomplètes ou erronées, suggère plutôt d'améliorer le remboursement des appareils auditifs, dont les tarifs pour adultes n'ont pas été revus depuis 1986.
Autre motif qui fait grimper la facture, selon Que Choisir: le prix à régler par le consommateur inclut l'appareil lui-même et des prestations indissociables, les réglages initiaux et le suivi pendant la durée de vie du produit (cinq ans).
Cela revient à payer d'avance une prestation qui ne sera parfois pas utilisée, en cas de cessation de l'activité de l'audioprothésiste, d'arrêt du port de l'appareil ou de décès de l'acheteur. La loi Macron a supprimé le caractère indissociable de l'appareillage et du suivi, mais l'Assurance maladie doit encore adapter son processus de remboursement qui, aujourd'hui, continue à lier les deux.
L'étude dénonce les obscurs liens entre les audioprothésistes et les médecins ORL
L'étude dénonce par ailleurs les obscurs liens d'argent entre les audioprothésistes et les médecins ORL d'une part, les fabricants d'autre part. Elle estime que 30% des acheteurs se font conseiller par leur oto-rhino-laryngologiste (ORL) pour choisir un audioprothésiste. Or, ces derniers font bénéficier les médecins d'avantages en nature (repas, hébergement, voyages pour assister à des congrès ...) qui peuvent "laisser planer le doute" sur l'objectivité des ORL.
Les fabricants de leur côté détiennent souvent des parts dans le capital des audioprothésistes et peuvent même leur accorder des prêts. "La contrepartie est claire: mettre en avant leurs produits" plutôt que d'autres marques, juge l'association, réclamant une totale transparence sur ces liens.
La Rédaction / Avec AFP
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Selon un sondage administré en ligne du 09 au 21 septembre auprès de 239 répondants, Daefi a ainsi pu mettre en lumière certaines difficultés. En effet 77% des personnes interrogées indiquent avoir rencontrer des difficultés pour se faire comprendre par un vendeur lorsqu'ils essayent de faire des achats dans un commerce, une administration ou une banque.
Même si certains s'en sortent tous seuls, d'autres affirment qu'il faudrait un interprète dans les magasins. Pour y parvenir, Daefi, grâce à son application « Interprète dans la poche », pourra leur permettre de communiquer avec un conseiller en direct afin que les déficients auditifs être autonomes comme tous les autres citoyens.
Acheter une baguette de pain, faire une demande d'un papier administratif, déposer un chèque à la banque... autant d'actions qui peuvent au quotidien se révéler compliquées pour une personne sourde ou malentendante. À l'occasion de la Journée mondiale des sourds qui se tiendra ce samedi 26 septembre 2015, Daefi publie les résultats d'un sondage consacré au quotidien des personnes en situation de handicap.
Comme les personnes entendantes, 67% des personnes interrogées qui souffrent d'une déficience auditive se rendent une à deux fois dans un commerce pour faire leurs courses, se rendent dans un établissement administratif ou vont à leur banque.... non sans difficulté. Pour 40% d'entre-elles avouent qu'il est difficile de communiquer avec leur interlocuteur. Et la plus de la moitié des sondés arrivent à se débrouiller et se déplacer tout seul sans être accompagné. Reste que 16% font appel à un proche ou à un interprète pour se faire comprendre lors de leurs sorties.
66,5% des personnes sondées privilégient l'écrit pour se faire comprendre auprès d'un vendeur
En point de vente, 77% des sondés avouent rencontrer des difficultés pour demander un conseil à un vendeur. En effet, lors de leurs derniers achats, 2 personnes sourdes ou malentendantes sur 3 ont eu des difficultés à se faire conseiller par un vendeur et 35% ont rencontré avoir des difficultés pour se faire comprendre.
Face à ces clients en situation de handicap, les vendeurs se retrouvent parfois dans une situation délicate. Un peu désarçonnés, ils ne trouvent pas forcément de solution pour accompagner leurs clients sourds ou malentendants. 66% des personnes interrogées déclarent que le plus souvent les vendeurs en magasin réussissent à se faire comprendre mêmee si cela reste compliqué. 17% affirment que les échanges avec les vendeurs restent occasionnels.
Pour se faire comprendre des vendeurs, 66,5% des sondés p privilégient l'écrit alors que 23% se font aider d'un proche. Dans l'idéal, les personnes questionnées souhaiteraient pourvoir signer avec leur interlocuteur (72%) et reconnaissent à 62% que la présence d'un interprète serait utile dans le magasin ou le point de vente. Il est important de signaler que 35% d'entre-eux serait près à prendre en charge le coût d'un interprète.
