Nicolas DUPONT-AIGNAN, Candidat a la présidentiel dévoile ses mesures pour le handicap et les aidants
Alors que les primaires sont pleinement engagés au sein de la droite, le député de Paris, Président du parti debout la France, et candidat a la présidentielle de 2017 Nicolas DUPONT-AIGNAN, a présenté aujourd’hui lors d’une conférence de presse 21 mesures sur la politique du handicap et de la dépendance et notamment des aidants. Une présentation qui a lieu quelques jours avant la journée mondiale du handicap le 9 octobre prochain. Un candidat situé dans les sondages entre 5 et 7 % des attentions de vote. Un candidat que nous sommes allées interroger dans une interview disponible demain soir.
Au-delà des appartenances cette conférence de presse aura le moins de mérité d’être la première sur le sujet, par un candidat a la présidentiel, ce qui est loin d’être le cas à droite, comme à gauche ou encore au front national. Car malgré la demande Matthieu ANNEREAU début septembre affirmant avoir demandé aux candidats des primaires « de ne pas négliger l’importance du handicap » le résultat pour l’instant ne parait pas concluant.
Des « personnes en situation de handicap sont oubliées des pouvoirs publics ».
Nicolas DUPONT-AIGNAN, qui aura lui soutenu une thèse reconnue par les personnes en situation de handicap et les associations le handicap reste encore trop souvent « oubliées des pouvoirs publics ». Des personnes qui représentent en France plus de 12 % de la population âgée de moins de 65 ans, un chiffre qui double si l’ont rajouté les personnes âgées en perte d’autonomie. Un candidat qui dans conférence aura soutenu celle d’une « vraie justice sociale », est de proposer une « politique forte et concrète pour inclure les personnes en situation de handicap, dans notre société ».
21 mesures pour garantir « une justice sociale »
Le Candidat qui aura pour cela présenté 21 mesures abordant tous les thèmes de la vie quotidienne des personnes handicapées ou des aidants. Des mesures qui peuvent sembler généreuse comme celle de « revaloriser de 200 € l’AAH actuellement 808,46 € ou de simplifier les procédures d'obtention ». Soulignant « qu’aucune personne en situation de handicap ne doit vivre sous le seuil de pauvreté ». Comme en matière d’éducation avec celle de « permettre aux AVS et AESH de suivre une formation qualifiante et diplômante et avoir une perspective professionnelle stable une revendication forte des associations et du corps enseignants ». Un candidat qui n’explique nullement dans toutes ces mesures son financement face a des départements dont les dotations ont fortement baissée.
D’autres comme celle d’exiger « une meilleure coordination entre les Caisses d'assurance maladie et les MDPH pour éviter, comme c'est le cas actuellement, des décisions contradictoires entre les deux services. La décision du médecin-conseil de la CPAM doit être prise en compte dans les critères du dossier MDPH ». Un changement que l’administration doit mettre en œuvre afin de mieux gérer le handicap. « Ou encore celle d’assurer une meilleure prise en compte des situations de handicap par notre système de retraite ».
Abordant la question de l’autisme où il rappelle « la situation inacceptable pour beaucoup d’entre eux contraints de quitter la France, leur situation est trop peu et trop mal considérée en France ». Le député n’a pas abordé la question du politique du polyhandicap fortement passé à la trappe malgré de nombreuses promesses gouvernementale dont le gouvernement a donné 80 M€ sur 5 ans contre 250 M€ sur trois pour l’autisme. Une question que nous avons abordée avec lui dans cet entretien...
Une place qui reste a déterminé....
Reste à savoir quelle place ce dernier compte occuper dans cette candidature affirmant il y a quelques semaines qu’il pouvait « bouleverser la présidentielle ». Quelle sera sa place entre les républicains et le Front national ou surtout dans le cadre d’une Assemblée nationale qui confirmé le retour au pouvoir de l’opposition....Et plus proche de nous celle d’un éventuel ralliement avec le candidat qui serait par les primaires qu’il considère comme une « hypocrisie »
Stéphane LAGOUTIÉRE
Publication : 06/10/2016