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L’absentéisme augmente pour raison de santé en progression au sein de la fonction publique territoriale.

Rédigé le 1 Novembre 2013

Selon une étude que vient de publier le cabinet Sofcap spécialisé en assurance du personnel pour les collectivités territoriales, les agents techniques en poste dans les conseils généraux et régionaux sont les plus touchés par les accidents de Graphisme de l'absenteisme pour raison de sante fonction publiqueservice. Une étude qui porte ainsi sur un échantillon de 40 700 agents Situation qui se rajoute a la progression générale de l'absentéisme au sein de cette même collectivité et fortement critiqué par les cours régionales des comptes.

Une enquête qui dévoile ainsi la "gravité qui augmente fortement depuis 2007", situation à moyen terme peut être la cause du baisse du service public. Ainsi en 2007, un agent accidenté s'arrêtait en moyenne 36 jours, six ans plus tard, cette durée est passée à 54 jours en moyenne.

Les taux varient selon les âges : les agents de plus de 50 ans s'arrêtent en moyenne 69 jours contre 18 jours pour les moins de 30 ans et 39 jours pour les 30 à 50 ans. Le vieillissement de la population associé au recul du départ en retraite pourrait encore "aggraver le phénomène", pointe l'étude.

Suppression du jour de carence : 157 M€

Confirmé le projet de loi de finances devrait bien supprimer la fin de la journée de carence pour les fonctionnaires en 2014 le 12 novembre prochain a l'Assemblée nationale. En 2012, l'instauration du jour de carence avait permis d'économiser 60,8 63,5 M€.dans la fonction publique d'État, 63,5 M€ dans les hôpitaux publics et 40 millions d'euros dans les collectivités. Soit un total de 164,3 M€ pour l'ensemble de la fonction publique. Sa suppression coûtera 157 millions, selon les prévisions du gouvernement, qui entend renforcer la lutte contre l'absentéisme abusif.

Information et prévention comme moteur d'une baisse...

En 2012, les indicateurs montrent une progression du nombre d'accidents ainsi qu'une durée d'arrêt plus longue (42 jours en 2007 contre 50 jours en 2012. Cette accidentologie et ses conséquences sur les arrêts de travail sont conformes à ce qui se produit dans l'ensemble la fonction publique.

Sans surprise, les agents issus de la filière technique sont les plus touchés avec 82 % des accidentés contre 10 % dans la filière administrative et 7 % dans le social. Les agents "soumis à des contraintes physiques plus importantes sont naturellement plus exposés aux risques d'accident de service", observe l'enquête. Les activités de nettoyage, de maintenance des locaux et de restauration sont les plus accidentogènes et représentent à elles seules près de 6 accidents sur 10.

Confrontés à une hausse des absences pour raison de santé, les conseils généraux et régionaux doivent viser à prévenir les absences, favoriser la reprise de travail, anticiper et mettre en œuvre les nécessaires réorganisations et accompagner les agents à tous les stades de leur vie professionnelle. Telles sont les préconisations formulées par la Sofcap.

La Haute-Garonne mauvaise élève ?

Parmi les nombreux départements ou régions certains néanmoins, peut n'être pas citée en exemple dans le cadre cette progression même si la Haute n'est en tête de liste. Ainsi la chambre régionale de Midi-Pyrénées a vivement critiqué celle du Conseil Général et de son Président Pierre IZARD. Pour preuve l'absentéisme passe de 23 à 27 jours... En 2009, le nombre de journées d'absence au sein du Conseil général s'élevait à 162 132, contre 112 181 en 2007.

Soit une augmentation de 44%, même si le Département a enregistré une hausse de 20% de ses effectifs. Quant au nombre de jours d'absence par agent, il a grimpé de 23 à 27 jours, quand la mairie de Toulouse, par exemple, enregistre une moyenne de 32 jours. Sur l'absentéisme, le Conseil général, selon la Chambre, se situe au-dessus de la moyenne nationale. Un coût estimé à 15 millions d'euros en 2009.

Autre critique de la Chambre régionale des comptes l'important cout de la « Semaine du Président » d'un coûte 5,1 millions d'euros par an, soit une autorisation exceptionnelle de 5 jours d'absence accordée aux agents en hiver. Des critiques pour lequel, Pierre IZARD, président du Conseil général de Haute-Garonne, dans sa réponse à la Chambre, affirme être dans le cadre de la loi sur les « dispositions statutaires relatives à la Fonction publique ».

Doté d'un budget s'élevant en 2011 à 3, 25 Md€, dont 1, 43 Md€, en section de fonctionnement et 1, 82 Md€, en section d'investissement, le conseil général de la Haute-Garonne emploie plus de 6 500 agents, dont plus de 82 % de titulaires sur des emplois permanents.

