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Anniversaire de la loi Handicap du 11 février 2005 : l’APAJH ambitionne un nouveau souffle

Jean louis GARCIA à st-brieuc bilan du congrès apajh en 2010Alors que la loi 2005 â fêtait hier ces huit années d'existence, le moins que l'on puisse affirmer est que le bilan reste pour le moins très décevant sur les nombreux points. Qu'il s'agisse de scolarité, d'emploi qui a battu, en 2012 tous les records de progression ou encore l'accessibilité, ou le dernier baromètre de l'accessibilité de l'APF même s'il ne concerne que le handicap physique montre les nombreuses défaillances. la Fédération des APAJH, qui regroupe l'ensemble des personnes handicapées, appelle à un nouvel élan pour l'inclusion des personnes en situation de handicap, ainsi qu'à l'avènement du concept d' « accessibilité universelle ».

Un texte fondateur, dont l'association déplore qu'il ait subi de nombreuses tentatives de « détricotage ». Un texte qu'il juste de dire qu'il visait à garantir l'égalité des droits et des chances dans le domaine du handicap à constituer une avancée majeure en matière d'accès aux droits. Pourtant huit ans plus tard une partie des avancés sont aujourd'hui remis en cause y comprit par la gauche.

l'association qui n'a cessé de se battre avec d'autre, contre le « détricotage » de cette loi, avec notamment les amendements parlementaires et gouvernementaux, le rapport Doligé ou la proposition de loi Paul Blanc, qui envisageaient des dérogations surle bâti neuf. L'APAJH allant jusqu'à saisir la HALDE pour discrimination d'État à l'égard des personnes en situation de handicap.

Le chemin à parcourir reste long

Aujourd'hui, la Fédération des APAJH exprime des attentes fortes dans différents domaines. Les Maisons Départementales des Personnes Handicapées affichent toujours un fonctionnement hétérogène. Avec des délais de traitement et de réponse, les pratiques d'accueil d'information, ou d'orientation, restant extrêmement variables selon les territoires. Une scolarisation déplorable. Comme le souligne les responsables de la Fédération avec des milliers d'enfants en situation de handicap n'ont toujours pas accès à l'école, il serait environ 25 000. Une situation dangereuse avec des enseignants près de 90 % d'entre eux s'estiment démunis face au handicap, une situation que confirme un sondage UNSA de 2011. Avec des discriminations existentielles dans ce droit a l'éducation ou elle souvent encore considérée sous le seul prisme physique, les handicaps mentaux, psychiques ou sensoriels demeurant pris en considération à la marge.

La loi avec le concept d'accessibilité universelle

L'APAJH s'est à souhaiter s'engager, dans un esprit de co-construction avec les pouvoirs publics, en participant à la concertation sur un certain nombre de chantiers. Elle s'est largement impliquée dans la refondation de l'école de la République, s'est mobilisée en faveur de l'acte III de la décentralisation et a fait valoir ses propositions en matière d'accessibilité. Selon Jean-Louis GARCIA, président de la Fédération des APAJH : « nous fondons d'importants espoirs dans les mois à venir. Si l'heure de la fin du démantèlement de la loi de 2005 semble avoir sonné, il est nécessaire aujourd'hui d'aller jusqu'au bout de l'esprit dans lequel elle a été conçue. En matière d'accessibilité, notamment, il faut dépasser la seule question du bâti. La citoyenneté des personnes en situation de handicap ne sera que partielle tant que l'on ne se sera pas mobilisés pour la suppression des barrières physiques et sociales qui entravent le quotidien de plus de six millions de citoyens ». Avant de conclure que « C'est dans cette logique que le prochain Congrès de la Fédération des APAJH, qui se tiendra en juin 2013, aura pour thème l' « accessibilité universelle », insiste-t-il dans son communiqué.

Stéphane LAGOUTIÉRE

Jean-Marc AYRAULT réuni pour la première fois Cimap à l'Hôtel de Matignon

Réunion à matignion du premier cimap présidé par le premier ministre avec a la droite de Laurent FABIUS, Marie Arlette CARLOTTIGrande première ou le chef du gouvernement entouré de ses ministres et secrétaire d'État a réuni le hier premier Comité interministériel pour la modernisation de l'action publique (Cimap). Une occasion pour tous les ministres de présenter leurs grands dossiers pour l'année 2013 et celui du handicap devrait en faire partie.

