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Dorine BOURNETON, Une pilote, une femme en situation de handicap décoré de la légion d’honneur

Alain Vidalies remise de legion d-honneurDorine BOURNETON, première femme paraplégique à devenir pilote de voltige, a été nommée Chevalier de la Légion d'honneur le 12 février dernier à la veille de la parution le 23 février 2015 de son deuxième livre "Au-dessus des nuages..." aux Éditions Robert Laffont. Une femme qui réalisera son rêve de pilote en se posant exceptionnellement à l'aéroport international Paris-Charles de Gaulle. Agée de 40 ans, elle a toujours rêvé de voler et ce malgré un crash du petit Piper qui coûte la vie à son meilleur ami et à son instructeur. Un accident qui lui fait perdre l'usage de ses jambes lorsqu'elle s'écrase contre le massif du mont Mézenc, en Haute-Loire. Ell n'avait que 16 ans.

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Dix ans d’existence, près 760 M€ dépensé et 400 conventions signées, le FIFHPH doit « mieux faire »

Conference Anniversaire FIPHFP _003Créé par l’article 36 de la loi de 2005 et mise en application avec le décret de mai 2006, ajoutant l'obligation d'embauche de 6 % prévue dans la loi de 1987 et crée l'AGEFIPH pour le secteur privé. Dix ans plus tard avec un taux moyen en 2014 de 4.9 %, s'il est incontestable que les trois services publics, État, Collectivité territoriale et Hospitalière ont connu une véritable progression la disparité des résultats étant parfois édifiante.

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3emes Assises de l'habitat Leroy Merlin

Affiche 3e assise HabitatRepenser l’habitat est un enjeu phare de notre société. Pour les acteurs du bâtiment, les économistes de la construction, les architectes et les designers d’intérieur, les médecins, les sociologues, les collectivités locales et territoriales, ces troisièmes assises de l’habitat, qui auront lieu ce mardi et ce mercredi 10 et février 2015, à la Cité des Sciences et de l’Industrie de La Villette, seront un point d’orgue de travaux de recherche inédits. Lorsqu’on est une personne en fauteuil roulant, c’est toujours compliqué d’aller attraper des conserves dans les placards installés en hauteur. Il faut donc repenser toute la maison afin d’adapter au mieux le logement d’une personne handicapée.

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70% des Français estiment que la loi de 2005 n’est pas bien appliquée notamment pour les déficients visuels

Enquete TNS Aveugle des FrancesLe constat est sans appel. Alors qu’on fête les dix ans de la loi du 11 février 2005, la Fédération des aveugles et handicapés visuels de France a lancé une enquête. Selon cette étude menée en janvier dernier par l’Institut TNS-Sofres auprès d’un échantillon de 1005 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus, 70% des sondés pensent que cette loi n’est pas bien appliquée et attendent une plus grande implication des pouvoirs publics pour améliorer la situation des personnes handicapées.

On est donc encore bien loin d’une société inclusive pour tous. Mais comme on dit il faut laisser le temps au temps pour admirer les quelques progrès qui pourront voir le jour dans les années à venir pour tendre vers cette société accessible pour tous.

Alors qu’on fête les dix ans de la loi du 11 février 2005, la Fédération des aveugles et handicapés visuels de France a lancé une étude pour savoir si cette loi avait répondu à leurs attentes. Le constat est sans appel. Selon cette enquête « les Français et le handicap visuel » menée en janvier 2015 par l’Institut de sondage TNS-Sofres auprès d’un échantillon de 1005 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus, 53% des sondés estiment que les personnes atteintes d’une déficience visuelle souffrent de discrimination au travail. Ils sont également 70% à penser que la loi du 11 février 2005 n’est pas aujourd’hui bien appliquée et attendent davantage des pouvoirspublics pour améliorer la situation des personnes handicapées.

Être aveugle ou handicapé visuel est considéré comme un handicap lourd par 97% des Français. 71% d'entre eux estiment même qu'il s'agit d'un handicap très lourd, soit une plus large proportion que pour le fait d'être handicapé Enquete TNS FAF Sondagephysique ou moteur (66%) ou d'être sourd (44%). À ce titre, une large majorité des Français estime que les aveugles font face à de réelles difficultés dans leur vie quotidienne et ce, dans de nombreux domaines : les déplacements et les transports (pour 88%), l'accès à la culture ou aux loisirs (78%), à l'éducation (76%) à un logement (70%) ou encore à l'information (67%). 

« Ces chiffres attestent d’une extraordinaire lucidité des Françaises et Français sur la situation des aveugles dans notre pays. Ils insistent particulièrement sur nos difficultés au regard du monde du travail, de l’éducation, de l’accès à la culture et aux loisirs. Ils confortent ainsi de façon éclatante les grands axes d’action de notre Fédération dans les domaines que nous venons d’énumérer. Enfin, le regard des Françaises et des Français sur l’action des politiques est impitoyable puisque 70% d’entre eux pensent que la loi du 11 février 2005 est très insuffisamment appliquée », a expliqué le président de la Fédération des aveugles et handicapés visuels de France, Vincent MICHEL, dans un communiqué.

