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Hôpitaux psychiatriques ou centres de rétention, … la France face a des erreurs de gestions

l'hôpital psychiatrique du VINATIER, à BRON, accueille la première Unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) de FRANCE ouverte en 2010. Sur la droit un agent de l'administration pénitentiaire dans un couloir en présence du personnel médicale ©REUTERS / Robert PRATTALe Comité européen pour la prévention de la torture, des peines, des traitements inhumains ou dégradants (CPT), a rendu public son rapport sur la France le jeudi 19 avril. Un rapport où il met en garde le gouvernement contre des erreurs de gestion. Une situation dénoncée depuis quelques mois par les associations et les personnels hospitaliers. Une situation, à laquelle le gouverne a présenté sa réponse.

Le Comité pour la prévention de la torture et des peines ou traitement inhumain ou dégradant (CPT) du Conseil de l'Europe a publié le rapport relatif à la visite du 28 novembre au 10 décembre 2010 en France, ainsi que la réponse du gouvernement français. Des documents rendus publics avec l'autorisation des autorités françaises.

Dans son rapport de visite, le CPT relève un certain nombre d'évolutions positives. Des réformes législatives avaient été adoptées ou étaient engagées dans plusieurs domaines intéressants de près le Comité (garde à vue, questions pénitentiaires et soins psychiatriques notamment). Toutefois, certaines préoccupations exprimées de longue date par le CPT n'ont trouvé qu'un écho partiel dans le cadre de l'action menée par les autorités françaises.

Au cours de la visite de 2010, la délégation du CPT a entendu quelques allégations d'usage excessif de la force au moment de l'interpellation par des fonctionnaires de police ainsi que des allégations de coups assénés peu après l'interpellation. Dans son rapport, le Comité recommande de délivrer, à intervalles réguliers, un message de « tolérance zéro des mauvais traitements » aux fonctionnaires de la police nationale et de renforcer davantage les garanties juridiques contre les mauvais traitements. Il formule également un certain nombre de recommandations visant à améliorer les conditions de détention dans les cellules de police et de gendarmerie, ainsi que dans les centres de rétention administrative. Dans leur réponse, les autorités françaises fournissent des informations sur les mesures prises avant et après la visite afin de réduire les risques de violences policières. Elles informent également le Comité des mesures prises ou envisagées en vue d'améliorer les conditions de détention dans les cellules de police et les centres de rétention administrative.

En matière pénitentiaire, la délégation du CPT n'a recueilli aucune allégation de mauvais traitements délibérés de personnes détenues par le personnel de surveillance au centre pénitentiaire du Havre et à la maison centrale de Poissy. Néanmoins, au Havre, des cas d'usage excessifs de la force de la part de certains membres du personnel lorsqu'ils devaient faire face à des incidents ont été rapportés à la délégation ; la délégation a également relevé qu'il y avait un risque non négligeable d'actes de violence entre détenus dans cet établissement.En outre, les conditions dans lesquelles se déroulent les transferts de détenus et les soins qui leur sont prodigués en milieu hospitalier de proximité continuent de faire l'objet de préoccupations de la part du Comité.

En réponse, le gouvernement français se réfère aux actions de formation sur l'usage approprié de la force à l'intention du personnel de surveillance peu expérimenté au centre pénitentiaire du Havre. Il informe également le Comité des activités des instances de coordination Santé-Justice en rapport aux transferts de personnes détenues en milieu hospitalier de proximité. En ce qui concerne le surpeuplement carcéral, un autre point soulevé par le CPT dans son rapport, les autorités françaises apportent des précisions quant à l'action menée en vue de développer les mesures alternatives de la détention et aux projets d'accroissement de la capacité totale du parc pénitentiaire.

Pour ce qui a trait à la psychiatrie, les patients ont généralement parlé en des termes positifs de la manière dont ils étaient traités par le personnel hospitalier. Cela étant, la délégation a recueilli quelques allégations de mauvais traitements de patients par certains membres du personnel soignant du groupe hospitalier Paul Guiraud et de l'EPSM Val de Lys-Artois. Le CPT souligne également que les interventions du personnel de surveillance dans la zone de soins de l'unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) pour personnes détenues devraient être exceptionnelles et se dérouler de manière proportionnée.