Le premier ministre qui a présenté à l'issue de cette réunion les trois grands chantiers qui seront ceux de simplifier l'action administrative, accélérer la transition numérique et évaluer les politiques publiques. Un chantier de modernisation pour lequel des audits : 40 politiques publiques (dont les aides aux entreprises, au logement et à la politique familiale) vont être évaluées en 2013 et toutes les autres progressivement d'ici à 2017.

Une annonce qui nous rappelle les 56 sujets d'audit lancés en 2006 par Bercy sous le nom d'audits de modernisation de l'État et dont chacun le peu d'intérêt. Alors que Jean-Marc Ayrault assure que le MAP visera avant tout à "améliorer la qualité des services publics dans un contexte plus contraint". "Faire mieux en dépensant moins", avait promis François Hollande mi-novembre.

Mais, même s'il a mis en avant la volonté légitime d'améliorer « l'efficience de l'action publique », il n'a pas caché que cette action s'inscrivait dans un contexte financier difficile : l'objectif est de réaliser « 10 milliards d'économies supplémentaires d'ici la fin 2015 », moins de 1 % de « notre dépense publique ». « L'ensemble des politiques publiques sera évalué avant 2017 », a-t-il précisé. Dont celles du handicap.

Les syndicats sont craintifs. Pour eux, le but du jeu est de faire des économies, au détriment du travail de terrain. Christian GROLIER, du syndicat Force ouvrière des fonctionnaires, craint un "affaiblissement des missions". Les associations du secteur représentatif des personnes handicapées sont elles toutes sur leurs gardes y comprit et cela semble une première celle pourtant traditionnellement à gauche...

Le handicap un sujet de société

Si le handicap concerne tous les dossiers de chaque ministère à degré différent, son aspect reste qu'il ne doive pas être oublié ou mis de côté pour des raisons d'économie budgétaire alors que la loi de 2005 subit de nombreux retards dans son application. Il ne s'agit même pas de nommer les dossiers ou ils doivent être présents ou non, car le handicap ne pourra trouver sa place dans la société qu'a la condition que lui donne celle qu'il mérite la sienne. C'est-à-dire sans distinction et le mot inclusion doit être la seule référence d'une gestion politique

Reste que trois mesures seront déjà inscrites pour 2013 tels la scolarisation des enfants en situation de handicap et le pilotage de l'allocation aux adultes handicapés, dès janvier 2013. La tarification des établissements et services médico-sociaux pour personnes handicapées, ne sera elle étudie que en avril 2013.

Une décision qui est le choix que « l'éducation prioritaire, par exemple, que nous ayons mise dans cette liste, ou (...) pour la scolarisation des enfants handicapés, tout le monde comprendra bien qu'évaluer ces différentes politiques publiques, ce n'est pas au bout pour les abandonner, c'est pour vérifier pourquoi elles ne sont pas suffisamment efficaces, parce que là on le sait qu'elles ne sont pas suffisamment efficaces », a rassuré Jean-Marc Ayrault.

Par ailleurs, le premier ministre a affirmé sa volonté de simplifier l'action publique. « Afin de répondre aux attentes prioritaires des Français, un effort particulier sera réalisé sur les évènements dont la complexité vécue par les citoyens est la plus forte : le handicap, pour les démarches des personnes handicapées auprès des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) grâce, notamment, à la poursuite de la dématérialisation des procédures et à la simplification des conditions d'attribution de la carte de stationnement. Le chantier sera conduit pour la fin 2013.

Pour les autres mesures, car il faut espérer qu'elles ne seront pas réduites a ses trois uniquement sur quarante. Espérons que le MAP aura un peu plus de chance que ces prédécesseurs pour mener cette fois une réelle politique de modernisation de l'action publique et non un vaste chantier de vaste engagement généralement peu suivirent des faits...

Stéphane LAGOUTIÉRE

François HOLLANDE invité à faire du 3e Plan autisme un plan national

Valérie Létard Sénatrice du Nord et ancienne Secrétaire d'État à la Solidarité, sur les bancs des ministres en 2009Valérie LETARD, Sénatrice du Nord et ancienne Secrétaire d'État à la Solidarité, a interpellé Marie-Arlette CARLOTTI, Ministre déléguée chargée des personnes handicapées, au cours des questions d'actualité sur le 3e plan autisme et, cela en marge du colloque autisme organisé au Sénat ce même jour.

