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Un jeune autiste recherché par les brigades de gendarmeries de Savoie

Jonathan BRYARD est âgé de 19 ans il mesure 1.80 pèse 75 kg, a les yeux marron et les cheveux châtains. Il est susceptible d'être porteur d'un survêtement. Il n’a pas de document d'identité.©DRLa gendarmerie a lancé aujourd'hui un appel à témoins après la disparition jugée "inquiétante" d'un adolescent de 19 ans, autiste, qui n'est pas rentré hier soir au domicile familial en Savoie, selon le parquet de Chambéry. Jonathan BRYARD, qui n'a "aucun antécédent de fugue", est scolarisé dans un institut médico-éducatif mais ne s'y est pas rendu hier. Sa mère, après l'avoir eu au téléphone dans la matinée, a signalé sa disparition hier soir en ne le voyant pas rentrer, selon la même source, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

Le parquet a ouvert une enquête en "recherche de personne disparue dans des conditions inquiétantes", confiée à la gendarmerie. Des recherches ont été menées avec un chien dans son quartier de Pont-de-Beauvoisin, et la photo du jeune homme aux cheveux châtains, yeux marrons, 1,80 m et 75 kg, a été diffusée "dans tous les services de police, gendarmerie et police municipale", a précisé le parquet. Les personnes "en mesure de faire avancer les recherches" sont priées de contacter la gendarmerie de la commune au 04 76 37 13 56.

La Rédaction

 

 

La député socialiste de la Nièvre prend la direction du CNCPH pour un mandat de trois ans

Martine CARRILLON-COUVREUR © Ait BELKACEM 2012Après le changement et la nomination de Jean-Charles WATIEZ comme directeur de l'établissement public FIPHFP, Mme Marie-Arlette CARLOTTI, ministre déléguée en charge des personnes handicapées, vient de nommer par arrêté Martine CARRILLON-COUVREUR Présidente du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) pour une durée de trois ans.

Celle vient en remplacement de Patrick GOHET nommée en octobre 2009. La Ministre qui a tenu a salué le travail réalisé avec constance et sérieux par celui-ci affirmant souhaiter que Patrick GOHET « accepte de continuer à mettre son expertise reconnue de tous au service des personnes handicapées ».

Députée de la Nièvre et vice-présidente de la commission des affaires sociales, la nouvelle présidente du CNCPH Martine CARRILLON-COUVREUR, avait été directrice d'un institut médico-éducatif et a fait de l'inclusion des personnes en situation de handicap le coeur de son engagement politique. Cette dernier bénéficie d'une expérience personnelle et professionnelle et semble pour les quelques unes des associations siégeant conseil nationale un choix judicieux.

La vice-présidence du Conseil national consultatif, est elle aussi remplacé pour une durée de un an par Michèle BARON, présidente de la Fédération française des associations d'infirmes moteurs cérébraux (FFIMC),

Stéphane LAGOUTIERE

Mise en place d’un groupe de travail sur la question de la vieillesse des personnes handicapées mentales

Un medecin recevant un jeune déficient mental a qui il dit a sa mére très agée "il est en parfaite santé ce jeune garcon" et sa mere qui répond "ce n'est pas ce que vous disiez il y a trente ans"©DPAlors que la population française ne cesse de vieillir reste que le dossier du vieillissement des personnes en situation de handicap des personnes en situation de handicap demeure une véritable question toujours sans réponse.

Sujet d'autant plus préoccupant pour les personnes handicapées mentales qui sont aujourd'hui plus au nombre de 30 000 selon l'UNAPEI. Note d'espoir selon l'association selon lequel Marie-Arlette CARLOTTI Ministre déléguée chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion, annonce lors d'une interview accordée au journal associatif Vivre Ensemble.

Selon la ministre celui annonce notamment la future mise en place d'un groupe de travail sur le vieillissement des personnes handicapées. Mais aussi des questions comme le retour à la maison auprès de leurs parents trop âgés pour s'occuper d'eux, rupture de parcours, isolement, sur handicaps, ... les situations dramatiques se succèdent sans fin.

Des situations pour lequel depuis des depuis de nombreuses années l'Unapei alerte les pouvoirs publics. En 2009, l'Unapei recensait dans son réseau 15 000 personnes handicapées mentales vieillissantes sans solution d'accueil et d'accompagnement adaptée, aujourd'hui elles sont 30 000 ! Ce groupe de travail constitue un réel espoir pour les personnes handicapées mentales et leur famille.

