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Malakoff Médéric affirme son engagement pour la diversité avec un taux de 6,18 %

Une salariee handicapes a son poste de travailEngagé de longue date en faveur de l'insertion des personnes en situation de handicap, Malakoff Médéric, leader de la protection sociale en France, a annoncé avoir vu son taux d'emploi de travailleurs handicapés atteindre 6,18 % à fin 2011, plaçant l'entreprise au-dessus du taux légal de 6 %. Un challenge réussi pour cette entreprise
qui aura mis près de dix ans pour atteindre cet objectif. À ce jour, 186 personnes en situation de handicap sont intégrées dans les équipes du groupe, dont la mobilisation s'est concrétisée dans un accord d'entreprise signé le 25 mars 2009.

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10ème anniversaire de la loi du 4 mars 2002 : des droits qui gagneraient à être mieux connus

couverture du baromètre-LH2 CISS sur les droits des maladesEt pourrait surtout dire mais ou sont passé les promesses une fois de plus ! Dans l'édition 2012 du « baromètre LH2-CISS sur les droits des malades », ce dernier confirme que les Français se déclarent très majoritairement satisfaits par l'information qu'ils reçoivent globalement sur la qualité des soins. En effet, ils seraient 88% pensent que l'information délivrée par leur médecin sur leur état de santé est de qualité, de même que la prise en compte par celui-ci de leurs demandes et attentes dans la prescription des soins et des traitements.

Alors même que l'affaire relative du médiator et autre problème ou alerte diverse, il semble positif de noter une relative, mais tout de même une amélioration du niveau d'information perçue par les Français en matière de coût et de prise en charge des soins. Ainsi avec près de 40 % de personnes s'estimant insuffisamment informées, il est toujours inférieur au sentiment d'information sur la qualité des soins malgré une augmentation du niveau de satisfaction en la matière qui s'établit donc à 61 % en 2012.

Peut-être s'agit-il là d'une conséquence des efforts réalisés ces dernières années pour rendre cette information économique autour des soins plus accessible et transparente avec notamment le souligne CISS, les rappels de l'obligation d'affichage de leurs tarifs par les professionnels de santé, le renforcement de l'indication de cette information tarifaire sur le site de l'assurance maladie ameli.fr, l'imposition d'un devis obligatoire pour toute prestation supérieure à 70 €....

En revanche, si on les interroge de façon plus précise et individuelle sur leurs pratiques et leurs connaissances en matière d'information sur la qualité de notre système de santé, l'appréciation des Français se révèle plus critique. Près de neuf Français sur 10 soit 86 % souhaiteraient pouvoir se référer à des critères de qualité pour pouvoir s'orienter vers l'établissement de leur choix dans le cadre d'une hospitalisation programmée, preuve de l'existence de lacunes en matière d'information.

De plus 74 % pensent être bien informés sur les actions à mener en cas de problème suite à un acte de soin. Ils ne sont en fait que moins d'un tiers à déclarer avoir déjà ne serait-ce qu'« entendu parler » de l'existence des Commissions régionales de conciliation et d'indemnisation (CRCI) ou des Commissions des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (CRUQPC).

De même, concernant le dispositif AERAS, visant à faciliter l'accès à l'assurance et à l'emprunt à ceux présentant un risque de santé aggravé, on note sa méconnaissance par le public y compris auprès des personnes indiquant pourtant avoir été concernées par le refus d'accès au crédit en raison d'un handicap ou d'une maladie. Ainsi, parmi les sondés qui se sont vus eux-mêmes ou un de leurs proches refuser un crédit ou contraints de payer une surprime d'assurance, 21 % disent avoir pu profiter du dispositif AÉRAS pour finalement accéder à l'emprunt (+ huit points par rapport à 2011)... mais 47 % affirment encore ne pas connaître ce dispositif.

Des enseignements qui témoignent d'un important défaut de notoriété des différents moyens mis en place pour permettre l'exercice des droits individuels des malades, reconnus dans la loi. Concernant les droits collectifs et la démarche de représentation des usagers dans le cadre de la démocratie sanitaire, il apparaît qu'il s'agit encore d'une dynamique de participation de la société civile à la décision publique peu identifiée par le grand public.