La Rédaction

Conférence sur la santé « une filière émerge en région autour des services aux personnes dépendantes »

Rédigé le 10 Octobre 2013

Martin Malvy président du conseil régional lors de son intervention du débat public sur la sante en Midi-PyrénéesAu lendemain de la journée nationale de l'aidant et intervenant en ouverture d'un débat public sur la santé, organisé à l'Hôtel de Région par la Conférence régionale de la Santé et de l'Autonomie (CRSA) et l'Agence Régionale de Santé (ARS), Martin Malvy est revenu sur les prévisions de l'Insee annonçant 23 500 personnes dépendantes de plus d'ici 2030 en Midi-Pyrénées.

« C'est un défi sanitaire et social », a souligné le président de la Région Midi-Pyrénées, « auquel la Région se prépare, dans le cadre des responsabilités qui sont les siennes.

C'est notamment le cas des formations sanitaires et socialesC'est entre autres pour cette raison qu'après avoir engagé une politique active de restructuration des écoles d'infirmières, la Région a déjà décidé à deux reprises, depuis que la compétence lui a été transférée, d'accroître le nombre d'étudiants qui était au préalable gelé ».

François SIMON, vice-président en charge des Solidarités et président de la commission sur le Handicap, et Michel BOUSSATON, conseiller délégué aux Formations sanitaires, ont eux rappelé que la Région organise, pour les secteurs sanitaires et sociaux, la formation de 8100 étudiants par an, soit 28% de plus qu'il y a 6 ans. « Il faudra à terme disposer de ces personnels supplémentaires, notamment infirmiers, pour prendre en charge les personnes fragiles », analyse Martin Malvy. « Ce sont pour demain des emplois qualifiés, non délocalisables ».

Le président de la Région a par ailleurs insisté sur la dimension économique de cette évolution sociale et a annoncé que « la Région a fait le choix d'accompagner avec son Agence régionale d'innovation les projets qui pourront concourir au plus grand confort des personnes dépendantes et fragiles et des personnels. Il s'agit d'encourager les passerelles entre secteurs pour que les technologies du spatial, de l'aéronautique ou de la robotique puissent bénéficier aux activités de services aux personnes en situation de fragilité. C'est une filière en émergence en région. Le gouvernement et notamment Michèle Delaunay, ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie et Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, s'intéresse au travail mené en Midi-Pyrénées. Nous sommes d'ores et déjà assurés que la Région contribuera aux travaux du Comité national de filière récemment créée ».

La Rédaction

Le Département du Cher et la Région centre ouvrent ses 1er « Etats Généraux sur la Santé »

Rédigé le 2 Octobre 2013

La salle de consultation d'un cabinet médical d'un médecin (Archives)Avant-dernier département en termes de démographie médicale, le Cher organise ses 1ers États Généraux de la Santé afin de réunir les professionnels et acteurs de la santé, et les élus sur les deux thèmes le 5 ocotbre a Saint-Amand-Montrond.

Une manifestation présidée par Jean-Pierre SAULNIER, Président du Conseil général du Cher, François BONNEAU, Président de la Région Centre en présence de Thierry VINCON, Maire de Saint-Amand-Montrond et de Philippe DAMIE, Directeur général d' l'ARS Centre.

Des Etats généraux ou les deux thémes aborder concerneront la « Démographie médicale dans le département du Cher : une situation critique qui appelle la mobilisation de tous ». La deuxième concerne elle « L'accès aux soins dans le département : quelles solutions d'avenir ? ».

Une collectivité régionale, faisant le constat d'une crise de la démographie médicale dans ses territoires, s'est saisie de la question de l'accès aux soins, enjeu majeur de la cohésion sociale et territoriale. Une situation pour lequel le Plan URGENCE SANTÉ constitue le noyau de son action dans ce domaine pour la région.

Un engagement dans un domaine de compétence qui n'est pas nécessairement celui de cette collectivité, mais qui a voulu par cette action agir notamment en faveur de la formation de futurs professionnels de santé, et pour l'accès aux soins dans les zones médicalement défavorisées.

Pour exemple la création de cinquante maisons de santé pluridisciplinaires (MPS) d'ici fin 2013 dont 30 en service, avec au final une centaine d'ici 2020.

La Région Centre, qui a voulu, se mobiliser largement sur la santé afin de former les professionnels de santé de demain et leur fournir les conditions de leur réussite et favoriser un maillage de l'ensemble du territoire..

Mais aussi mener des politiques de régulation des inégalités sociales et territoriales pour un accès aux soins pour tous, tels sont les objectifs des MPS, de lutter contre la désertification médicale et contre l'isolement des professionnels de santé.

