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Election : Débâcle pour la gauche et pêche miraculeuse à droite face à Front national en arbitre

Jean Luc MOUDENC arrivant place du Capitole a Toulouse Il y a des lendemains qui sont parfois dur pour nos hommes qui se retrouvent face a une réalité celle du peuple préférant désormais garder sa liberté. Un lundi 31 mars qui en fera partie pour plus 300 maires, sur 6.455 communes de métropole dont 1777 communes de plus de 1000 habitants. Si le monté du Front nationale confirme sa désormais implantation locale et dans le paysage politique, l'absentention reste le premier parties de France.

I 'autre conséquence de cette échec pour François HOLLANDE et son gouvernement est c'est désormais l'attente dans les prochaines heures d'un remaniement pour lequel le candidat selon certaine informations serait Manuel VALLS l'actuel ministre de l'intérieur.

La gauche en recul sur le terrain local

Une déroute de la gauche est évidente lorsque l'on compare les résultats de 2008 selon nos premiers calculs, la droite détient aujourd'hui 564 villes de plus de 10000 habitants, soit plus que les 506 pilotées par la gauche après les municipales de 2008.

La gauche qui perd également une dizaine de ville de plus de 100 000 habitants comme Toulouse une claque pour le maire sortant socialiste Pierre COHEN et un nouveau séisme à gauche, mais aussi Reims, Angers ou Marseille ou Partis socialiste passe de 49 conseillers a 20 a égalité avec le Front nationale.

Ainsi là où la gauche avait emporté la majorité des communes en 2008 (53,5%), elle se retrouve essorée avec un pauvre 37,3% du total, à l'issue du dernier scrutin. Selon nos premiers calculs, la droite détient aujourd'hui 564 villes de plus de 10000 habitants, soit plus que les 506 pilotées par la gauche après les municipales de 2008.

Quelques lots de consolations

Le PS qui en pleine débâcle, quelques consolations pour le PS avec malgré un premier tour plus délicat que prévu, la première adjointe de Bertrand DELANOË Anne HIDALGO l'a largement emporté à Paris face à Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET. Elle devient la première femme à prendre la tête d'une capitale mondiale.

Autre symbole fort pour le Parti socialiste, le maire sortant de Strasbourg Roland RIES est parvenu à conserver son siège contre l'UMP Fabienne KELLER. La conquête de la ville d'Avignon par la socialiste Cécile HELLE, arrachée à l'UMP au nez et à la barbe du FN, est également un motif de satisfaction.

D'autres villes, comme Metz, ont réussi in extremis à résister aux assauts de l'UMP. La gauche qui évite parfois la casse tout de même dont treize maires de gauche qui peuvent remercier le Front national.

L'UMP grand vainqueur ?

Comme l'avait espérer la droite UMP et le Modem après un premier tour prometteur salué dès le début de la soirée "une vague bleue", par le député-maire de Meaux, réélu dès le premier tour et président de UMP, n'hésitant pas sur TF1 à déclarer que son parti était clairement "le premier parti de France".

L'UMP qui confirme donc sa vague bleue avec également la conquête des bastions socialiste comme a Anger, Saint-Etienne ou Quimper la ville dirigée par Bernard POIGNANT, ami et conseiller de François Hollande et encore Limoge ville socialiste depuis 1912 ou Caen sont d'autres victoires emblématiques.

A noter les victoires emblématiques également pour le centre avec un François Bayrou élu triomphalement à Pau. Le président du Modem s'est classé largement en tête avec plus de 60% des voix. Même scénario à Amiens où le Parti socialiste est balayé par l'UDI Brigitte Fouré.

Le FN progresse t-il entre les deux tours ?

Après une première victoire au premier tour de la mairie d'Henin Beaumont qui a su manifestement progresser entre les deux tours et certain échec comme celle réalisé à Cogolin, dans le Var passant de 39% à 53,1%, une des communes qu'il a emportées. D'autres prises du Front national apparaissent dans ce top 10 : Villers-Cotterêts, Mantes-la-Ville et Le Pontet. En revanche, malgré une forte progression de son score entre les deux tours, le FN a échoué à prendre Frontignan, Perpignan, Carpentras ou Tarascon.

Le mouvement de Marine Le Pen qui triple par quatre le nombre de communes passant de trois en 1995 a 11 communes auquel il convient d'ajouter la commune d'arrondissement de Marseille qui compte prés de 150 000 habitants. Marine Le Pen entend faire des mairies frontistes de véritable vitrine, démocratiquement et vertueusement tenues par des maires qu'elle se fait fort de voir tenir leurs promesses.

Des écologistes en recherche de convictions

Hormis sa victoire a Grenoble ou c'est le candidat écologiste Eric PIOLLE, à la tête d'une liste EELV-PG, qui s'est emparé de la capitale de l'Isère ou de Paris les écologistes seront présent ces derniers semble pas être progressions dans ce type de scrutins.

Les ténors maintenus en place

Aucun ténor d'envergure nationale n'a laissé de plume dans la bataille municipale. Martine AUBRY à Lille, et Christian ESTROSI à Nice l'ont facilement emporté, rejoignant les JUPPE, COPE, Bertrand, WAUQUIEZ élus au premier tour. Seul membre du gouvernement tête de liste, le ministre des Transports Frédéric CUVILLIER a également remporté la mise à Boulogne, comme le patron des sénateurs socialiste François REBSAMEN à Dijon. A noter la victoire de l'ex-ministre UMP Benoist APPARU qui conquiert la ville de Châlons-en-Champagne.

La Rédaction

Catégorie : ÉLECTIONS LOCALES
Publication : 31/03/2014

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