L'évaluation par les Français des organisations leur semblant le plus à même de représenter les intérêts des malades et des usagers du système de santé paraît liée à des considérations d'ordre conjoncturel, plutôt que concernant une réelle conviction sur le rôle des différents acteurs impliqués dans le champ de la santé. Ainsi, en 2012, le trio de tête des organisations désignées comme les plus légitimes est d'abord composé de complémentaires est (mutuelles et assurances, à 53 %, +3 points par rapport à 2011), devant les administrations et institutions publiques (à 45 %, + cinq points par rapport à 2011) puis les associations (à 40 %, - sept points par rapport à 2011). Les campagnes de communication conséquentes menées au cours de l'année dernière par la mutualité française, notamment autour de la pétition « Un impôt sur notre santé. C'est NON ! » appelant les Français à se mobiliser contre la taxe sur les contrats responsables, ou encore celle concernant la prise en charge du risque de la dépendance, sont certainement des éléments qui participent à expliquer cette première place occupée par les « complémentaires santé » dans ce palmarès.

Là aussi, il n'apparaît primordial que les Français, en tant qu'usagers et principaux contributeurs de leur système de santé, soient mieux sensibilisés sur le rôle qui est reconnu et rempli par les associations agréées dans le fonctionnement de la représentation des usagers pour consolider notre démocratie sanitaire naissante.

La plus grande visibilité qui doit être apportée à la démocratie sanitaire et à son fonctionnement n'est d'ailleurs rendue d'autant plus nécessaire et urgente que les scandales sanitaires récents, dont les affaires du Mediator et des prothèses PIP sont venues entacher la confiance que les Français apportent aux différents acteurs de la santé et en particulier à l'industrie pharmaceutique ainsi qu'aux fabricants de dispositifs médicaux (confiance affectée pour 61 % des Français), ou aux institutions publiques (confiance affectée pour 56 % des Français).

Enfin, pour restaurer pleinement la confiance des Français dans les acteurs du monde sanitaire et médical, il faudra aussi trouver les moyens de mettre définitivement fin aux refus de soins dont continuent à faire part les interviewés. S'ils restent marginaux en population générale (4 %), les refus de soins pour raisons financières sont en revanche beaucoup plus fréquents au sein de certaines populations : les personnes en ALD (8 % disent en avoir déjà été victimes), et surtout les personnes aux revenus inférieurs à 1000 € (14 % ont déjà été confrontées à des refus de soins).

Autant d'éléments qui renforcent la conviction du CISS selon laquelle il est prioritaire que les pouvoirs publics apportent les moyens de faire connaître et appliquer par le plus grand nombre les dispositions existant en matière de droits des malades, qu'il s'agisse des droits individuels ou collectifs. Il serait aujourd'hui contre-productif de se hâter à de nouvelles dispositions législatives, alors que nombre de droits et de dispositifs ne sont toujours pas ancrés dans les pratiques ni des Français, ni même de l'ensemble des acteurs du système de santé.

La Rédaction

HANDI’CHIENS a la recherche de famille d’accueil pour éduquer des chiens d’exception

En phase avec ses engagements « campus durable » et handicap, l'école supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) s'est engagée auprès de  l'association HANDI'CHIENS en participant au processus de recrutement de familles d'accueil et à la formation de chiens d'assistance pour les personnes en situation de Un jeune Golden Retriver dressé par l'association Handi-chienUn jeune Golden Retriver dressé par l'association Handi-chienhandicap moteur. Ce partenariat avec l'association est à la fois porté par l'ESSEC, et les étudiants de l'association Handimove et des partenaires extérieurs.

Ce projet a remporté le 1er prix du concours social « Créatio » 2011. L'association HANDI'CHIENS a pour but d'éduquer et de remettre gratuitement des chiens d'assistance à des adultes ou des enfants en fauteuil roulant. Environ 120 chiens sont remis chaque année à des personnes en situation de handicap moteur. Pour ce faire, HANDI'CHIENS compte sur la solidarité des familles d'accueil qui participent à l'éducation des chiens. Elles accueillent un chiot Labrador ou un Golden Retriver dès l'âge de deux mois est cela pendant une période de 16 mois. La famille d'accueil devra socialiser le chien au quotidien : domicile, sorties, spectacles, magasins, vacances, lieu de travail, etc.

Tous les 15 jours, l'ESSEC accueillera les familles et les chiens pour des séances d'entraînement. Le chien apprendra à répondre à des commandes qui aideront les personnes handicapées dans leur vie quotidienne : ramasser un objet au sol, ouvrir une porte, alerté, etc. Les étudiants de l'association Handimove créeront le lien entre les différents partenaires et les étudiants de l'ESSEC afin de les sensibiliser à l'intégration des personnes en situation de handicap. HANDI'CHIENS proposera aussi des missions et des stages aux étudiants de l'ESSEC.