« La mise en place de ce groupe de travail dédié au vieillissement des personnes handicapées nourrit beaucoup d'espoir. C'est une prise de conscience que nous appelons depuis près de 20 ans. Nous attendons avec impatience les résultats et la traduction concrète sur le terrain des travaux de ce groupe. Trop de personnes handicapées mentales vivent des vieillesses indignes et les familles des situations insoutenables » déclare Christel Prado, présidente de l'Unapei.

Ont leur avait qu'il ne vieillirait pas !

couverture du livre "vieillissement personnes handicapées mentales" paru en mars 2012 de Gérard ZRIBI Une question si elle est relativement récente un peu plus de 20 ans, que les prises de consciences a commencé a prendre formes au-delà de la société civiles. Ainsi les auteurs professionnels amorceront une réflexion autour des effets du vieillissement les personnes handicapées mentales et sur leur situation dans les années 1990. Parmi eux, Le vieillissement des personnes handicapées mentales dont la 3e édition était paru en mars dernier écrite par Gérard ZRIBI directeur général d'une association gestionnaire d'établissements et services spécialisés.

Cette nouvelle édition qui rassemble quelques-unes des contributions antérieures, toujours d'actualité, auxquelles viennent s'ajouter de nombreuses contributions inédites. L'ensemble constitue un ouvrage profondément remanié associant analyses théoriques (psychologiques, sociologiques, institutionnelles) et illustrations concrètes de réponses et de pratiques professionnelles.

Sont présentés en particulier des éléments de projet d'établissement et de service pour un FAM et un SAMSAH. Les auteurs proposent ainsi aux personnes handicapées et à leurs familles, aux associations et aux pouvoirs publics une approche sensiblement modifiée par l'ampleur du phénomène du vieillissement, par l'accroissement des droits des usagers et par la transformation profonde des interventions sociales et médicosociales

Stéphane LAGOUTIERE

Autisme : la vie autrement Plus jamais de "souffrance sur la souffrance »

Un enfant autiste avec une éducatrice en février 2012 a Paris (Illustration) De nombreux clichés illustrent notre vision de l'autisme. Êtres surdoués ou totalement renfermés sur eux-mêmes, les autistes ont de multiples visages. Ils peuvent fasciner comme dérouter. Camille BLOSSIER, conseillère technique au sein de Perce-Neige, nous donne les clés de cet univers inaccessible. "L'autisme a été décrit en 1943 par le Docteur Léo KANNER. Il était jusqu'alors considéré comme une psychose infantile. Actuellement, on l'identifie au travers d'un trouble principal : le trouble majeur de la communication et des interactions sociales.

Pour être qualifiés d'autistiques, ces troubles doivent être présents et constatés avant l'âge de 3 ans. Aujourd'hui encore, les causes de l'autisme restent mystérieuses. La piste génétique semble toutefois être la plus vraisemblable.

La personne autiste n'est pas en mesure de décoder spontanément le langage, qu'il soit oral ou gestuel. Il ne peut donc pas y répondre. Évidemment, ce handicap se manifeste différemment selon les sujets. Certaines personnes sont totalement repliées sur elles-mêmes, enfermées dans des stéréotypies gestuelles ou phoniques. D'autres bénéficient d'une relative autonomie. Enfin, il existe le 'syndrome d'Asperger' : les personnes touchées sont d'une intelligence rare avec un talent exceptionnel dans un domaine très précis.

Un comportement dominé par l'angoisse

Les autistes sont très angoissés. Combinée à leur difficulté à communiquer, cette anxiété peut parfois générer des troubles du comportement. L'inattendu les plongeant dans un grand désarroi, ils peuvent parfois se faire mal ou faire mal aux autres. L'apprentissage d'un métier est très rare chez les autistes. Il existe des exemples bien sûr, notamment chez les personnes touchées par le 'syndrome d'Asperger'. Parmi ces autistes d'exception, on pense à Temple Grandin. Cette femme a en effet réussi à décrocher un doctorat en sciences du comportement animal et à enseigner à l'université du Colorado ! Oliver Sacks s'est d'ailleurs intéressé à son parcours dans son ouvrage Un anthropologue sur Mars."

La question rituelle "et après ?"

"Les personnes autistes sont incapables d'anticiper. Cela les angoisse terriblement. Lors de leur intégration dans une Maison Perce-Neige, l'équipe encadrante a pour objectif d'organiser l'après', les aider à s'orienter, à se repérer dans le temps comme dans l'espace. Selon les résidents, l'intégration dans une Maison Perce-Neige demande un temps d'adaptation plus ou moins long. Ils ont besoin de repères forts dans leur cadre de vie, leurs rapports avec les autres, leurs activités. Certains autistes se sentiront vraiment mal tant qu'ils n'auront pas trouvé ces marques.

