Skip to main content

Assurance des malades : l’engagement du Président de la République remis en cause par le CISS

François Hollande à Lens le 4 décembre 2012 en plein discoursAu moment où François HOLLANDE annonçait le 3ème plan Cancer, en clôture des journées de l'InCA, il pointé la juste question de l'assurabilité des personnes atteintes ou en ayant été atteintes d'un cancer. Au-delà, cette question concerne l'ensemble des personnes touchées par une pathologie chronique, soit près de 15 millions de nos concitoyens, sans compter tous ceux ayant rencontré des épisodes plus ou moins récents de maladie ayant fait l'objet d'un traitement prolongé ou d'une hospitalisation.

AERAS : la Commission des études et des recherches à l'arrêt

Après un travail préparatoire conséquent pour identifier les principaux mécanismes assurantiels de sélection du risque santé, la Commission des études et des recherches de la convention AERAS doit selon le CISS, maintenant réaliser différentes études pour mener à bien sa mission. Ces études visent à « apporter des connaissances permettant d'améliorer les pratiques assurantielles sur la base des évaluations scientifiques des risques chez les personnes porteuses de maladie chronique ». comme le souligne le communiqué. Deux premiers groupes de travail ont parallèlement été mis en place, l'un portant sur les « cancers » et l'autre sur le « VIH-sida », un troisième étant en cours de constitution sur les « maladies cardiovasculaires ».

Quatre millions d'euros manquent à l'appel

Or, selon plus association et divers organisme, l'ensemble de ce travail essentiel pour faire progresser l'assurabilité des malades ou anciens malades est aujourd'hui à l'arrêt. En effet, alors que l'État s'est engagé dans la convention AERAS en février 2011 à allouer à la Commission des études et des recherches « des moyens à hauteur de 4 millions d'euros sur 4 ans », aucune des sommes n'a pourtant encore été débloquée. L'État doit respecter ses engagements pour que ces études soient réalisées. Elles sont en effet indispensables pour clarifier et objectiver les risques, ce qui constitue un point central de la convention AERAS.

Le CISS qui rappel que l'administration publique doit être au service des politiques publiques et que on ne peut louer le jeu conventionnel sans lui donner les moyens de fonctionner.

La Rédaction

Catégorie : POLITIQUE GOUVERNEMENT
Publication : 12 December 2012

Articles en relation