Lundi 5 mars, de 11 h à 14 h 30, l'association HANDI'CHIENS sera présente lors de la journée « Handicap et Talents » organisée sur le campus de l'ESSEC à Cergy. De 13 h à 13 h 30, l'ESSEC et HANDI'CHIENS présenteront leur partenariat ainsi que le travail des chiens d'assistance et comment devenir famille d'accueil. L'association qui est actuellement à la recherche d'au moins cinq familles d'accueil proches de Cergy

La Rédaction

12e édition de la semaine du cerveau du 12 au 18 mars sous le thème des progrès de la recherche

logo-semaine-cerveau-2012Pour la 12e année consécutive et simultanément dans 62 pays dans le monde aura lieu en France, la Semaine du Cerveau. Coordonnée par la Société des Neurosciences en partenariat avec la Fédération pour la Recherche sur le cerveau, sous l'égide de la Fondation Dana Alliance. Une 12e édition sous le parrainage de Jacques GLOWINSKI l'un des pères de la neuropharmacologie en France. Cette manifestation est spectaculaire par sa dimension nationale, par le nombre de chercheurs mobilisés, par le succès public rencontré, par la qualité de sa programmation. Une semaine pour découvrir le cerveau et les progrès faits par la Recherche en neurosciences

L'occasion pour tous les Français de découvrir et mieux comprendre à travers. À travers près de 52 conférences grand public, 18 Bistrots sciences, près d'une dizaine d'expositions comme a Toulouse au muséum, mais aussi la projection d'environ 13 films suivis de rencontres avec les chercheurs, 5 spectacles à caractère scientifique. Sans les nombreux débats/tables rondes avec le public, des dizaines d'ateliers scientifiques et rencontres en milieu scolaire (primaire, collège, lycée). Un ensemble de manifestations que vous pouvez consulter sur le site de la semaine du cerveau.

10 millions de Français concernés

Des patients affectés par les maladies du cerveau ! Un Français sur trois déclare ainsi être touché, de près ou de loin, par l'une d'entre elles : Parkinson, Alzheimer, sclérose en plaques, AVC, épilepsie, dystonie, tumeur cérébrale... Près de dix millions sont directement concernés par les travaux de la FRC. À ce jour, plus de 200 projets ont pu bénéficier de ces financements qui permettent d'ores et déjà d'espérer des avancées significatives.

120 jardins en faveur du cerveau

Le Comité des parcs et jardins de France (CPJF) renouvelle, en 2012, son soutien au Neurodon pour l'opération « Jardins ouverts pour le Neurodon ». En association avec la FRC (Fédération pour la recherche sur le cerveau, qui, créée en 2000, collecte tout au long de l'année des fonds sous le label Neurodon), cette initiative permet, pour chaque visiteur, de reverser 2 euros à la recherche sur les maladies neurologiques. Pour cette neuvième édition, ce sont 121 parcs et jardins de quatre régions, Basse-Normandie, Bretagne, Pays de Loire et Centre (nouveauté 2012), qui se sont lancées dans l'aventure. D'une année sur l'autre, l'engagement des propriétaires ne cesse de « murir » ! Seize nouveaux jardins ont fait germer cette idée en 2012. Parmi eux : le jardin de Valmer, celui de Roquelin...

Xavier BERTRAND appel les français a la raison et a la prudence sur la consommation de médicament

affiche campagne medicamentLe ministère de la Santé lance mercredi une campagne nationale d'information et de sensibilisation sur le bon usage du médicament, pour rappeler qu'il n'est pas un produit comme les autres. Intitulée « Les médicaments, ne les prenez pas n'importe comment », cette campagne a pour objectif de faire prendre conscience aux Français des risques liés à la banalisation de la consommation du médicament, et de réaffirmer le rôle prépondérant des professionnels de santé, a indiqué le ministère dans un communiqué.

La campagne, qui se déroulera du 2 au 24 mars, s'appuie notamment sur un spot TV qui sera diffusé sur 22 chaînes. 125.000 affichettes reprenant les messages clés de la campagne seront par ailleurs mises à la disposition des médecins et pharmaciens. Un rapport récent de l'agence du médicament (Afssaps) a montré que les Français restaient de gros consommateurs de benzodiazépines, une classe de médicaments de type anxiolytique ou somnifère. Chaque année, un Français sur cinq consomme au moins une benzodiazépine ou une molécule apparentée, selon l'Afssaps. 134 millions de boîtes ont été vendues en France en 2010. La consommation des anxiolytiques diminue globalement (-1,8 % par an depuis 2002), mais celle des hypnotiques (somnifères) reste stable.


