« l'Alliance France pour le mieux vivre » par l'ICCR
Toujours un important problème de santé public l'obésité fait partie aujourd'hui de ces problème ou l'information reste le meilleur outil. A ce titre la création de "l'Alliance France pour le mieux-vivre" souhaite constituer une véritable croisade pour l'amélioration du mode de vie, la lutte contre l'obésité et les maladies cardiométaboliques.
Une organisation qui devrait représenter un tournant majeur dans la lutte contre l'obésité abdominale, grâce à une approche globale, qui rassemble pour la première fois en France plusieurs experts français : scientifique, économiste de la santé et politique, dans un but commun : l'amélioration du mode de vie des français.
Rassembler pour mieux agir : pour une amélioration de la santé publique
Une organisation créée sous l'initiative de la Chaire Internationale sur le Risque Cardiométabolique (ICCR). Elle s'inscrit dans la continuité de "European Healthy Lifestyle Alliance" créée à Bruxelles le 17 Septembre 2013. L'objectif étant de rassembler et faire travailler ensemble des scientifiques, des politiques, des économistes de la santé, des institutions et groupes d'intérêt. La lutte contre l'obésité, abdominale en particulier, et ses conséquences sur le diabète de Type 2 et les maladies cardiovasculaires est l'enjeu de santé de la décennie.
« Nous faisons face à un véritable problème de santé publique mondial, la France n'y échappe pas. Nous en faisons notre cause et nous préconisons simplement de : "bien manger, bien boire et bouger", une adaptation de notre mode de vie accessible par étapes », déclare Jean-Claude COUBARD, Directeur Exécutif de l'ICCR.
L'obésité, un enjeu politique et économique majeur !
Selon Sophie AUCONIE, Députée Européenne depuis 2009 et Membre de la Commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire depuis 2011, axe son programme politique autour de sujets liés à la qualité nutritionnelle et à la forme physique. Elle co-préside également le groupe de travail « Les amis du Sport au Parlement Européen ». Outre ses actions dans le domaine de la santé publique, elle s'engage fortement autour des problématiques liées à l'eau, notamment à travers son rôle de gouverneur au Conseil Mondial de l'Eau.
Sophie AUCONIE, en intégrant l'Alliance France pour le Mieux-Vivre partage et s'associe aux messages de l'ICCR auprès des Institutions politiques, dont le Parlement Européen.
L'inactivité physique : 1ère cause de mortalité en France
Selon une étude de l'OMS, publiée en 2012, celui démontre que l'inactivité physique est responsable de 10% des décès en Europe. Grâce à un changement du mode de vie, l'OMS estime que 75% des cas de maladies cardiovasculaires sont évitables. Un enjeu de santé publique très important pour preuve en 2007, 17,9 MD€ ont été dépensés.
30 % des risques de cancer grâce à une activité physique
Le Pr. Martine DUCLOS, Chef de Service de Médecine du Sport au CHU de Clermont-Ferrand et membre de cette organisation affirme en s'appuyant sur les renseignements dans une étude à paraitre en mai 2014 du Fonds Mondial de Recherche contre le Cancer pour expliquer que « sur 10 millions de nouveaux cas de cancer par an, entre 1/4 et 1/3 (dont 30% représentent des cancers du sein et du colon) pourraient être évités avec un mode de vie plus sain.
En effet, une diminution de 30 à 40% des risques de mortalité et de récidive du cancer du sein et du colon serait possible grâce à la pratique d'activité physique régulière ». Concluant que pour « 43% des adultes sont en surpoids en France, un chiffre qui ne tend pas à ralentir d'après l'OCDE ».
L'étude qui démontre également des signes de ralentissement de l'épidémie d'obésité notamment en Angleterre, en Espagne et aux États-Unis. Alors qu'en France, les taux d'obésité et de surpoids sont relativement bas par rapport aux autres pays de « l'OCDE, 43% des adultes étant en surpoids contre 53% en moyenne dans l'OCDE. Cependant, la France a connu une augmentation graduelle des taux d'obésité et de surpoids au cours des dernières décennies, sans aucun signe de ralentissement contrairement à d'autres pays », révèle Franco SASSI, Economiste de Santé.
Le calcul de l'indice de la masse corporelle
Habituellement mesurée par l'Indice de Masse Corporelle (IMC). En s'appuyant sur l'Etude Obépi réalisée en 2012, le professeur Beverley BALKAU, Directrice émérite de recherche à l'INSERM, et membre de l'Alliance France, celle-ci a mis en avant une hausse de 0,51% par an de cas d'obésité chez les femmes et 0,37% par an de cas d'obésité chez les hommes.
La mesure du Tour de Taille doit être prise en compte, et devenir un élément majeur du diagnostic médical. En appréciant ce marqueur, l'étude Obépi montre que l'augmentation de cas d'obésité est plus significative avec une augmentation de 1,20% par an chez les femmes et 0,60% par an chez les hommes. « Cela est du à l'augmentation de la masse de graisse autour de l'abdomen, et à la perte de masse maigre au niveau des muscles », explique le Pr. Beverley BALKAU.
L'étude européenne InterAct à laquelle la France a participée, a montré l'importance de l'IMC dans l'incidence de nouveaux cas de diabète, mais à l'intérieur de chaque classe de l'IMC, le tour de taille est également important, avec des résultats similaires chez les hommes et chez les femmes.
Qui sont-ils exactement...
L'ICCR se mobilise pour sensibiliser le corps médical depuis 7 ans, et s'attache à rappeler l'importance de l'éducation et de la nécessité d'adopter de bonnes habitudes de vie, une bonne hydratation, et lutter contre l'inactivité physique. Les stratégies de prévention de l'obésité, en particulier abdominale, et du diabète de type 2 doivent prendre en compte le déficit d'activité physique, une mauvaise alimentation et l'équilibre énergétique, mais également la nature des sources d'apports caloriques.
L'épidémie d'obésité et de diabète de type 2 est une conséquence directe d'un mode de vie généralisé, caractérisé par l'inactivité physique, une alimentation riche en calories incluant une surconsommation de boissons sucrées qui contient trop souvent des calories inutiles. Il s'agit bien là d'une préoccupation actuelle majeure qui, portée à la connaissance de tous est la clé d'une vie meilleure, d'une baisse des coûts de santé et d'un allongement de la durée et de la qualité de la vie.
La Rédaction
Publication : 11/04/2014