En outre, le Comité recommande des mesures urgentes à l'égard des personnes en attente de placement en unité pour malades difficiles et des détenus souffrant de troubles psychiatriques nécessitant une prise en charge hospitalière ; il est apparu que de tels patients étaient généralement mis en chambre d'isolement, souvent sous contention, au cours des périodes prolongées dans des services de psychiatrie générale.

La réponse gouvernementale se réfère aux démarches entreprises en vue de prévenir les violences et développer la bien traitance dans les établissements visités et met en avant la réduction du nombre d'interventions par le personnel de surveillance dans la zone de soins de l'UHSA après la visite du CPT. Le gouvernement français informe également le Comité des projets de mise en place d'unités de soins intensifs psychiatriques au groupe hospitalier Paul Guiraud et d'augmentation de la capacité d'accueil en unité pour malades difficiles afin de mieux répondre aux besoins des patients concernés.

Les autorités françaises indiquent que, dans l'attente de la construction d'UHSA supplémentaire, un document est en préparation dans l'optique de prévenir les recours abusifs aux mesures d'isolement et de mise sous contention de détenus hospitalisés en service de psychiatrie générale et que les ajustements nécessaires à l'organisation actuelle des soins sont à l'étude.

La Rédaction

Erreur ou incompétence d’un système de santé : Une amputation de trop ?

Jean-Michel BILLAUT, acteur de l'Internet français, a été amputé d'une jambe en juin 2009, suite à une rupture d'anévrisme poplité entraînant une ischémie aiguë. Un type de rupture qui peut aujourd'hui se traiter par un pontage, à condition que cette opération soit réalisée dans les deux heures qui suivent. Or cela a pris sept heures à Jean- Jean-michel BILLAUT a droite et son petit fils Arthur dans une poussette. Avec mon petit-fils Arthur. J'entreprends mon action pour qu'il n'ait pas à subir comme moi une bavure d'urgence sanitaire..., déclare Jean-Michel BILLAUTJean-michel BILLAUT a droite et son petit fils Arthur. J'entreprends mon action pour qu'il n'ait pas à subir comme moi une bavure d'urgence sanitaire..., déclare Jean-Michel BILLAUTMichel BILLAUT pour arriver sur une table d'opération. Trop tard. La jambe était nécrosée. L'amputation était inévitable.

Pourquoi tout ce temps alors que Villiers-le-Mahieu se trouve en Île-de-France, l'une des régions les plus peuplées d'Europe, et en principe les plus « médicalisées » ? Le SAMU de Versailles, qui ne s'est pas déplacé malgré un diagnostic précis du fils ostéopathe de Jean-Michel, l'a fait envoyer par les pompiers locaux à l'hôpital de Mantes-la-Jolie.

Au service d'urgence de l'hôpital, l'interne de service a confirmé le diagnostic de son fils, et lui a dit qu'il serait envoyé dans une clinique privée. Jean-Michel Billaut a dû attendre une heure - alors que le temps était compté - pour qu'une ambulance arrive pour le conduire à la clinique chirurgicale mantaise. Clinique privée située à Mantes-la-Jolie. Pourquoi l'a-t-on d'abord envoyé dans un endroit qui ne pouvait pas le soigner, alors que le temps était compté ? Arrivé dans cette clinique, il n'était pas attendu.

