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La Commission des affaires sociales étudie la proposition de loi sur sur la maladie de Lyme

La maladie de Lyme rougeur IllustrationDéposé en juin 2014 à l’initiative de Marcel BONNOT, Député du Doubs, la proposition de résolution européenne visant à sécuriser et harmoniser l’information et le parcours de soin des personnes ayant contracté la maladie de Lyme, sera étudiée avant sa présentation devant l’assemblée en commission des affaires sociales, présidées Catherine LEMORTON (SRC, Haute-Garonne). Une maladie méconnue et qui touche 27000 nouveaux cas chaque année des conséquences dans la vie quotidienne et professionnelle sont parfois très handicapantes.

Une proposition de résolution européenne relative à la maladie de Lyme, examinée par la Commission des Affaires européennes le 1er juillet 2014 adoptant à l’unanimité après quelques modifications, ainsi que le rapport du député, François VANNSON (UMP/Vosges) qui avait désigné comme rapporteur.

Un texte qui vise trois objectifs au niveau européen : une harmonisation de la définition de cette maladie la recherche ainsi que la prévention au sein des pays membres concernés. La commission des affaires sociale compétente sur le fond aura pour objectif d’étudier la proposition de loi avant son renvoi devant l’Assemblée nationale.

Une discussion que vous pourrez suivre en direct sur le site de l’Assemblée nationale

C’est quoi la maladie de Lyme ?

La maladie de Lyme (ou Borreliose de Lyme) est une infection bactérienne, répandue mondialement et qui en France représente environ 27 000 nouveaux cas identifié chaqueLa maladie de Lyme Illustration année. L’infection est souvent sans symptôme. Cependant elle peut provoquer une maladie parfois invalidante (douleurs articulaires durables, paralysie partielle des membres…). Une maladie provoquée par la transmission d’une bactérie la « Borrelia burgdorferi » transmise à l'homme par morsure de tiques ou par les moutisques, en France, la majorité des contaminations survient entre les mois de mars et de septembre. Le gouvernement qui a proposé une maquette de prévention et d’information.

Une infection qui évoluera en trois phases séparées par des périodes dites : asymptomatiques qui sont l’absence de signes de la maladie. La première, Il s’agit d’une éruption rouge, inflammatoire, débutant trois à trente jours après la piqûre, centrée au point de piqûre. Elle s’étend ensuite et peut s’associer à de la fièvre, puis disparaître spontanément en quelques semaines.

Si l’érythème chronique migrant passe inaperçu ou n’existe pas, il peut apparaître alors quelques semaines à quelques mois plus tard une phase secondaire de la maladie caractérisée par plusieurs manifestations isolées ou associées : manifestations articulaires, cutanées, cardiaques, neurologiques, générales (à type de fatigue chronique).

Des mois à des années après l’infection peuvent apparaître des manifestations tertiaires, de type articulaire, cutané, neurologique, musculaire, ou cardiaque. L’évolution est très favorable lorsque la maladie est diagnostiquée et traitée précocement. En l’absence de traitement, l’évolution vers la phase secondaire n’est pas systématique, mais aggrave le pronostic. Vous trouvez en téléchargement une fiche détaillée.

La Rédaction

Catégorie : LOIS & DECRETS
Publication : 23/01/2015

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