Lancement d'une application mobile pour les déficients auditifs afin de pouvoir communiquer en direct avec un conseiller, un vendeur ou un agent administratif
Selon une étude publiée en 2014 du cabinet DELOITTE, 61% des Français sont en possession d'un smartphone. Cela concernerait environ 86% des personnes sourdes ou malentendantes grâce à des applications telles que Facetime, Skype ou Tango qui leur permettent de communiquer en Langue des signes. De ce fait, 87% des personnes sondées s'expriment pour la mise en place d'une application mobile dédiée aux personnes sourdes et malentendantes.
« Forts de ces résultats de ce sondage, de notre expérience unique, et de notre avancée technologique, Daefi est aujourd'hui la seule société du secteur à proposer une application mobile dédiée : Deafiline. Nous avons décidé de lancer dans les semaines qui viennent notre application mobile « Interprète dans la poche » qui permettra à chaque déficient auditif de pouvoir faire appel à un interprète Français-LSF pour communiquer en direct avec un conseiller, un vendeur ou un agent administratif », indique le fondateur de Daefi, Jean-Charles CORREA, dans un communiqué. Après Claria Zoom pour les déficients visuels, Daefi s'attaque à l'accessibilité des smartphones pour les personnes souffrant d'une déficience auditive.
La Rédaction
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Alors que les sujets sur l'ethnicité et la fin de vie restent un de ces sujets brûlants actuellement en discussion au Parlement et dans l'actualité avec le dossier Vincent LAMBERT. Une dernière enquête d'opinion qui vient d'être publiée par l'INED. Cette étude « Fin de vie en France » fait ressortir que la majorité des personnes souhaitent mourir chez elles, mais un quart seulement le font causé par le fait, le maintien à domicile se raréfie à l'approche du décès. Une enquête qui permet notamment retracer le parcours résidentiel et médical avant le décès.
Cette étude réalisée par de l'Institut national d'études démographiques (Ined), consacrées à ces derniers décès, a permis de retracer les circonstances de fin de vie en interrogeant des médecins, à partir d'un échantillon représentatif de près de 15.000 de personnes de plus de 18 ans des décès survenus en décembre 2009. Démontrant que quatre décès sur cinq surviennent de façon non soudaine à la suite d'un parcours, résidentiel (domicile ou maison de retraite) et médical.
Ces auteurs démontrent que les Français à pouvoir réellement réaliser leurs souhaits de mourir a domicile ne représentent en France que 26 % des décès de façon soudaine ou non. Une proportion qui atteint même 20 % au Royaume-Uni ou 18 % en Norvège contre 24 % aux États-Unis. Plusieurs raisons à cela l'hospitalisation et la dépendance étant les deux principales.
Dépendance et hospitalisation principales facteurs...
La raison la plus souvent évoquée est la complexité des soins qui rend souvent le maintien à domicile impossible, notent les auteurs, Sophie PENNEC et ses collègues, qui se sont penchés sur les lieux de vie au cours du mois précédant les décès non soudains, afin de mieux comprendre pourquoi rester chez soi est finalement peu fréquent au dernier stade de l'existence. La famille souhaite d'ailleurs dans 55% des cas que les personnes en fin de vie soient prises en charge à l'hôpital, et dans 31% des cas en maison de retraite.
Ainsi quatre semaines avant leur mort, 45 % des personnes vivent à domicile, en cas de décès non soudain ce taux décent a 18 %. L'hôpital et y décéder étant le parcours le plus fréquent (30 %), passer l'ensemble du dernier mois de l'existence chez soi l'est deux fois moins (14 %). Le départ de l'hôpital pour regagner son domicile est beaucoup plus rare (2 %). La complexité des soins rend souvent le maintien à domicile impossible, ce qui motive le transfert à l'hôpital. C'est de fait la raison la plus souvent évoquée pour justifier le non-respect du souhait de certains patients de décéder chez eux.
Le poids des familles...
« Les médecins témoignent de la forte mobilisation de l'entourage familial de leurs patients en fin de vie. Quasiment toutes les personnes maintenues à domicile ou transférées à l'hôpital (96 %) ont reçu des visites au cours de leur dernière semaine d'existence », soulignent par ailleurs les auteurs.
Famille et amis sont plus souvent présents au moment du décès lorsqu'il a lieu à domicile plutôt qu'à l'hôpital : à domicile, les proches sont les seuls présents dans 44 % des cas, et ils sont assistés de professionnels dans 26 % des cas. Décéder à domicile en la seule présence de soignants est très rare (5 %).
Stéphane LAGOUTIÉRE
Source : AFP
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