La Sénatrice demandant à la Ministre de relayer sa requête au Président de la République afin qu'il se saisisse de la cause de l'autisme et qu'il lance, sous son autorité, un grand plan national, à l'instar du Plan Alzheimer.

Si personnes ne conteste l'évidence situation de détresse rencontrée par des milliers de familles, les prises en charge inadaptées, les accompagnements inexistants appellent, selon Valérie LETARD, l'urgence à agir.

Faut-il rappeler que Valérie LETARD, avait alors reconnu lors de la remise de son rapport d'évaluation du plan autisme 2008-2012 le manque de dynamique de celui-ci et le manque cruel de place comme la formation des professionnels. Une situation que le gouvernement précédent n'a pas véritablement lui non plus prit soin de répondre totalement.

Les familles au cœur des concertations

Marie-Arlette CARLOTTI qui a elle répondu a la Sénatrice en reconnaissant l'importance d'une discussion sur sujet « Nous devons mieux en parler, plus en parler, et le colloque de ce matin ici même en était l'objectif l'année 2012 a vu consacrée Grande cause national, l'année 2013 verra consacrée le 3è plan autisme dont j'ai la charge » La ministre d'insister sur le point de la concertation en particulier avec les familles qui le « Connaisse le handicap de très près qui en souffre a la fois se baser sur les plans précédent qui ont apporter des choses en tirer les conséquence (...) mais faire véritablement un travail avec elle je me suis engagé ce matin devant vous auprès d'elles pour que nous le fasions tous ensemble »

Marie-Arlette CARLOTTI, la ministre qui lors de sa réponse reviendra également sur les point principaux du 3e plan autisme qui sont la recherche, la formation pour les enfant et adultes et l'offre de soin. La ministre qui a aussi insisté lors de sa réponse sur le fait que toutes les solutions et les bénéfices réalisés par les différentes méthodes seront étudié. La ministre qui a sans doute voulu envoyer un message au secteur de la physiatrie dont la méthode reste aujourd'hui encore fortement critiqué par la majorité des associations. La ministre de conclure en confirmant que le plan devrait être annoncé début 2013 après une large consultation...

Stéphane LAGOUTIÉRE

Marie-Arlette CARLOTTI présente aucune proposition, aucune vision et aucune perspective pour la SNPH

Le secrétaire national de l'UMP en charge de l'insertion des personnes handicapées et Président Fondateur de HANDI POP  ©UMP / DRRépondant à l'interview de Mme Marie-Arlette CARLOTTI, ministre déléguée chargée des personnes handicapées, dans notre journal et dans nos quotidiens nationaux a l'occasion de la semaine nationale pour l'emploi des personnes handicappées (SNPH) dans lequel celle-ci avait répondu le 12 novembre dernier « nous laisse perplexe.

Le secrétaire général national en charge de l'insertion des personnes en situation de handicap et Président fondateur de HANDI POP, Frédéric Bouscarle qui semble regretter et « nous laisse perplexe, après voir passé 5 ans à critiquer l'action du gouvernement en matière d'emploi des personnes handicapées, François Hollande ne semble pas avoir d'autre projet que poursuivre l'action de Nicolas Sarkozy ».

Frédéric BOUSCARLE d'ajouter que les actes ont semble encore contraint d'atteindre. « Pour l'heure, la place est laissée au discours misérabiliste qui ne correspond absolument pas aux attentes des associations ». Regrettant aussi que la gauche n'ait que le mot solidarité à la bouche, mais n'apportant pas de réponse concrète au trois millions de personnes handicapées.

La précédente majorité qui a néanmoins oublié les nombreux engagements ou promesses comme celui de l'autisme et pour lequel Roselyne BACHELOT à l'époque avait reconnu les nombreuses ratées et erreurs. Ou encore l'engagement du chef de l'État en matière d'éducation lors de la 2e journée nationale du handicap.

Le Secrétaire national qui estime néanmoins que l'UMP souhaite que la priorité soit « donnée à la formation, à l'intégration et à la progression au sein de l'entreprise. L'urgence est grande, car le taux de chômage des personnes handicapées augmente ». Et de conclure « Ce que nous demandons au gouvernement, c'est une vision positive, des propositions concrètes au-delà des déclarations d'intérêt et des perspectives réelles pour améliorer l'intégration des personnes en situation de handicap ».