La région centre aussi par son action financer l'aménagement numérique du territoire (THD) qui permettra d'optimiser les pratiques de télémédecine et de télé-enseignement.

Stéphane LAGOUTIERE

La ville d’Amiens signe une convention d’accueil dans les centres de loisirs des enfants autistes

Rédigé le 18 Juin 2013

Lucien Fontaine, maire-adjoint en charge de la Jeunesse, signant au nom de la Ville d’Amiens une convention avec l’association SATED Picardie (Soutenir l’Autisme et les Troubles Envahissants du Développement) entouré par ces responsables Lucien Fontaine, maire adjoint en charge de la Jeunesse, a signé hier 17 juin au nom de la Ville d'Amiens une convention avec l'association SATED Picardie (soutenir l'Autisme et les Troubles envahissants du Développement) visant à garantir l'accès aux centres de loisirs aux enfants atteints de troubles autistiques (dont les familles sont membres de l'association) afin d'y acquérir autonomie et socialisation.

Une convention, dont l'objectif, et de permettre a l'association à faire le lien entre la famille et l'équipe d'animation avant l'inscription de l'enfant ; à mettre en place une réunion permettant de définir l'accueil individualisé de l'enfant ; à proposer, pour l'encadrement de l'enfant, un animateur ayant une sensibilisation au problème du handicap ; à participer avec la famille et l'équipe d'animation à un bilan de l'inclusion de l'enfant dans la structure. La Ville d'Amiens s'engage pour sa part à dédier un animateur formé au sein de l'équipe d'animation du centre de loisirs et à le rémunérer. Celui-ci devra participer aux réunions de préparation et de bilan de la structure.

Une signature qui entre dans le cadre des objectifs du Projet éducatif global de la Ville d'Amiens, qui prévoit notamment de favoriser l'accessibilité aux centres de loisirs des enfants présentant un handicap.

La Rédaction

La Communauté urbaine de Lyon signe une convention : santé psychique et logement

Rédigé le 23 Mai 2013

Logo de la convention santé logement de la communauté urbaine de Lyon Aboutissement d'une démarche collaborative impulsée en 2002 par le Grand Lyon et l'État, la convention partenariale "Santé psychique et logement" a été enfin signée par les parties prenantes du territoire le 17 avril 2013 à l'hôtel de communauté urbaine de Lyon. Une convention partenariale inédite, alors que 80% des personnes concernées par des troubles de santé mentale sont aujourd'hui soignées en dehors de l'hôpital et ne nécessitent pas de vivre en milieu spécialisé. Situation difficile néanmoins, pour des hommes et des femmes, pour lequel il leur est difficile de trouver et de conserver un logement à l'heure où les maladies psychiques, peu connues et souvent mal perçues, sont souvent source de discrimination.

Porté par le mouvement associatif, le Grand Lyon a joué le rôle d'ensemblier entre des mondes professionnels, bien souvent hermétiques, qui se côtoyaient sans se parler. "Depuis 2002, les approches ont prospéré pour aboutir à la constitution de lieux de rencontres entre élus, associations, logeurs, médecins, services sociaux et familles de malades" se réjouit Olivier Brachet, Vice-président à l'habitat et au logement social.

Avec la convention partenariale "Santé psychique et Logement" les signataires s'engagent à mettre en œuvre un plan d'action pour l'accès et le maintien aux logements des personnes en difficulté psychique formalisant par là même un cadre de coopération inédit en France ! Au programme du partenariat, un vaste dispositif de formation pour une meilleure connaissance des publics, des acteurs et du cadre d'intervention concernés. L'objectif est de former 150 professionnels sur trois ans" indique Martine CHANAL, chargée de mission à la DHDSU.

En parallèle, un blog dédié aux professionnels de la santé psychique et du logement sera mis en ligne très prochainement pour faciliter le travail en réseau et la diffusion des bonnes pratiques ; on y trouvera notamment une carte des dispositifs existants, régulièrement actualisée.

L'ambition portée par le Grand Lyon et les signataires de la convention partenariale est de systématiser cette approche dans le territoire pour l'avènement du vivre ensemble. En bref, une mutualisation des expériences, des outils et des moyens, loin des clivages entendus, pour que ces personnes fragiles trouvent une réponse dans le droit commun.

Des participants qui sont au-delà du Grand Lyon, l'État, le Département du Rhône, ABC HLM, l'Agence régionale de santé Rhône-Alpes, les Centres hospitaliers (Le Vinatier, Saint-Jean-de-Dieu et Saint-Cyr-au-Mont-d'Or) le Collectif Logement Rhône, la Coordination 69, l'Union syndicale de l'immobilier (UNIS) Lyon Rhône, l'Union nationale de familles ou amis de personnes malades et handicapées psychiques (UNAFAM) et l'Union professionnelle du logement accompagné (UNAFO).

