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Eva Joly : «Diviser par deux le coût des médicaments, c’est possible»

Le prix de certains médicaments varie considérablement d'une pharmacie à l'autre© iStockphotoLa santé est l'une des impasses de la campagne. Eva JOLY semble regretter de n'avoir pu s'exprimer en profondeur sur le sujet. Selon elle, des progrès sont possibles pour diviser le prix des médicaments par deux: «J'entends construire un mur parfaitement étanche entre les intérêts privés et la décision. Les Français consomment beaucoup de médicaments. Ce qu'ils savent moins, c'est qu'ils les payent très cher, surtout les plus récents. Surconsommation et surfacturation : chaque année, nous consacrons aux médicaments presque 2% de notre production nationale, deux fois plus que les britanniques. Un surcoût de 16Mds€, équivalent au déficit de la Sécu en 2012.

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Erreur ou incompétence d’un système de santé : Une amputation de trop ?

Jean-Michel BILLAUT, acteur de l'Internet français, a été amputé d'une jambe en juin 2009, suite à une rupture d'anévrisme poplité entraînant une ischémie aiguë. Un type de rupture qui peut aujourd'hui se traiter par un pontage, à condition que cette opération soit réalisée dans les deux heures qui suivent. Or cela a pris sept heures à Jean- Jean-michel BILLAUT a droite et son petit fils Arthur dans une poussette. Avec mon petit-fils Arthur. J'entreprends mon action pour qu'il n'ait pas à subir comme moi une bavure d'urgence sanitaire..., déclare Jean-Michel BILLAUTJean-michel BILLAUT a droite et son petit fils Arthur. J'entreprends mon action pour qu'il n'ait pas à subir comme moi une bavure d'urgence sanitaire..., déclare Jean-Michel BILLAUTMichel BILLAUT pour arriver sur une table d'opération. Trop tard. La jambe était nécrosée. L'amputation était inévitable.

Pourquoi tout ce temps alors que Villiers-le-Mahieu se trouve en Île-de-France, l'une des régions les plus peuplées d'Europe, et en principe les plus « médicalisées » ? Le SAMU de Versailles, qui ne s'est pas déplacé malgré un diagnostic précis du fils ostéopathe de Jean-Michel, l'a fait envoyer par les pompiers locaux à l'hôpital de Mantes-la-Jolie.

Au service d'urgence de l'hôpital, l'interne de service a confirmé le diagnostic de son fils, et lui a dit qu'il serait envoyé dans une clinique privée. Jean-Michel Billaut a dû attendre une heure - alors que le temps était compté - pour qu'une ambulance arrive pour le conduire à la clinique chirurgicale mantaise. Clinique privée située à Mantes-la-Jolie. Pourquoi l'a-t-on d'abord envoyé dans un endroit qui ne pouvait pas le soigner, alors que le temps était compté ? Arrivé dans cette clinique, il n'était pas attendu.

Une plainte déposée au Parquet de Versailles en juillet 2011

jean-michel-BILLAUT sur ma table à verticaliser pour remettre en état les muscles de la jambe qui lui reste avec son kiné portugais a droite...jean-michel-BILLAUT sur ma table à verticaliser pour remettre..Contre toute attente, Jean-Michel, avec l'aide de sa famille et de ses nombreux amis, a surmonté cette épreuve tragique. Il décidé alors de porte plainte en juillet 2011 au Parquet de Versailles pour « coups et blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois ». Le Parquet de Versailles qui a ordonné une enquête est actuellement en cours... *

Jean-Michel BILLAUT de précise n'avoir « aucun ressentiment contre qui que ce soit. Ma plainte ne va certes pas me rendre la jambe biologique, mais je fais cela pour mettre mon problème sur la place publique.» À ce titre celui-ci a mis en place un page sur Facebook celaauraitpuvousarriver.com pour informer et débattre sur le sujet. Une page où il invite tous ceux qui le souhaitent à le rejoindre afin précis-il à pouvoir discuter et former une chaîne de solidarité. Il souhaite aussi inviter l'ensemble des élus de France - présidentiables, parlementaires, conseillers généraux, à préciser leurs intentions dans ce domaine. « Il me semble que dans la campagne présidentielle qui va se terminer, peu de présidentiables en parlent. Espérons que les élections législatives qui vont suivre seront plus ouvertes sur les problèmes de santé des Français, aussi importants que l'emploi, la sécurité ».