Stéphane LAGOUTIERE

Martine AUBRY convoqué devant le juge sur le dossier de l’amiante, 15 ans après les premières plaintes

l'ex premiere secretaire du ps Martine Aubry a l’université d’été de la Rochelle un mois avant son départ.Pour la maire de Lille et ancienne secrétaire générale des partis socialistes l'heure des comptes est, semble-t-il arrivée, pour celle qui entre 1984 et 1987 était à la tête de la direction des relations du travail (DRT) du ministère du Travail chargée de veiller à la santé des travailleurs et qui ont reproche notamment de ne pas avoir pris en compte des directives européenne de 1983.

Martine AUBRY qui avait été entendu comme témoin dans ce dossier en janvier 2012, devrait vraisemblablement en ressortir avec une mise en examen pour « homicides involontaires ».

Nous déposerons des « requêtes en nullité »

Anticipant l'éventualité d'une mise en examen, l'ancienne patronne du Parti socialiste maire de Lille, qui dans un communiqué signé de son avocat a fait savoir qu'elle demanderait à la chambre de l'instruction d'annuler sa mise en examen, qu'elle juge « incompréhensible ».

Une annonce également faite par les deux avocats Me Marie-Laure BARRE et Me Christian CHARRIERE-BOURNAZEL, avocat et Olivier DUTHEILLET de LAMOTHE qui lui avait succédé à la DRT jusqu'en 1995, et Jean François GIRARD qui fut directeur général de la santé entre 1986 et 1997 et a récemment été mis en examen dans ce dossier.

« Ils souhaitent que toute la lumière soit faite, pour que la justice puisse comprendre, comment s'est produit ce drame mondial, afin d'en tirer toutes les conséquences en termes de recherche et d'organisation du système de protection de la santé au travail, pour éviter qu'une telle tragédie puisse se reproduire », ont déclaré les trois avocats, mais ces derniers se déclarent stupéfait de voir que ceux, qui ont consacré la plus grande partie de leur vie à protéger les droits de nos concitoyens, soient mis en examen ou susceptibles de l'être, et non entendus comme témoins, ont-ils ajouté.

Le devoir de la justice, estiment-ils, n'est « pas de faire naître de faux espoirs chez les victimes, qui se transformeront en un douloureux sentiment d'incompréhension », ces derniers rappelant notamment que la Cour de Justice de la République avait mis hors de cause, par une décision du 7 décembre 2000, 13 anciens ministres de l'Industrie et du logement dans le dossier de l'amiante. Dans un communiqué, la maire de Lille déclare qu'elle « apportera évidemment tout son concours à l'enquête judiciaire. Elle expliquera comment l'administration des relations du travail qu'elle dirigeait alors n'a eu de cesse de renforcer la protection des travailleurs de l'amiante. »

Que cherche la juge ?

À travers ses convocations et ses mises en examen, la juge Marie-Odile BERTELLA-GEFFROYentend elle s'intéresser à l'action des pouvoirs publics face à l'amiante dans les années 1970-1980. Afin de déterminer les responsabilités de l'administration dans le retard pris par l'État français pour interdire l'amiante et s'il y a eu ou non responsabilité de l'administration et celle des responsabilités des hauts fonctionnaires.

Une administration qui était spécifiquement chargée de protéger la santé et la sécurité de millions de Français dans le milieu professionnel. À cette époque, les méfaits de l'amiante étaient déjà bien connus, leurs effets cancérigènes l'avaient été depuis les années 1950, il faudra attendre 1977 pour voir apparaître les premiers décrets de protection pour les ouvriers et son interdiction a dû attendre 20 ans de plus.

Une magistrate qui souhaite notamment savoir pourquoi les services de la direction du travail de l'époque ont tardé à appliquer en France des directives européennes de 1983 qui durcissaient la réglementation sur l'emploi de l'amiante. Mais en France, son interdiction n'a été décidée qu'en 1997. Pourquoi un tel retard ? C'est ce que cherche également à éclaircir la juge d'instruction.

Une gestion de ce dossier qui sera d'ailleurs reconnu à travers un rapport sénatorial avait accablé l'État pour sa « gestion défaillante » de l'amiante. Aujourd'hui, l'amiante, qui a été massivement utilisé dans l'industrie et la construction, est jugé responsable de 10 à 20 % des cancers du poumon en France. Des victimes dont une étude de l'INSERM estime que l'amiante sera à l'origine de 100 000 morts jusqu'en 2025. C'est une des raisons

Des victimes partagées !