2012.03.01.affichettes-reprenant-les-messages-cles-de-la-campagne-medicamentUne campagne lancée quelques jours à peine, après une polémique lancée par l'académie de médecine sur les génériques et leurs qualités. A l'occasion de son lancement le ministre du Travail et de la Santé Xavier BERTRAND, qui a lui rappeler dans son discours que cette campagne vise « à pallier un déficit d'information sur la nature active du médicament » et à « lutter contre la banalisation » de son usage, a souligné le ministre. Tandis que l'automédication ne cesse de se développer en France, il est « absolument nécessaire de respecter la prescription de son médecin, les conseils de son pharmacien », a-t-il encore rappelé. « N'allez pas faire vous-même le médecin ou le pharmacien », a-t-il mis en garde. Un avertissement lancé par le ministre alors que celui-ci n'a toujours mis en place certaines mesures prévues par la loi sur le médicament voté en décembre 2011 et qui prévoyait par exemple la mise en place d'une base de données indépendante d'information sur le médicament à destination du grand public.

Des Mutuelles en attente de réponse...

La Mutualité française « se félicite de cette initiative. Le gouvernement fait ainsi passer un message simple, mais essentiel », réagit Laure LECHERTIER, responsable du département politique des produits de santé. Toutefois, « cette campagne ne répond pas à une question majeure : comment sortir de la culture du tout médicament ? ». Un avis semble-t-il partagé par les mutuelles dans leurs ensembles.

Une prise de conscience nécessaire !

La surconsommation multiplie dangereusement les facteurs de risque. » L'antibiorésistance est un exemple parmi d'autres. La population française a effectivement un rapport particulier aux médicaments, probablement dû à son modèle de protection sociale. Avec 48 boîtes consommées en moyenne par habitant en 2010, la France occupe toujours la première place du classement européen en la matière. Loin devant ses voisins... La bonne observance du traitement est, de la même manière, un paramètre déterminant. Le médecin, le pharmacien et le patient doivent donc échanger en toute transparence. Ce dialogue doit être permanent et déboucher sur une prise de conscience collective.

Stéphane LAGOUTIÉRE

9 nouvelles victimes de l’amiante condamnées à rembourser au Fiva en partie leur indemnisation

Malheureusement, le procès en Italie n'aura pas servi de valeur d'exemple à la France et la justice. La Cour d'appel de Douai a condamné, aujourd'hui, neuf nouvelles  victimes de l'amiante à rembourser au Fond indemnisation des victimes de l'amiante (FIVA) une partie de leur indemnisation. Une décision qui même si elle était crainte Les victime de l'amiante la cour d'appel le 22 septembre 2011 a DouaiLes victime de l'amiante la cour d'appel le 22 septembre 2011 a Douaiaprès une décision similaire le 27 octobre 2011 a provoqué la colère des victimes, mais aussi des associations comme ANDEVA ou celle de la FNATH. Si neuf personnes sont concernées par cet arrêt, ils seraient selon Me Romain Bouvet, du cabinet d'avocats Ledoux à Paris, qui défend une partie de ces malades de l'amiante concernés par une demande de remboursement d'indeminisations potentiellement 341 dans la région Nord Pas-de-Calais. Les sommes réclamées à ces malades s'échelonnent entre 5 000 et 11 000 euros.

Des associations qui ont invité le ministre du Travail et de la santé, Xavier BERTRAND a répondre, s'il allait oui ou non laisser la direction du Fiva poursuivre une stratégie de harcèlement judiciaire contre les victimes de l'amiante visant à les dissuader d'obtenir une réparation plus juste et plus équitable que celle reposant sur un barème discutable ? Une réponse apportée déjà par 300 députés et sénateurs de tous bords politiques qui ont signé une motion demandant une remise gracieuse et un changement de cap du FIVA.

Un arrêt aux conséquences inadmissibles pour les victimes

Un arrêt qui intervient après que la Cour de cassation ait cassé le premier arrêt de la Cour d'appel sur un aspect : la déductibilité des sommes déjà versées par la Sécurité sociale. À la demande du FIVA, les magistrats de Douai ont également rejugé un autre aspect de l'indemnisation, la stricte proportionnalité de la rente indemnisant le préjudice d'incapacité fonctionnelle, alors que le FIVA ne s'était pas pourvu en cassation sur cette question.