Une plainte déposée au Parquet de Versailles en juillet 2011

jean-michel-BILLAUT sur ma table à verticaliser pour remettre en état les muscles de la jambe qui lui reste avec son kiné portugais a droite...jean-michel-BILLAUT sur ma table à verticaliser pour remettre..Contre toute attente, Jean-Michel, avec l'aide de sa famille et de ses nombreux amis, a surmonté cette épreuve tragique. Il décidé alors de porte plainte en juillet 2011 au Parquet de Versailles pour « coups et blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois ». Le Parquet de Versailles qui a ordonné une enquête est actuellement en cours... *

Jean-Michel BILLAUT de précise n'avoir « aucun ressentiment contre qui que ce soit. Ma plainte ne va certes pas me rendre la jambe biologique, mais je fais cela pour mettre mon problème sur la place publique.» À ce titre celui-ci a mis en place un page sur Facebook celaauraitpuvousarriver.com pour informer et débattre sur le sujet. Une page où il invite tous ceux qui le souhaitent à le rejoindre afin précis-il à pouvoir discuter et former une chaîne de solidarité. Il souhaite aussi inviter l'ensemble des élus de France - présidentiables, parlementaires, conseillers généraux, à préciser leurs intentions dans ce domaine. « Il me semble que dans la campagne présidentielle qui va se terminer, peu de présidentiables en parlent. Espérons que les élections législatives qui vont suivre seront plus ouvertes sur les problèmes de santé des Français, aussi importants que l'emploi, la sécurité ».

Un combat pour lequel il souhaite que celui-ci puisse servir d'exemple à système de santé et notamment des urgences et que Jean-Michel BILLAUT qui se demande combien a coûté mon voyage dans le monde de la santé française ? Entre les coûts et indirects ? « Difficile à savoir avec les multiples systèmes de remboursement (Sécurité sociale, mutuelle), de prises en charge diverses à des taux multiples ... Avec mon petit-fils Arthur. J'entreprends mon action pour qu'il n'ait pas à subir comme moi une bavure d'urgence sanitaire... » Conclut-il avec conviction

La Rédaction

La Rédaction

Vingt personnes handicapées ou maladie mental victime d’une escroquerie de 100 000€

Un agent de police en uniforme mettant les menottes a une personnes dans la rue dans une le cadre d'une arrestation (illustration)Il a ceux pour qui la définition morale n'a aucun sens, c'est le cas d'une femme à la cinquantaine et des cinq acolytes, âgés de 20 à 23 ans. Ces derniers auraient en l'espace de quelques semaines en 2011 dépouillé une vingtaine de personnes dites en situation de vulnérabilité (déficient mental, alcoolique dépressif, handicapé, etc.). Les suspects placés pour quatre d'entre eux ainsi que la femme ont été placés en détention provisoire depuis vendredi dernier. Le juge d'instruction en charge du dossier a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire pour "abus frauduleux de l'état d'ignorance", "abus de faiblesse", "escroquerie", "vol" et "violences aggravées". Des individus risquant jusqu'à 20 ans de prison.

Il aura fallu une enquête de quatre mois pour les enquêteurs de la police salonaise pour faire le lien entre les plaintes déposées à Salon, Aix, Istres, Fos et à établir le mode opératoire des malfaiteurs. Des victimes toutes appâtées par une jeune femme de 25 ans. Des inspecteurs qui découvriront rapidement le « cerveau » de cette bande d'escrocs dame âgée de 50 ans, déjà condamnée par la justice pour diverses petites combines sans foi ni loi. Une équipe aux rôles bien répartit entre les "aguicheuses" et les "gros bras" et vivant avec comme seules ressources légales les minima sociaux, il avait quitté depuis peu la ville de Salon pour aménager à Plan-d'Orgon où ils ont été interpellés la semaine dernière.

Des victimes repérer par la bande au bar du cours Gimon. Usant de ses charmes, de petits câlins et d'affriolantes promesses sexuelles, une des jeunes femmes s'en prenait alors à une personne fragile et lui faisait tourner la tête pour mieux lui vider ses poches. Parfois avec violence. Une des victimes salonaise, handicapée ayant séquestré plusieurs jours et frappé avec au final 15 jours ITT, l'obligeant notamment a faire les courses avec son chéquier.