Un combat pour lequel il souhaite que celui-ci puisse servir d'exemple à système de santé et notamment des urgences et que Jean-Michel BILLAUT qui se demande combien a coûté mon voyage dans le monde de la santé française ? Entre les coûts et indirects ? « Difficile à savoir avec les multiples systèmes de remboursement (Sécurité sociale, mutuelle), de prises en charge diverses à des taux multiples ... Avec mon petit-fils Arthur. J'entreprends mon action pour qu'il n'ait pas à subir comme moi une bavure d'urgence sanitaire... » Conclut-il avec conviction

La Rédaction

La Rédaction

Le Projet Read-Y, de l'EFREI, lauréat 2012 de la Bourse de la Fondation Steria

Les lauréats de la Bourse 2012 de la Fondation Steria, de gauche a droite Servet Duran, Joris Hoursin, Maxime Laronce, Cyril Menager et Julien Schiltz, étudiants à l'EFREI, récompensés pour le projet Read-Y ©fondation Steria / institut de franceLe jury de la Fondation Steria - Institut de France s'est réuni le 3 avril dernier pour désigner le lauréat de la bourse 2012. Ce concours, proposé aux écoles d'ingénieurs, de commerce et aux universités, vise à soutenir les projets d'étudiants mettant les technologies de l'information au service de publics en difficulté, pour encourager leur insertion sociale ou professionnelle. Cette année, c'est le projet Read-Y présenté par l'EFREI qui a été retenu par le jury.

Read-Y, une application mobile qui lit à votre place

Le projet Read-Y vise à faciliter la vie des personnes malvoyantes grâce au développement d'une application disponible sur smartphone. Cette application mobile permettrait à l'utilisateur de lire, où qu'il se trouve, tout type de texte sur tout type de support et de surface : notices de médicaments, emballages de produits de consommation, etc, grâce à une restitution vocale. Elle est basée sur une prise de photo du texte, couplée à un algorithme de prétraitement de l'image qui prépare la photo pour la reconnaissance des caractères et est ensuite traduite en synthèse vocale. Pourront s'ajouter à cela plusieurs autres fonctionnalités comme la lecture de code barre, afin d'obtenir des informations plus précises sur un produit, ou la lecture audio des SMS et des emails reçus.

Le but est d'offrir une plus grande autonomie aux personnes malvoyantes tout en leur permettant de communiquer plus aisément avec leur entourage. L'application sera préalablement testée sur différents téléphones et dans différentes conditions, en fonction de la qualité des appareils photo et des conditions de luminosité.

Ces équipements ainsi que la propriété intellectuelle des applications créées lors du projet seront la propriété de la future association à but non lucratif Read-Y. Cette association sera créée avec l'aide et sous la tutelle de l'association Efrei Aides Humanitaires (Lauréate de la Bourse de la Fondation Steria en 2007), du Laboratoire LRIE de l'Efrei et du Responsable relations entreprises et de la vie associative de l'Efrei.

Les étudiants lauréats bénéficieront du mécénat financier de la Fondation, dans la limite de 10 000 €. Cette Bourse est uniquement destinée à la réalisation du projet. Un parrain, issu des équipes de Steria France, accompagnera les étudiants et leur apportera l'expertise nécessaire à la bonne conduite et à l'aboutissement du projet, avec l'aide d'autres bénévoles en fonction des besoins en expertise fonctionnelle et technique.

La Rédaction

SPIE annonce vouloir rompre le tabou du handicap au travail en éditant une brochure interne

Insertion handicapes dans l entreprise biganos spie le 2010 02 09Si pour une entreprise, il n'est pas toujours facile d'engager une politique d'embauche de travailleurs handicapé. L'absence d'échange, de dialogue entre les salariés et la question du handicap, peut elle tout aussi dangereuse remplissant des non-dits pouvant au cœur de conflit ou d'incompréhension. Pour cette raison et pour que les collaborateurs concernés soient perçus exactement comme les autres, SPIE a choisi de communiquer largement en interne à l'aide d'une brochure détaillée.

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Vingt personnes handicapées ou maladie mental victime d’une escroquerie de 100 000€

Un agent de police en uniforme mettant les menottes a une personnes dans la rue dans une le cadre d'une arrestation (illustration)Il a ceux pour qui la définition morale n'a aucun sens, c'est le cas d'une femme à la cinquantaine et des cinq acolytes, âgés de 20 à 23 ans. Ces derniers auraient en l'espace de quelques semaines en 2011 dépouillé une vingtaine de personnes dites en situation de vulnérabilité (déficient mental, alcoolique dépressif, handicapé, etc.). Les suspects placés pour quatre d'entre eux ainsi que la femme ont été placés en détention provisoire depuis vendredi dernier. Le juge d'instruction en charge du dossier a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire pour "abus frauduleux de l'état d'ignorance", "abus de faiblesse", "escroquerie", "vol" et "violences aggravées". Des individus risquant jusqu'à 20 ans de prison.

