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Le sénateur de Martinique Maurice ANTISTE le 13 février 2019 lors d'une séance au sénat bbcb8Il semblerait que malgré ces affirmations encore récentes dans le parisien Mme Sophie CLUZEL ne soit pas si attentive aux préoccupations de la vie quotidienne des personnes handicapées. Ou alors uniquement pour les questions venant de la majorité. Déposé le 11 octobre 2018, le Sénateur martiniquais reste sept mois plus tard toujours sans aucune réponse suite à l’évolution de l'éligibilité à la prestation de compensation du handicap pour les handicapés visuels. Ce dernier avait en effet attiré l'attention des Ministres sur la situation des personnes âgées de plus de 60 ans dont le handicap visuel ne pouvant être reconnu au titre de la prestation de compensation du handicap (PCH).

La PCH est une aide financière versée par le département destiné à rembourser les dépenses liées à la perte d'autonomie d'une personne atteinte d'un handicap (par exemple, aménagement du logement ou du véhicule, recours à une tierce personne). Une aide personnalisée et modulable en fonction des besoins des personnes concernées qui « trouve néanmoins sa limite compte tenu de la recevabilité de la demande qui doit être formulée avant l'âge de 60 ans (âge fixé par décret) » précise Maurice ANTISTE dans sa question.

En effet, à la lecture de l'article L. 245-1 du code de l'action sociale et des familles, les personnes atteintes de déficiences visuelles sont exclues du bénéfice de cette aide pourtant vitale pour elles, ce qui les condamne à ne pouvoir prétendre qu'à l'allocation personnalisée d'autonomie. « Or précise le Sénateur, « cette prestation ne répond que partiellement aux problématiques du handicap, et notamment aux aménagements nécessaires à un maintien à domicile ».

Le sénateur qui souhaite savoir si « le Gouvernement envisage une évolution de la réglementation qui permettrait l'examen de l'éligibilité à la PCH au-delà de cette limite d'âge, et qui prendrait en compte prioritairement la déficience visuelle et son évolution dans le temps, afin de préserver l'autonomie des personnes vivant à domicile tout en leur apportant une compensation réelle au regard de cet handicap » conclut sa question.

Une question essentielle au vu de la complexité du PCH et pour lequel les associations sont elle-même revenu a plusieurs reprises sur le sujet. On ne peut que donc s’interroger sur le manque de réactivité de la part des Ministres qu’ils s’agissent de Mme Agnès BUZYN ou encore de Mme Sophie CLUZEL directement en charge de cette question. Interrogé le ministère a lui refusé de nous préciser les raisons.

La Rédaction

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