La Rédaction

L’opposition crie au scandale face à l’acte III de la décentralisation et aux projets de loi…

Rédigé le 12 Avril 2013

Marylise LEBRANCHU, ministre de la réforme de l'État, de la décentralisation et de la fonction publique © Jacques DEMARTHON / AFP Mme LEBRANCHU, ministre de la réforme de l'État, de la décentralisation et de la fonction publique, a présenté hier, en Conseil des ministres, trois projets de loi dans le cadre de l'Acte III de la décentralisation. Trois projets qui dans pour l'UMP ne trouve aucun justificatif, mais pour Frédéric BOUSCARLE et son équipe HANDI POP trouve incompréhensible et scandaleux le projet deuxième volet de la réforme fait notamment des départements « les chefs de file de la solidarité territoriale en leur confiant le soin d'élaborer, avec l'État, un schéma d'amélioration de l'accessibilité des services au public sur le territoire du département ».

À titre de rappel, les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) sont d'ores et déjà amenées à se transformer en maisons départementales de l'autonomie (MDPA). Au risque de voir apparaître des risques d'inégalité de traitement en fonction des départements.

L'opposition qui estime que les personnes handicapées expriment leur plus vive inquiétude à l'égard de ces réformes qui ne constituent en rien un progrès pour le handicap. En concentrant la politique du handicap entre les mains des départements, ces réformes vont de facto encourager la politisation de la gestion administrative des dossiers des personnes handicapées.

Si les comparaisons avec l'État de gestions du département Bouches-du-Rhône par son président socialiste Noël GUERINI semblent un peu exagérées, il est vrai que rien ne prouve que les moyens alloués au handicap, actuellement déjà très faible, soient renforcés ni même garanties dans les années à venir. La mutualisation des moyens alloués aux personnes dépendantes avec ceux des personnes handicapées ne va qu'aggraver la stigmatisation des 10 % des personnes atteintes par le handicap.

Un triste constat qui démontre selon Frédéric BOUSCARLE, « une fois de plus, le désengagement progressif de l'État en matière de handicap. On préfère s'occuper du mariage des homosexuels plutôt que de se pencher sérieusement sur la situation des personnes handicapées. Les personnes handicapées deviennent les variables d'ajustement des coupes budgétaires au profit d'autres communautés bien mieux défendues ! ».

Le secrétaire national en charge des questions du handicap et président de l'association Handi PoP affirme qu'il reste lui et son équipe tout entière particulièrement vigilante au sort qu'il sera réservée aux dossiers de chaque personne handicapée et met en garde toute discrimination qui serait faite à l'encontre de ces personnes particulièrement démunies face à cet imbroglio administratif inadmissible !

Nous travaillons pour les Français...

Répondant aux nombreuse critique du projet, Mme Lebranchu, a affirmait que "la discussion commencera le 27 mai au Sénat". "L'objectif", a dit la ministre, est d'aller "aussi loin et aussi vite que possible sur le premier texte, puis le second", et "le président de la République souhaite qu'on aille jusqu'au 3e avant mars 2014". "C'est un tour de force, je ne sais pas si on y réussira", a-t-elle ajouté. Ce que propose la réforme, a déclaré Mme Lebranchu, c'est "une libre organisation de l'action publique au niveau régional" par un accord entre toutes les collectivités et l'Etat."On met la France en mouvement (...), la conjugaison de l'action de l'Etat et des collectivités territoriales est fondamentale". Interrogée sur les nombreuses critiques de la réforme parmi les élus PS, Mme Lebranchu, accompagnée de la ministre déléguée Anne-Marie Escoffier, a répondu que le gouvernement n'avait "pas fait une loi pour l'Association des maires de France" ou d'autres associations d'élus mais "pour les citoyens français".

Stéphane LAGOUTIÉRE

Midi-Pyrénées renouvelle "Premier départ en vacances 2013 - 2014" avec un accès aux enfants handicapés.

Rédigé le 28 Mars 2013

un enfant polyhandicapé en ballade dans un fauteuil aménagé Alors que le président Martin Malvy a inauguré officiellement en présence de la ministre le salon mondial du tourisme, le président de la région Midi-Pyrénées lance sa nouvelle édition du dispositif « Premier départ en vacances ». Mis en place en partenariat avec les Caisses d'allocations familiales(CAF), l'Union nationale des associations de tourisme et de plein air (UNAT) de Midi-Pyrénées, la SNCF et la Mutuelle Sociale agricole (MSA), auquel participeront des jeunes enfants situation de handicap. Un programme qui permet à des jeunes entre 6 et 17 ans, issus de milieux défavorisés, de bénéficier de séjours de 8 à 21 jours dans les centres de vacances de la région.