Il aura fallu une enquête de quatre mois pour les enquêteurs de la police salonaise pour faire le lien entre les plaintes déposées à Salon, Aix, Istres, Fos et à établir le mode opératoire des malfaiteurs. Des victimes toutes appâtées par une jeune femme de 25 ans. Des inspecteurs qui découvriront rapidement le « cerveau » de cette bande d'escrocs dame âgée de 50 ans, déjà condamnée par la justice pour diverses petites combines sans foi ni loi. Une équipe aux rôles bien répartit entre les "aguicheuses" et les "gros bras" et vivant avec comme seules ressources légales les minima sociaux, il avait quitté depuis peu la ville de Salon pour aménager à Plan-d'Orgon où ils ont été interpellés la semaine dernière.

Des victimes repérer par la bande au bar du cours Gimon. Usant de ses charmes, de petits câlins et d'affriolantes promesses sexuelles, une des jeunes femmes s'en prenait alors à une personne fragile et lui faisait tourner la tête pour mieux lui vider ses poches. Parfois avec violence. Une des victimes salonaise, handicapée ayant séquestré plusieurs jours et frappé avec au final 15 jours ITT, l'obligeant notamment a faire les courses avec son chéquier.

Se ainsi au fil des mois une vingtaine de victimes qui seront dépouillées pour un montant de 100 000 €. Parfois, certains se sont carrément mis sur la paille, déboursant jusqu'à 40 000 euros pour l'un d'eux, afin de plaire à la belle en lui offrant des bijoux. Sinon, ils s'en servaient également pour "écouler" des chèques dérobés. Prétextant qu'ils avaient reçu un héritage, ils demandaient aux personnes fragiles d'encaisser un chèque contre de l'argent liquide. Une pyramide qui fait penser selon des sources proches de l'enquête au système Madoff « c'est la victime qui escroquait une autre victime ». Et si l'un d'eux tiquait, les gros bras sortaient de l'ombre, pour distribuer des coups et exercer une pression psychologique. « C'est assez étonnant, mais ils pensaient certainement que leurs victimes n'auraient même pas idée de porter plainte », relève notre source. C'est toutefois le témoignage de la Salonaise handicapée qui a vraiment mis les enquêteurs sur la piste d'une bande bien organisée qui n'en était certainement pas à son seul "coup".

Où sont passés les 100 000 € ?

Interpellés chez eux la semaine dernière à Plan-d'Orgon, dans une villa. Déférés au parquet d'Aix dans la soirée de vendredi dernier, quatre d'entre eux ont été placés en détention provisoire, aux maisons d'arrêt de Luynes et des Beaumettes, les deux autres ayant été placés sous contrôle judiciaire. Désormais, il s'agit également de mettre la main sur biens volés. Sans se faire, non plus, trop d'illusions. Car si aucune somme en liquide n'a été retrouvée dans la villa et alors que tous les comptes bancaires de la bande flirtent avec le zéro, il est en revanche apparu que le "cerveau" de l'équipe, la dame de 50 ans, est allé jouer pas moins de 116 fois au casino d'Aix, claquant parfois jusqu'à 5000 en une seule soirée. Une passion de la roulette et black jack qui risque désormais une peine jusqu'à 20 ans de prison.

La Rédaction

Le CFIEP propose ses nouvelles formations en commerce international et en langues des signes.

Pendant toute une semaine, Sophie et son collègue Jérôme animent les stages intensifs des cours en langue des signes française. Une langue comme qui peut s'apprendre comme une autre même si la formation avec une durée plus ou moins suivant le niveau que l'on souhaite atteindre (Illustration)Spécialisée depuis ses débuts dans les formations Informatique, management et Anglais, le Centre de formation en informatique, management, commerce international (CFIEP) a depuis, définie avec le service des consultants une gamme de formations qui suivent les demandes des entreprises et des administrations. Le centre met à la disposition de ses clients de la région Rhône Alpes un catalogue de formations éligibles au DIF, dans tous les domaines de l'informatique, management, développement personnel, anglais, commerce international et langues de signes.

Des formations en langues des signes dans les administrations

Avec plusieurs milliers voire millions de personnes utilisant la langue de signes comme langage, le CFIEP propose désormais de faciliter l'accès aux administrations pour les personnes qui exigent un droit de se faire comprendre pour communiquer. En ce sens le gouvernement à fait voter une loi (La loi 2005-102 du 11 février 2005 fixe les modalités d'accessibilité des administrations et services publics pour les personnes sourdes.), cette loi indique en résumé que les établissements recevant du public doivent être accessibles à tous. Le CFIEP propose donc l'ouverture de cette accès à tous par des formations en signographies destinées à répondre aux besoins les plus spécifiques. Peu de centre de formation propose ce type de programme dans leur catalogue. Le CFIEP a pour objectif de répondre aux besoins du plus grand nombre.

