L’Unafam rappel a l’observatrice l’importance de la reconnaissance du handicap psychique en France
Alors que l’observatrice des Nations unies Catherine DEVANDAS-AGUILAR s’apprête à finir sa visite de dix jours en France par une conférence de presse qui aura lieu cette après-midi à Paris, l’Unafam estime celle-ci comme un élément positif, notamment après la réunion collective du 4 octobre dernier, avec les représentants des associations de familles et de personnes en situation de handicap psychique. Elle espère que cette conférence lui permettra d’être certaine d’avoir été entendue notamment sur la nécessité d’une véritable reconnaissance du handicap psychique et de leurs inclusions dans la société.
Une visite ou l’observatrice des Nations unies avait pour mission d’examiner la situation des personnes en situation de handicap dans le pays et évaluer les mesures concrètes prises par les autorités françaises pour mettre en oeuvre la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées (CIDPH), que la France a ratifiée en 2010.
Bilan mitigé pour l’Unafam…
Si la l’association se félicite de la reconnaissance officielle du handicap psychique il y a maintenant douze ans, le constat selon elle reste au regard du CIDPH appliqué par la France pour ces personnes et envers leurs familles largement mitigé. L’association qui rappel que près 100 000 personnes sont maintenues en hospitalisation inadéquate faute de solution, d'accès à un logement et aux accompagnements nécessaires. Qu’il seraient ainsi près de 30 %, atteint de troubles psychiques sévères a être sans domicile ou a vivre avec leurs parents. Des familles souvent totalement abandonnées a elle-même assurent seules l’accompagnement de ce proche dans leurs vies quotidiennes. L’association qui rappel que 92 % des personnes handicapées psychiques n'auraient pas accès à la PCH « pour financer des auxiliaires de vie, accéder à un logement et s'y maintenir est un vrai parcours du combattant », et que seuls 17 % d’entre ont accès a l’emploi en milieu ordinaire ou protégé.
Beaucoup d’espoir néanmoins…
L’Unafam qui se dit impatiente, dans un communiqué, de connaître les observations préliminaires de sa visite, que Madame DEVANDAS-AGUILAR présentera aujourd'hui auprès de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) ainsi que ses recommandations qui doivent être publiées dans un rapport officiel au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies en mars 2019.
L’association qui espère que cette visite pourra tendre le Gouvernement « réelle volonté politique (…) pour mettre en oeuvre la loi de 2005 et ainsi permettre l'accès à leurs droits des personnes en situation de handicap psychique ». Afin conclut-elle dans le communiqué qu la rencontre du 4 octobre « renforce les actions précédentes de l'Unafam qui se mobilise afin que soit élaboré un véritable plan psychique pour que les personnes en situation de handicap psychique aient enfin droit de cité ».
Catherine DEVANDAS-AGUILAR qui avait dans une déclaration quelques jours avant son arrivée en France avait affirmer avoir « l'intention d'identifier les défis et les lacunes en matière de protection des personnes en situation de handicap, afin de formuler des recommandations concrètes à ce sujet »
La Rédaction
L’Unafam / Nation Unie
Publication : 12/10/2017
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