Skip to main content

La FNO dénoncent le nombre d’étudiants en 1ère année d’orthophonie un effort jugé « encore très insuffisant »

Une étudiante dans une bibliothèque universitaires 1deaeLa Fédération nationale des orthophonistes (FNO) reconnait un « effort », a la publication de l’arrêté du 25 avril fixant le nombre d’étudiants à être admis en première année d’études d’orthophonie en septembre 2019, quelle juge « encore très insuffisant ». Ils seront ainsi selon ce nouvelle arrêté 905 étudiants à débuter leur cursus d’études d’orthophonie dans les 21 centres de formation (avec une ouverture à Rennes) répartis dans les différentes régions de métropole lors de la rentrée pour l'année universitaire 2019-2020. Une évolution de 31 places supplémentaires par rapport à la rentrée 2018 pour laquelle 874 places étaient disponibles.

Une satisfaction en demi teinte pour la FNO

Si la Fédération Nationale des Orthophonistes se « réjouit de cette augmentation qui répond à un véritable besoin pour favoriser l’accès aux soins orthophoniques » sur tous les territoires. Celle-ci exprime son regret sur la faiblesse de son évolution (+31) qu’elle juge « encore trop faible ». Une augmentation de 31 futurs professionnels qui selon la Fédération dans un communiqué ne prend nullement compte « de l’évolution de notre système de soins, des besoins de soins de la population, des nombreux départs à la retraite des orthophonistes depuis quelques années ».

La président de la FNO Anne DEHÊTREX, qui rappelle à la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès BUZYN et à Frédérique VIDAL ministre de l’enseignement supérieur l’accroissant de la demande face à l’orthophonie, jugé par la fédération comme un « problème majeur de santé publique pour lequel les 25 067 professionnels et de leur répartition sur le territoire ont de plus en plus de mal à répondre à la demande ». Des chiffres confirmé par une récente étude de la DREES. Des professionnels dont 20 787 exercant a titre libéral ou mixte contre 1876 en régime hospitaliers et 2868 d'entres eux étant en regime salariale dont 779 dans les départements et régions d’outre-mer (DROM) au 1er janvier 2019. Une profession exercé a 98,6 % par des femmes  pour un agé moyen de 43.4 ans. La croissance des effectifs est usuellement de l’ordre de 4% par an. En 2018, la croissance n’est que de 0,55% en raison du passage de 4 à 5 ans de la durée de la formation initiale.

Afin de répondre au mieux aux difficultés d’accès aux soins rencontrées par les patients et leurs familles, la FNO avait proposé en janvier 2019 à la ministre des Solidarités et de la Santé 20 propositions, dont l’une d’entre elle, indispensable, consiste en une augmentation importante de ces quotas d’entrée, et donc des moyens alloués aux universités qui forment les futurs professionnels. La FNO qui constate avec regret « que le gouvernement ne tient compte d’aucune des solutions proposées pour résoudre les problèmes d’accès aux soins en orthophonie ».

La FNO qui demande à la ministre des Solidarités et de la Santé et au gouvernement, de bien vouloir « considérer les besoins véritables de la population et de soutenir la profession dans les moyens qu’elle essaye de déployer pour répondre aux patients et à leur entourage ».

La Rédaction

Source : FNO 2019 

 

Catégorie : SYNDICAT & ACCORD D'ENTREPRISE
Publication : 30 April 2019
Étude supérieurSantéSyndicatsPolitique de santéAgnès BUZYNprofessionnels de santédiplôme universitaireFrédérique VIDALÉtudes scientifiquesFNOOrthophonistesArrêté ministériel Universités

Articles en relation