La crise et le commerce international

Avec plusieurs milliers d'entreprises étrangères ou d'entreprises travaillant à l'international et un pourcentage considérables d'importations de marchandises sur le territoire, permettant ainsi à certaines entreprises françaises de ne pas essuyer les affres de la crise, le CFIEP propose de répondre aux besoins de celles ci en ajoutant à son catalogue des formations axées sur les procédures d'import et d'export, les incoterms, la logistique internationale, comment acheter du transport ou quels sont les bonnes techniques de paiement pour l'international. Les experts CIEP en la matière se chargent d'apporter des réponses concrètes à tous les cas de figures concernant les transactions professionnelles en france et en dehors de ces frontières.

Les patients maîtrisent-ils leurs soins de santé ? Rencontre européenne sur l’autonomie des patients

Avec des systèmes de santé généralement organisés de manière à ce que les professionnels soient au centre des soins dispensés aux patients. Une conférence organisée les 11 et 12 avril 2012 dernier en collaboration technique étroite avec le Bureau régional de l'OMS pour l'Europe, sous l'égide de la présidence danoise du Conseil de l'Union européenne*, cette vision traditionnelle de la relation entre les patients et leurs médecins a été remise en question lors de la première Conférence européenne sur l'autonomisation des patients qui a eu lieu à Copenhague (Danemark).

Une situation et une question « À l'origine, il était prévu que les services de santé interviennent en cas de maladies aiguës et traitent ces dernières. Aujourd'hui, le besoin croissant de soigner les affections chroniques exige l'adoption d'autres approches à cet égard, » a déclaré Zsuzsanna JAKAB, directrice régionale de l'OMS pour l'Europe. « La relation existant entre le patient et son médecin évolue fondamentalement : le patient est de plus en plus considéré comme un "expert" dont la participation active est cruciale à la prise de décision ».

Des maladies chroniques constituent actuellement la principale cause de décès et d'invalidité dans le monde, notamment les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète, l'obésité et les maladies respiratoires chroniques. Selon les estimations, elles concourent à 86% de la mortalité et à 77% de la charge de morbidité dans la Région européenne, si l'on en juge par le nombre d'années de vie corrigées et facteur de source d'invalidité. Cette évolution a entraîné un bouleversement des systèmes de santé et des soins de santé, et donc du rôle des patients. L'attention s'est accrue largement sur la pratique des soins autoadministrés. La plupart des soins et des traitements ayant donc lieu à domicile, les patients et leur famille sont de plus en plus responsables de leur propre santé. « La modification profonde de l'approche adoptée s'insère parfaitement dans le cadre des soins de santé et de l'aide sociale du XXIe siècle, où les patients jouissent d'une plus grande maîtrise de leur traitement en y participant, » explique Zsuzsanna JAKAB.

L'autonomisation des patients établit de nouvelles exigences pour le système de santé

graphique sur les conditions d'Evolution de la prise en charge du patientDans certains pays d'Europe, comme le Danemark et le Royaume-Uni, les soins de santé sont déjà considérés comme un processus de coproduction dans lequel une équipe de professionnels interagit avec les patients, leur famille et un groupe de soutien. Cette approche exige une évolution fondamentale de la manière dont est perçue la prise en charge des maladies ainsi que certaines conditions, dont les suivantes que l'on peut répertorier en quatre points.

Les patients atteints de maladies chroniques constituent une ressource

Au final, l'autonomisation du patient modifie le statut des personnes atteintes d'affections chroniques dans la mesure où elles ne sont plus une charge financière pour les services de santé, mais sont reconnues en tant que ressources. Leur expérience unique à cet égard est ainsi valorisée : elles peuvent aider les autres dans le cadre d'un bénévolat ou d'un emploi rémunéré, et offrir une perspective différente de celle des professionnels de santé. Les patients qui prennent en charge leur propre maladie de manière active et ont effectuait des changements positifs dans leur vie peuvent devenir des modèles très convaincants pour leurs pairs.

Les actions entreprises à l'avenir pour autonomiser les patients de la Région européenne

Le Bureau régional de l'OMS pour l'Europe est membre du réseau européen pour l'autonomisation des patients (ENOPE), un réseau d'organisations engagées à renforcer les initiatives de promotion de la santé et de prévention des maladies afin d'autonomiser les patients. Le réseau ENOPE facilite l'échange de données d'expérience et défend la participation et les droits des patients. Il vise à motiver les pays européens afin qu'ils mettent en œuvre des initiatives d'autonomisation des citoyens et des patients au niveau des systèmes et des services de santé, ainsi que dans les communautés. Cette action est conforme à l'esprit de santé 2020, la nouvelle politique européenne de la santé, qui plaide en faveur de systèmes de soins de santé centrés sur le patient et engagés envers leur autonomisation.

La Rédaction