Se ainsi au fil des mois une vingtaine de victimes qui seront dépouillées pour un montant de 100 000 €. Parfois, certains se sont carrément mis sur la paille, déboursant jusqu'à 40 000 euros pour l'un d'eux, afin de plaire à la belle en lui offrant des bijoux. Sinon, ils s'en servaient également pour "écouler" des chèques dérobés. Prétextant qu'ils avaient reçu un héritage, ils demandaient aux personnes fragiles d'encaisser un chèque contre de l'argent liquide. Une pyramide qui fait penser selon des sources proches de l'enquête au système Madoff « c'est la victime qui escroquait une autre victime ». Et si l'un d'eux tiquait, les gros bras sortaient de l'ombre, pour distribuer des coups et exercer une pression psychologique. « C'est assez étonnant, mais ils pensaient certainement que leurs victimes n'auraient même pas idée de porter plainte », relève notre source. C'est toutefois le témoignage de la Salonaise handicapée qui a vraiment mis les enquêteurs sur la piste d'une bande bien organisée qui n'en était certainement pas à son seul "coup".

Où sont passés les 100 000 € ?

Interpellés chez eux la semaine dernière à Plan-d'Orgon, dans une villa. Déférés au parquet d'Aix dans la soirée de vendredi dernier, quatre d'entre eux ont été placés en détention provisoire, aux maisons d'arrêt de Luynes et des Beaumettes, les deux autres ayant été placés sous contrôle judiciaire. Désormais, il s'agit également de mettre la main sur biens volés. Sans se faire, non plus, trop d'illusions. Car si aucune somme en liquide n'a été retrouvée dans la villa et alors que tous les comptes bancaires de la bande flirtent avec le zéro, il est en revanche apparu que le "cerveau" de l'équipe, la dame de 50 ans, est allé jouer pas moins de 116 fois au casino d'Aix, claquant parfois jusqu'à 5000 en une seule soirée. Une passion de la roulette et black jack qui risque désormais une peine jusqu'à 20 ans de prison.

La Rédaction

Clôture de l'enquête pour la béatification de Jérôme Lejeune pour sa découverte sur la trisomie 21

Après plusieurs mois d'une enquête longue et détaillée comptant quelque douze caisses de plusieurs milliers de pages de témoignages le procès en béatification de Jérôme Lejeune a déclaré clos le 11 avril dernier à Notre-Dame de Paris. À cette occasion Mgr Éric de MOULINS-BEAUFORT, évêque auxiliaire de Paris, a présidé la « 2012.04.12.le-professeur-jerome-lejeunemesse annuelle pour la vie » pour laquelle certains participants venaient d'Italie, d'Espagne ou d'Argentine pour rendre hommage au médecin chercheur, Lauréat du prix Kennedy en 1962 pour sa découverte de la cause de la trisomie 21.

Cette étape mettra un point final à près de cinq ans de recueil d'informations, commencé le 28 juin 2007. Une vingtaine de bénévoles, historiens, scientifiques et théologiens y ont participé, répartis dans trois commissions. Un travail qu'Anne DUGAST, vice postulatrice de la cause, décrit comme « intense » tout en restant prudente sur l'avenir de ce dossier. « Depuis 2007, nous avons reçu des témoignages du monde entier. Des personnes sensibilisées à la question du handicap ou touchées par la façon dont le professeur pensaient l'unité entre la foi et la science.»

Marié et père de famille, médecin et chercheur, père de la génétique moderne, Jérôme LEJEUNE décédé en 1994. Médecin et chercheur, père de la génétique moderne, c'est, en 1959, que Jérôme LEJEUNE avait signé en premier les travaux des docteurs Marthe GAUTIER et Raymond TURPIN, mais seul Lejeune, qui n'avait pas participé directement aux travaux de recherche, a depuis été associé à l'identification du gène responsable de cette trisomie. Il sera d'ailleurs récompensé à ce titre en 1962 par le prix Kennedy. Connu pour avoir soigné et accompagné de très nombreux patients atteints de déficience intellectuelle.