Pour le président de l'Association Nationale de Défense des Victimes de l'Amiante (ANDEVA), Michel PARIGOT, « il est évident que l'ensemble des directeurs d'administration concernés doit s'expliquer ». Un procès pénal qui a eu lieu par exemple en Italie, les premières condamnations d'industriels sont intervenues, cette année. Un sentiment partagé par Me Jean-Paul TEISSONNIERE pour lequel les vrais responsables selon lui « de ce drame restent quand même les industriels qui ont continué à commercialiser sans vergogne ce poison alors qu'ils connaissaient ses effets ».

Des victimes, déjà indemnisées dans cette affaire, pour lequel ce procès attendu devrait permettre « de comprendre l'enchaînement des responsabilités qui ont conduit à avoir des milliers de personnes qui décèdent à cause de l'amiante » conclu Michel PARIGOT. Gêné aussi de voir celle qui deviendra ministre de l'Emploi en 1997, créant le fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante.

Un avis loin d'être partagé par toutes les associations de victimes, dont certaines refusent de voir ce qui pour elle ressemble l'une des plus grandes sandales sanitaires de ces 50 dernières années avec l'affaire du sang contaminé dans les années 1980. Des victimes ou des associations comme la FNATH qui refuse qui la justice soit à de nouveaux complices d'une décision relevant aux responsables politiques ou au haut fonctionnaire toute responsabilité, y compris pénaux, dans la prise de responsabilité.

Et si certes les industrielles sont évidemment les premières responsables de cette situation, le politique à lui aussi sa part de responsabilité en autorisant ou non l'utilisation de produits ou en retardant son interdiction pour des raisons économique ou politique.

Stéphane LAGOUTIÉRE

Alain SORAL compare la pratique du handisport « spectacle malsain angoissant et inquiétant ».

Alain SORAL chez lui a son domicile, Essayiste il est aussi le président de l'association néo-nationaliste égalité et réconciliation Nous faudrait-il remettre les triangles roses, comme ceux affublés aux homosexuelles et handicapés mentaux pendant la Seconde Guerre mondiale ? C'est la question que l'on peut être en droit de se poser après les déclarations de l'essayiste Alain SORAL, jugeant la médiatisation du handisport et des jeux paralympiques comme « malsains et angoissant ». Des provocations et idéologies nauséabondes, qui comme chacun le sait font le fonds de commerce de ce type d'individus.

Le franco-suisse qui dès les premières paroles le ton est donné « On nous a mis pour la première fois en prime time sur la 2 les Jeux olympiques handisport... C'est un spectacle malsain, angoissant, inquiétant dont je ne comprends pas très bien la fonction [...] Je trouve ça grotesque et dérisoire. Qu'ils veuillent bien le faire entre eux c'est leur problème, mais je n'ai pas envie de voir ça en prime time ». Et d'ajouter « Je refuse de m'extasier sur ce truc-là.

C'est un spectacle malsain, angoissant et inquiétant ». Ce dernier n'hésitera pas à donne même des conseils de vie aux personnes handicapées. « Quand on a perdu ses jambes dans un accident, on doit se poser des questions sur le destin, et se tourner peut-être vers la musique ou la poésie ».

Des images censées soutenir ses thèses

Le discours est agrémenté d'images de France Télévision et de Paralympic Sport TV, la Web TV du Comité international paralympique censé illustrer son argumentation sans peur aucune de soutenir des contre-vérités, a se demander lequel est aveugle dans cette histoire.

« C'est grotesque et sans valeur sportive, puisqu'on voit une course à pied avec trois aveugles où celui qui gagne est celui que prend le virage et ne va pas tout droit dans les gradins ». Ce dernier fessant référence a l'une des icônes du handisport, Assia El Hannouni « On a la stupidité d'une pauvre fille à moitié aveugle, qui court et qui ne serait même pas championne régionale chez les valides et qui dit qu'elle a fait mieux qu'Usain Bolt ».

Un entretien qui se poursuit sur en violente critique de la société, en tant des propos dans une forme pseudo compassion immonde envers les personnes en situation de handicap.