Nous veillons également à surveiller leur tendance aux stéréotypies. Elles se manifestent par exemple par des balancements d'avant en arrière ou par l'utilisation d'objets détournés de leur usage premier. Les autistes peuvent ainsi fixer du regard pendant un long moment le hublot d'une machine à laver en marche. Ces actions 'en boucle' leur permettent quasiment de 's'hypnotiser', de combler leur angoisse du vide et par conséquent de se calmer. Ils ne doivent toutefois pas s'enfermer dans ce cycle d'auto-stimulation au risque de ne plus faire que cela.

Des études américaines ont avancé l'hypothèse que les autistes recevraient toutes les informations ambiantes d'un seul coup. N'ayant pas la capacité de les trier et de les hiérarchiser, ils seraient en fait 'sur-stimulés', saturés d'informations. Ils immobiliseraient alors les éléments qu'ils peuvent identifier. Cette hypothèse expliquerait leur résistance au changement."

Plus jamais de "souffrance sur la souffrance »

"Grâce au travail quotidien des éducateurs, certains autistes gagnent en autonomie. Certains loisirs, comme le dessin, leur offrent l'opportunité de s'exprimer et de libérer leur sensibilité intériorisée. En parallèle de ce travail, nous veillons à accompagner du mieux possible les familles. Elles ont longtemps eu un rapport tendu avec la médecine. Pour expliquer les causes de l'autisme, on a souvent pointé du doigt une mauvaise relation parents/enfant (mère/enfant en particulier). Cette méprise a ajouté de la souffrance sur la souffrance. Les parents ne doivent plus jamais être traités ainsi. A Perce-Neige, nous avons toujours à l'esprit l'accompagnement des familles. Cela fait partie de notre mission.

La Rédaction

Des policiers en excès de zèle pour un emplacement réservé à Niort

stationnement handicape Niort comme celles à l'angle des rues de l'Ancienne-Poudrière (Illustration 2011)Une femme handicapée âgée de 37 ans, commerciale pour un assureur à Niort aura eu la surprise de sa vie en recevant hier matin la visite surprise de deux policiers municipaux de Niort. Deux hommes complices de la bêtise humaine d'un commerçant doutant de la réalité du handicap de celle-ci. Ces derniers sont présentés dans son entreprise afin de vérifier que la salariée en question était bien titulaire de la carte "priorité" et cela malgré la présence du macaron sur le véhicule lui donnant droit de stationner sur les emplacements réservés aux personnes a situation de handicap. Une mère de famille surprise et obliger de justifié sa maladie dont elle atteint et similaire a la sclérose en plaques.

Un comble quand on sait le manque de zèle de policier dans 99 % des cas lors d'appel téléphonique de citoyen qui demande l'intervention des forces de l'ordre alors qu'aucun macaron n'apparaît sur la voiture. A ce demandé qui est se commerçant du centre-ville de Niort qui a joint à deux reprises les agents municipaux, d'abord pour demander si elle avait le droit de stationner sur les cases "handicapées", et si elle était bien handicapée elle-même, « n'étant pas dans un fauteuil roulant ». Une dernière remarque qui nous laisse dubitatifs quand a l'intelligence de cet homme, mais aussi qui nous fait comprendre que l'image du handicap reste toujours liée au handicap physique.

Force et de se demander si le sigle utilisé depuis longtemps en France et dans le monde entier n'est pas devenu lui discriminatoire....

monbanquierenligne.fr désormais accessible aux personnes sourdes et malentendantes

fonctionnement du systhme concepteur de service AcceoLa Caisse d'Épargne Rhône Alpes et Acceo a annoncé avoir réuni leur savoir-faire pour faciliter l'accès de l'agence à distance monbanquierenIigne.fr aux personnes ayant une déficience auditive. Alors que l'internet prend de plus en plus de place dans la vie quotidienne, ce service innovant et gratuit permettra aux personnes d'un handicap auditif bénéficient d'une égalité d'accès à l'information et à l'ensemble des services bancaires à distance de la Caisse d'Épargne Rhône Alpes.