Cela veut-il dire qu’en dix ans rien n’a été fait ? Apres le vote de la loi de 1975 qui voulait proteger la personne en situation de handicap et celle de 1987, instituant l'obligation d'embauche, il faudra attendre 2005 pour que la notion de citoyennté apparaisse. Mais la personne handicapée devient pourtant un citoyen a part entiére. Dans la thérorie oui mais dans la pratique nous sommes encore malheuresement tres loin du compte. Bien évidemment des avancées ont eu lieu, mais tout n’est pas parfait mais il y a encore beaucoup de travail à faire. Et cette étude met en exergue les lacunes qu’il reste à combler. Cette dernière rappelle la nécessité de développer une véritable politique d’inclusion en faveur des personnes handicapées. Reste maintenant à savoir si le legislateur voudra mettre le handicap au cœur de notre société.

La Rédaction

 

Les parents reconnus coupables de la défenestration de leur fils autiste echappe a la prison et a leurs responsabilités

TGI Evry Salle d'assises Face aux preuves accablantes mises en lumière lors de l’instruction, la Cour d’assises d’Évry (Essonne) présidée par François SOTTET, n’aura pas finalement retenu le chef de délaissement de personne hors d'état de se protéger ayant entraîné sa mort, lui préférant celui d’homicide involontaire s'appuyant sur la jurisprudence de la Cour de cassation. Deux parents âgés aujourd’hui de 55 et 46 ans, condamnée à de deux ans pour le beau-père et deux ans et demi de prison avec sursis, car elle a également été reconnue coupable d'avoir obtenu un faux passeport en 2005. Les deux accusés ont également été condamnés à verser 10.000 € au père biologique de l'enfant, qui s'était constitué partie civile, au titre du préjudice moral.

Une peine moins sévère, contrairement aux peines de six et quatre ans de prison requise par l'avocat général, Saliha Hand-Ouali et une décision jugée comme incompréhensible par les partis civils comme pour certaines associations. La mère qui aura lors du procès devant les assises aura tenté de faire croire à un « mea culpa ». « Avec le recul, j'ai compris que je n'aurais pas dû laisser mon fils seul. J'ai négligé ses soins, j'ai négligé à quel point il était malade » explique-t-elle, à l'avocat général devant la cour d'assises de l'Essonne à Evry. Tout en affirmant « Mon fils était autonome. Ce n'est pas la première fois qu'il restait seul, déclarait-elle aux enquêteurs. Il s'est suicidé, c'est lui qui a décidé. Qu'on soit là ou pas n'aurait rien changé. »

Une reconnaissance de dernière minute qui n’aura pas convaincu l’avocate générale qui n'a pas « perçu d'autocritique sincère » de la part des parents qui « mentaient encore onze jours avant le procès alors qu'ils ont eu huit ans pour réfléchir ». La mère qui avait au début du procès soutenu la mère de Laurmand « savait qu'il ne pouvait se prendre en charge seul », avait-elle estimé dans ses réquisitions, ajoutant que « même à un chien, même à un chat, on ne fait pas ça ».  Elle avait également fustigé les mots du beau-père qualifiant la disparition de l'enfant de « dommage » et leur départ en week-end de « grosse bêtise ». « Non c'est tragique, et c'est un acte criminel », avait-elle corrigé. Une reconnaissance qui aura été semble-t-il était suffisante et convaincu le jury.

Une vague histoire d’argent…

La mère d’origine congolaise, ainsi que son concubin, qui face a ses responsabilités n’hésitera lors du procès a accusé les services sociaux de ne l’avoir pas soutenu. Une thèse qui ne tiendra pas non plus comme la démontré l’enquête de police ou des documents retrouvés dans l’appartement avait permis de prouver que des en charge de son enfant en établissement spécialisé lui ont bien été proposées, sans qu'elle donne suite.

Immeuble situe Avenue de la Liberte a Sainte Genevieve des boisUne enquêtrice de la sûreté départementale a rappelé que les faux passeports et les multiples attestations médicales retrouvées au domicile ont servi à ouvrir plusieurs comptes en banque et plusieurs dossiers afin de toucher des prestations sociales dans divers départements. Faits pour lesquels l'intéressée n'est pas poursuivie. Lors du décès de son fils, elle percevait 1 420 € d'allocations par mois pour son éducation et a continué à les toucher... après sa mort. « Vous avez perçu des aides, vu des professionnels. Arrêtez de dire que la France ne vous a pas aidée », s'est agacé l'avocat général.