Reste tout de même Jérôme LEJEUNE restera un opposant virulent à la contraception et à l'interruption volontaire de grossesse en devenant conseiller scientifique de l'association "Laissez-les vivre" en 1971, qui conteste toujours la législation française en organisant des actions contre les centres d'IVG et en intimidant les professions médicales. Proche des milieux catholiques ultraconservateurs et du pape Jean-Paul II, Jérôme Lejeune sera le premier présidant l'Académie pontificale pour la vie. Jérôme Lejeune. Jean-Paul II qui lors de son voyage en France pour les Journées mondiales de la Jeunesse était allé se recueillir sur sa tombe.

Béatifié ? La décision est désormais entre les mains du Vatican et notamment de la Congrégation des causes des saints qui prend désormais le dossier en charge et nommera un rapporteur, avant de se prononcer sur l'héroïcité des vertus du professeur. Il faudra ensuite la reconnaissance d'un miracle dû à son intercession pour que Jérôme Lejeune soit déclaré bienheureux. Une instruction qui pourrait encore durer quelques années.

La Rédaction

Installation de la commission nationale d’attribution du label « Destination pour tous »

label-destination-vacance-pour-tousFrédéric LEFEBVRE, Secrétaire d'État chargé en charge du Tourisme et Roselyne BACHELOT, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, ont installé aujourd'hui la commission nationale qui sera chargée d'attribuer le label « Destination pour tous ». L'appel à candidature sera mis en ligne sur les sites internet des deux ministères, le 18 avril prochain.

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Le Collectif ni pauvre ni soumis exprime la voix des oubliés dans les rues toulousaines

Quatre ans après la mobilisation historique du 27 mars 2008 du collectif NPNS avec 35 000 personnes dans les rues de Paris selon les organisateurs, les personnes en situation de handicap qui continuent à « payer cher » leur pauvreté ! À J-15 des élections présidentielles l'occasion pour le mouvement de faire entendre sa voix, dont la Manifestation du collectif ni pauvre ni soumis sur la place du capitole le 27 mars 2010 (Archives)Manifestation du collectif ni pauvre ni soumis sur la place du capitole le 27 mars 2010 (Archives)présidente d'Handi-Social, Odile Maurin qui est venue manifester dans les rues toulousaines afin de faire entendre « notre voix compte » selon le communiqué du collectif.

Au lendemain de la manifestation du 17 mars à Nantes, « il est fondamental que nos revendications d'un accès à l'emploi pour tous, de la suppression des inégalités sociales de santé, et d'un revenu d'existence décent pour ceux qui ne peuvent plus ou pas travailler du fait de leur handicap soient prises en compte dans les politiques publiques ».

Une revendication posée lors de cette manifestation, qui a mis aussi en lumière l'absence totale dans les meetings ou encore dans les grands médias radio, ou télévisés de l'absence du sujet. Pourtant, force et de constater que la précarité et la pauvreté dénoncée par le NPNS n'a pas changé et reste une parfaite réalité. Pire alors que la crise économique qui frappe notre pays et ne cesse de faire baisser le pouvoir d'achat les réformes de santé, l'augmentation du chômage, les conséquences de la crise financière qui concernent l'ensemble de la population frappe « dans l'indifférence les personnes les plus fragilisées ».

Le NPNS qui à travers cette manifestation a voulu rappeler à la fois l'importance du mot « solidarité » et regrette qu'il soit pour beaucoup, synonyme d'assistanat, de cotisations, de coûts, voire de charges pour le pays... Alors que pour nous, la solidarité est la voie à privilégier : elle est une valeur, de celle qui réunit, qui voit au-delà des clivages de tous genres, qui fait cohésion. Face à la politique du Travail développée par Nicolas Sarkozy le mouvement rappel que la politique mise en place par le gouvernement FILLON et l'UMP, elle ne peut être la seule réponse. La valeur « solidarité » est tout aussi essentielle pour une société qui se veut respectueuse des Droits de l'Homme. Le NPNS souligne que les personnes en situation de handicap ou de maladie invalidante, qui ne peuvent pas, plus ou insuffisamment travailler, notamment les titulaires de l'AAH, et parfois plus encore les titulaires de pensions d'invalidité, rentes AT-MP, vivent largement sous le seuil de pauvreté. Une situation qui se complique aussi pour l'accès aux soins face aux droits de la CMU auquel les allocataires de l'AAH ne peuvent pas prétendre condamné à payer pleinement mutuel. Auquel s'ajoute franchise médicale, le forfait hospitalier, les déremboursements, les dépassements d'honoraires, etc.