Lire la suite...monbanquierenligne.fr désormais accessible aux personnes sourdes et malentendantes

20 ans d’obstination contre les mines antipersonnel, une campagne qui commence à porter ses fruits

Un demineur de handicap international lors d'un procédure de déminage d'une mines au Mozambique © DVLT / Handicap InternationalLes représentants de plusieurs organisations fondatrices de la Campagne internationale contre les mines antipersonnel (ICBL), dont Handicap International, se réunissent aujourd'hui à New york pour célébrer le vingtième anniversaire du mouvement. Cette rencontre sera l'occasion pour les participants de revenir sur les temps forts de ces deux dernières décennies mais surtout de poursuivre le combat pour l'éradication totale des mines.

La rétrospective du combat met en lumière l'immense chemin parcouru depuis la mobilisation de quelques hommes et femmes il y a vingt ans. En octobre 1992, six organisations fondent cette coalition, née d'une révolte face à l'intolérable fléau des mines antipersonnel. A l'époque, près de 20 000 personnes étaient tuées ou mutilées par ces armes chaque année, dont une majorité de civils. La mobilisation de la société civile et d'organisations comme Handicap International a permis d'aboutir, cinq ans plus tard, à la signature du Traité d'Ottawa interdisant la production, l'utilisation, le stockage et le commerce de ces armes. C'est la première fois dans l'Histoire qu'une arme conventionnelle est interdite. En décembre 1997, les efforts de la Campagne internationale contre les mines antipersonnel sont récompensés par le prix Nobel de la paix. « Notre obstination à agir a porté ses fruits. Grâce à elle, nous avons conquis la légitimité indispensable pour entrer en rébellion contre d'autres armes comme les bombes à sous-munitions illégales également avec l'adoption du Traité d'Oslo. C'est cette même obstination qui anime encore nos équipes aujourd'hui, qui les pousse à agir sans relâche contre ces armes barbares », explique le Dr Jean-Baptiste RICHARDIER, co-fondateur de Handicap International

Aujourd'hui, ICBL compte près de 1 500 organisations originaires de plus de 100 pays et la signature du traité d'Ottawa a représenté une avancé considérable. Avec notamment aujourd'hui 160 États parties à ce Traité, soit plus de 80% des nations du monde et près 4 000 km² de terres minées ont été dépolluées et surtout aucun État, même non partie au Traité d'Ottawa, n'exporte des mines antipersonnel. Une situation qui a permis en quelques années de réduire considérablement le nombre de nouvelles victimes de mines et restes explosifs de guerre a moins de 5000 annuellement.

Une situation pour lequel les fondateurs appels a ne pas faiblir dans la mobilisation afin que l'objectif final d'une terre sans mines ne soit pas une utopie mais devienne bien une réalité. Malheureusement, certains gouvernements utilisent encore les mines antipersonnel, comme la Libye, Israël, la Birmanie en 2011 et la Syrie en 2012. De grandes nations comme la Russie, les États-unis, Israël, l'Inde ou le Pakistan n'ont toujours pas adhéré au Traité d'Ottawa.

ICBL profite de ce vingtième anniversaire pour appeler la communauté internationale à terminer le travail d'éradication des mines antipersonnel par l'arrêt immédiat de toute utilisation de ces armes, le renforcement des actions de dépollution et d'assistance aux victimes ainsi que l'adhésion des derniers États non parties au Traité. En tant que membre du directoire de l'ICBL, Handicap International s'associe pleinement à cet appel.

Depuis 30 ans, l'association intervient sans relâche pour le déminage des terres, la sensibilisation des populations menacées, l'appareillage des victimes et leur inclusion dans la société. Elle est devenue l'un des porte-parole incontournables sur la scène internationale des millions de personnes qui vivent sous la menace de ces armes, pour qu'elles ne tombent pas dans l'oubli. « C'est au nom de l'entraide que nous continuons à agir, à apporter des solutions tangibles, concrètes, en prenant en compte les communautés et la solidarité de proximité. Celle-ci ne s'est jamais démentie : dans toutes les cultures, sous toutes les latitudes, les familles n'abdiquent jamais. C'est de notre devoir, de notre responsabilité de faire de même » , souligne Jean-Baptiste Richardier. Handicap International sera également présente lors du sommet sur le désarmement organisé par Human Rights Watch les 20 et 21 octobre à New york. L'anniversaire des 20 ans d'ICBL sera une occasion pour les associations présentes de rappeler leur détermination inébranlable quand il s'agit de lutter contre les effets inacceptables des armes sur les populations civiles.

La Rédaction

[1] La dépollution consiste à retirer les mines et restes explosifs de guerre qui jonchent les terres.