Un jugement loin de toute reconnaissance de culpabilité

Des associations dont certaines d’entre elles reconnaissent a titre officieux, craindre la multiplication d’incidents de ce type. Si ce type de faits divers ne peut être regardé qu’individuellement et être jugé au cas par cas, la sentence ici ne semble pas correspondre a la gravité des faits, et le délais de comparution des parents devant la Cour d’assises, plus de sept ans après les faits, laisse perplexe. Autre décision surprenante celle du choix du président, de la requalification des faits en homicide involontaire s'appuyant sur la jurisprudence de la Cour de cassation qui affirme « Le crime de délaissement suppose une volonté d'abandon définitif ».

Des parents qui comme le démontre le dossier d’instruction et de police, dont la responsabilité et l’incompétence, a été plus que largement prouvé et pour lequel la peine pouvait aller jusqu’à 20 ans de réclusion. Si il est évident qu’une telle sévérité n’était pas nécessaire, les peines requises par l’avocate générale semblaient parfaitement correspondre a la gravité des faits.

Une décision qui contrairement aux affirmations de Me Hélène JAPHET, « C'est une décision très satisfaisante et logique », qui avait plaidé le double acquittement ou la prison avec sursis et loin d’être acceptable affirmant qu’une peine de prison était impossible sept ans après les faits. Comme la reconnut le président de la Cour d’assises lui-même, « Il s'agit cependant d'une faute grave, à l'origine du décès de l'enfant ».

Stéphane LAGOUTIÉRE

La série documentaire l’œil et la main revient sur les parcours des sourds entre 1995 et 2015l

L Oeil et la Main remonte le tempsLa seule émission actuellement diffusé sur France 5 et produite par Point du Jour revient elle aussi a l'occasion de cet anniversaire sur la loi sur l'égalité des chances voté le 11 février 2005 a travers le rappel de trois grands événements, sur trois semaines. Le premier diffusé le 9 février à 8.25 et le 14 février à 23.00 avec le « Pays des sourds », puis La loi de 2005 : 10 ans d'espoirs pour la scolarisation des enfants sourds le 16 février à 8.25 et samedi 21 février à 23.00, enfin fin février Sourds et soignants, 20 ans d'histoire diffusé le 23 février à 8.25 et le 28 février à 23.00

Retour sur « Le pays des sourds » écrit et réalisé par Nicolas PHILIBERT sera donc un rappel et produit par Serge LALOU. Sorti le 3 mars 1993, le film avait connu un succès faisant 15 000 entrées à Paris, 100 000 en France et a été récompensé par de nombreux Prix en France ainsi qu'à travers le monde.

Un documentaire qui a ouvert les yeux sur une population dont on ignorait à peu près tout. Une vingtaine d'années plus tard, que sont devenus les personnages de ce film, comme le généreux professeur de LSF Jean-Claude Poulain ? Que ressentent-ils en revoyant aujourd'hui ces images ? Nicolas Philibert retrouve certains des enfants devenus grands et revient avec eux dans la classe qui était le fil rouge du documentaire.

Un espoir déçu ?

Le second documentaire intitulé : la loi de 2005 : 10 ans d'espoirs pour la scolarisation des enfants sourds (titre provisoire) de Clara BOUFFARTIGUE avec Sandrine HERMAN, revient lui sur le vote de la loi du 11 février 2005 a suscité chez les sourds l'immense espoir de voir enfin leurs besoins pris en compte. A l'occasion du dixième anniversaire de cette loi, « L'œil et la Main » mène une enquête dans le domaine qui a historiquement mobilisé la communauté sourde : l'éducation. Quelles avancées ont été rendues possibles grâce à la loi : le choix des parents en matière d'enseignement est-il mieux respecté ? Quels sont les blocages qui subsistent ?

Une série qui se termine avec le film d'Agnès POIRIER, le 23 février intitulé : Sourds et soignants, 20 ans d'histoire. En janvier 1995, à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière ouvrait le premier service en langue des signes. 20 ans plus tard, retour sur ce modèle français unique au monde. Aujourd'hui, dans plus d'une quinzaine d'hôpitaux, il existe un accueil en langue des signes pour les sourds, mais quelles sont les nouvelles problématiques ? La philosophie des débuts est-elle toujours à l'œuvre ?

La Rédaction

Le CréaRîF Entreprendre récompense sept lauréats pour leur travail dans l’économie sociale et solidaire innovant en Île de France.

Remise du Prix Crearif Entreprendre 2015A l'occasion du salon des entrepreneurs, le CréaRîF Entreprendre autrement 2015 a récompensé sept lauréats pour leur travail dans le cadre de l'économie sociale et solidaire innovant en Île-de-France. Des hommes et femmes soucieux chacun dans leurs domaines d'apporter des solutions originales pour mieux vivre ensemble, rendre la ville plus durable, ou encore pour faciliter l'insertion professionnelle. En voici deux notamment qui pourrait participer aux changements des comportements dans leur région !

Lire la suite...Le CréaRîF Entreprendre récompense sept lauréats pour leur travail dans l’économie sociale et...