Ainsi précise les associations en, revenant sur leur décision initiale, les magistrats de Douai refusent d'accorder la stricte proportionnalité de la rente en fonction du taux d'incapacité, c'est-à-dire l'égalité entre ces deux taux (par exemple, un taux d'incapacité de 15 % donne alors un taux de rente de 15 %). Cela revient à diminuer le montant de l'indemnisation puisque, si ce principe n'est pas appliqué, le taux de rente correspond alors à la moitié du taux d'incapacité.

Cette décision aura aux finales deux conséquences, celle de conduire à une inégalité entre les victimes de l'amiante selon la cour d'appel compétente. l'ANDEVA et la FNATH relèvent que, dans une décision intervenant exactement dans les mêmes conditions (renvoi de la Cour de cassation), les magistrats de la Cour d'appel d'Amiens ont débouté le FIVA au motif que ce dernier « n'avait pas contesté devant la Cour de cassation les bases d'évaluation de ce préjudice ».

La deuxième sera elle financière, plongeant les victimes comme à chacun dans de telles situations parfois et incompréhensibles. D'ailleurs, les victimes, en majorité des retraités aux revenus modestes, sont dans l'incapacité de rembourser des sommes considérables dont elles ne disposent plus. Dans la mesure où le Fiva ne s'était pas pourvu en cassation sur cet aspect, c'est en toute bonne foi qu'elles pouvaient considérer que ces indemnisations étaient définitives.

Quelle est la stratégie du FIVA ?

Un homme traitant des déchets contenant de l'amiante (illustration 2010)Un homme traitant des déchets contenant de l'amiante (illustration 2010)L'ANDEVA et la FNATH contestent la stratégie du Fonds, dont l'objectif poursuivi semble être de dissuader les victimes de contester ses offres devant les Cours d'appel. Les deux associations qui estiment que s'il est légitime que le fond récupère les sommes ayant trait à la déduction de la rente versée par la Sécurité sociale, les associations soulignant que « leurs avocats avaient d'ailleurs demandé aux victimes de ne pas dépenser cet argent ». Celle-ci précise que pour « autant il ne saurait être question de rembourser les sommes ayant trait au principe de proportionnalité de la rente ».

En conclusion cette situation et pour les associations la conséquence directe de l'attitude déloyale de la direction du FIVA est inadmissible, « à défaut d'être favorable aux victimes, on est en droit d'attendre de la part d'un établissement public, sous tutelle de l'État, un au minimum de loyauté », souligne les deux porte-parole associatives.

Une motion parlementaire

Face à ce nouvel avatar, les victimes de l'amiante et leurs associations se félicitent de l'initiative prise hier par 300 députés et sénateurs de tous horizons politiques, qui ont rendu publique une motion demandant « solennellement au gouvernement que tout soit mis en œuvre pour que le Fiva renonce à la stratégie judiciaire qu'il a récemment adoptée. L'inhumanité des poursuites actuellement engagées à l'encontre de certaines victimes est indigne de la République ! », les parlementaires demandent également que les victimes ainsi condamnées bénéficient d'une remise gracieuse.

La Fnath et l'Andeva interpellent à nouveau le gouvernement et le ministre du Travail, Xavier Bertrand, pour qu'ils interviennent, en tant que tutelle du Fiva, afin que ce dernier renonce à refaire, juger la proportionnalité de la rente dans les 270 dossiers qui doivent encore être examinés par les cours d'appel sur renvoi de cassation.

La Rédaction

Appel à la signature d’un manifeste citoyen pour la dignité de la personne en fin de vie

Euthanasie hesitation politiqueLe Collectif plus digne la vie poursuit avec discrétion, mais résolution son travail au plus près du terrain, intervenant là où s'éprouvent les questions les plus sensibles. Vous le savez, il constitue une démarche citoyenne soucieuse avant toute autre considération des valeurs démocratiques. Face au discours unique et au monopole desbien pensants, il entend se maintenir dans une position de veille et d'opposition aux démagogies du moment. Même si notre vocation ne se limite pas à cette seule question, nous constatons hélas ! que l'euthanasie est précisément celle qui nourrit aujourd'hui les ambiguïtés les plus inquiétantes.

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