Une situation qui comme d'autres Français, en situation d'exclusion sociale, oblige ces derniers afin de faire face à ces inégalités sociales, les personnes en situation de handicap ou de maladie invalidante doivent faire des choix entre se loger, se nourrir ou, comme de plus en plus de gens, elles cessent ou reportent des soins !

Rappel des revendications de NPNS

Le mouvement du collectif ni Pauvre ni soumis qui rassemble près d'une trentaine d'association, rappel ses demandes ainsi aux candidats qui sont la création d'un revenu d'existence au moins égal au montant du SMIC. Ce revenu doit être indépendant des ressources du conjoint ou des personnes vivant sous le même toit. L'augmentation du seuil d'accès a la CMU complémentaire pour que les « oubliés » de la CMU telle que les allocataires de l'AAH, FSI, l'allocation supplémentaire d'invalidité ou âgées. Enfin, la suppression des mesures dite de régressions sociales comme la suppression de toutes charges liées aux soins des personnes les plus fragilisées : franchises médicales, participations forfaitaires, forfait hospitalier, dépassements d'honoraires...

La Rédaction

La France revêtu de bleu le 2 avril pour la journée mondial de l’Autisme

image représentant différent monuments français qui sont en bleu a l’occasion de la journée mondiale de l'autisme le 2 avril 2012Comme partout dans le monde, la France a participé cette année de façon plus importante de que 2011 ou seul un monument avait participé à l'opération. Cette année près 70 des grands monuments comme la Tour Eiffel, Versailles, Assemblée nationale, la ville de Paris ou encore la tour Montparnasse sans oublier le Conseil économique, Social et Environnemental en bleu depuis le 23 mars. Au final se sont selon les premiers chiffres sur les huit pays participant à l'opération plus 250 monuments plusieurs centaines de bâtiments se sont mis aux couleurs de l'autisme par solidarité pour les familles en 2011.

Une opération lancée l'association internationale de référence en matière d'autisme, Autism Speaks, afin de célébrer cette journée historique en lançant une campagne intitulée « Light it up Blue ». Opération consistant à ce que les monuments, les bâtiments publics mais aussi les bâtiments privés, les restaurants, magasins, musés, et autres soient éclairés en bleu afin d'«éclairer» l'autisme. Une façon aussi de rappeler l'objectif des Nations unies qui en adoptant une résolution ont voulu mettre en lumière la nécessité d'améliorer le quotidien des enfants et des adultes atteints d'autisme, et ce afin qu'ils puissent mener une vie remplie et épanouie.

Dans la capitale l'hôtel de ville de Paris c'est l'adjointe au maire, Véronique DUBARRY, adjointe chargée des personnes en situation de handicap et Jean-Marie le GUEN, adjoint chargé de la santé publique et des relations avec l'APHP et d'un représentant du collectif autisme qui lance cette opération. Un événement qui aura été accompagné d'animations festives sur le parvis de l'Hôtel de Ville des 19 h 30 comme notamment des lâchers de ballons et des animations musicales par les « Turbulents » une compagnie d'artistes autistes.

Opération réussie pour 2012 espérons simplement que cette mobilisation n'aura pas été seulement due à l'effet de l'obtention du label grande cause nationale et qu'enfants, adultes et parents concerné par l'autisme auront le sentiment d'avoir été enfin attendu...

Stéphane LAGOUTIERE

1) L'Arc de Triomphe 2) La Tour Eiffel 3) L'assemblée nationale 4) Le conseil général de l'Essonne 5) L'Hôtel de ville de Paris 6) Le conseil Économique et Sociale 7) Le Palais de Versaille 8) L'Hôtel du châtelet ministère de la santé 9) Le Château de Chenonceau 10) Le Conseil Général des Charente maritime