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Le directeur général de l'organisation d'interdiction des armes chimiques reçu au ministère des Affaires étrangères.

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves le DRIAN à reçu aujourd’hui lLe directeur general de lorganisation dinterdiction des armes chimiques Fernando ARIAS. Une rencontre à l’occasion ils ont discuté de la situation en situation notamment, mais face a contexte de réémergence globale des armes chimiques, employées depuis 2012 par des acteurs étatiques et non étatiques au Levant, en Asie et, en 2018, en Europe, sur le territoire du Royaume-Uni. Jean-Yves le DRIAN ayant insisté sur le fait que « ces événements et ce contexte exigeant plus que jamais une réponse forte de l'OIAC ».

Armes chimiques en Syrie…

M. Le DRIAN et M. ARIAS qui ont fait le point sur le dossier chimique syrien, en particulier les fortes incertitudes qui demeurent sur la déclaration initiale syrienne à l'OIAC et les enquêtes en cours sur les cas d'emplois d'agents toxiques recensés en Syrie par l'organisation au cours de l'année 2018.

Le ministre qui a notamment évoquer avec son interlocuteur la mise en œuvre de la décision adoptée en juin dernier pour renforcer les moyens de l'Organisation, qui prévoit en particulier la création d'un mécanisme d'attribution chargé d'identifier les auteurs d'emplois d'armes chimiques en Syrie. De tels mécanismes sont indispensables pour réaffirmer l'interdiction d'employer ces armes et pour dissuader de leur utilisation.

Respect de la convention internationale…

Jean-Yves le DRIAN qui a notamment rappelé lors cet entretien l’importance de la protection du régime de non-prolifération chimique. Une protection jugée comme « essentielle à la préservation de notre système de sécurité collective et qu'il en va de la responsabilité des États parties à la Convention de la protéger et de s'engager pour n'accepter aucune impunité pour tous les acteurs impliqués dans l'emploi de ces armes, le développement de programmes militaires chimiques ou le transfert de matières sensibles ou à double usage vers des laboratoires des pays proliférant » a-t-il précisé

La France qui avait l’un des pays à avoir, dans cet esprit lancé le 23 janvier 2018, un partenariat international contre l'impunité de l'utilisation d'armes chimiques. Rejoint par 38 États et l'Union européenne. Un partenariat rendu public sur le site internet du ministère ou les noms de plus de deux cents individus et entités sanctionnés pour leur rôle dans l'emploi ou la prolifération de ces armes.

Catégorie : POLITIQUE GOUVERNEMENT
Publication : 31 October 2018

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