Et termine son discours par ces mots : « Je tenais à lancer le débat et à le dénoncer et avoir une nouvelle fois le courage en avance. Vous avez raison vous peuple de France assez sain de ressentir comme malsain la diffusion massive des Jeux olympiques handisport. Ça pue ! »

Des mots qui ne resteront sans nul doute pas sans conséquence et pour tous ses athlètes de l'équipe de France paralympique. Des hommes et des femmes, dont la plus belle des réponses, seront les victoires avenir qu'ils apporteront a la France, mais aussi a la force et aux courages que chacun d'entre nous avons face au handicap.

Alors alors concluons simplement comme le dit Philippe CROIZON "il faut y aller franchement, tout les filles sont bonne, que ce soit le sport, l'humour, il faut y aller il faut debrieder tout ce monde, qui n'ose pas et qui au monde dieu quel horreur, c'est pas possible, mais si c'est possible. excuse moi je suis encore un etre humain, il me manque juste quatre morceau" qui me semble un message que aurait du mediter un peu plus ce monsieur et tourné sept fois sa bouche avant de parler. 

Stéphane LAGOUTIERE

Aurélie FILIPPETTI annonce la création groupe de réflexion sur l’accessibilité des salles de cinéma

Aurélie FILIPPETTI lors de la présentation du bilan du cinéma françaisAvec de 15% à 65 % des salles accessibles en France, suivant le type de déficience, le chantier reste immense une fois de plus, et les exploitants ne sont pas seuls impliqués les producteurs de films doivent aussi répondre à ces exigences. Une question dont avait d'ailleurs annoncé début septembre se saisir le Conseil national du Handicap* (CNH). Présente au 67ème congrès de la Fédération nationale des cinémas français organisés à Deauville hier 3 septembre, la ministre de la Culture et de la Communication Aurélie FILIPPETTI, à annoncer dans son discours, son souhait à la création d'un groupe de travail chargé d'étudier sur la mise en place d'un fonds d'aide destiné à financer une partie des travaux d'adaptation nécessaire des cinémas.

Une mission confiée au Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC). « Afin d'imaginer des solutions pour progresser dans cette accessibilité, ce groupe, je le souhaite composé de professionnels, des associations handicap et des collectivités, pour que soient évalués les besoins, les critères, les modalités d'intervention et le coût d'une telle aide ». Précisera la ministre dans son intervention.

Présente à l'ouverture du 67e congrès de la Fédération nationale des cinémas français organisé à Deauville hier 3 septembre, la ministre de la Culture et de la Communication a souligné deux objectifs. L'un de ses objectifs étant la création d'un groupe de travail chargé d'étudier sur la mise en place d'un fonds d'aide destiné à financer une partie des travaux d'adaptation nécessaire des cinémas. « Afin d'imaginer des solutions pour progresser dans cette accessibilité, ce groupe, je souhaite le composé de professionnels, des associations handicap et des collectivités, pour que soient évalués les besoins, les critères, les modalités d'intervention et le coût d'une telle aide ». Précise la ministre dans son intervention.

L'accès à la culture, un bien commun...

Le congrès qui lui aussi voyant la date du 1er janvier 2015 aura fait de sujet l'un des thèmes principaux de 67e congrès qui termine le 5 septembre, avec l'organisation notamment d'une table ronde, en présence de différentes associations de handicapés et du chanteur, aveugle, Gilbert Montagné. "Nous avons sensibilisé nos adhérents cette question", a affirmé jeudi à l'AFP Marc-Olivier SEBBAG, délégué général de la Fédération, soulignant « toutefois que l'accessibilité des salles aux handicapés sensoriels est en progrès, grâce à la numérisation ». Soulignant toutefois que l'accessibilité des salles aux handicapés sensoriels est « en progrès », (...... « Elles peuvent offrir une audiodescription des films aux malvoyants et des sous-titres aux malentendants ». Une situation très théorique dans la réalité puisque les coûts d'entre 6 et 8.000 € par film, car l'inverse des fauteuils monte escalier à charge des exploitants, ce sont les producteurs qui devraient mettre la main à la poche pour financer l'audiodescription ». Et peu aujourd'hui font cette démarche.

Stéphane LAGOUTIERE

Pour en savoir plus :
Etude de la FNCF : Les solutions permettant aux handicapés visuels et auditifs d'accéder aux salles de cinéma