Nicolas DUPONT-AIGNAN reproche un manque de reconnaissance du braille par les politiques
A la veille de la journée mondiale du braille, qui aura lieu demain 4 janvier, et alors que la France est rentrée dans une précampagne à l’élection présidentielle de 2017. Le candidat de droite a cette élection Nicolas DUPONT-AIGNAN a dans un communiqué exprimé ses regrets et sa déception dans « un rendez-vous qui consacre l'égalité entre les citoyens » et/ou chacun doit pouvoir avoir « le même poids par son vote pour influencer l'avenir de notre pays ».
Un candidat a l’élection présidentiel qui estime le 23 avril 2017, plus de 200.000 Français non voyants « seront discriminés : ils sont souvent contraints de recourir à l'emploi de procurations ou encore forcés de révéler en public leur choix au sein du bureau de vote ». Des électeurs déficients visuels qui ne pourront pas bénéficier d’un accès égal à l'information sur les professions de foi. Cette décision revenant en effet a chaque candidat de façon arbitrale.
Une situation qui peut être comparable pour les déficients auditifs puisque à titre d’exemple dans le cadre des primaires de gauche, le candidat Vincent PEILLION avait lui traduit la présentation de sa candidature en langue des signes ce qui n’était pas le cas de Manuel VALLS le même jour.
« En cette journée mondiale, je souhaite qu'à l'élection présidentielle soient transposés en braille la profession de foi et le bulletin de vote pour l'ensemble des foyers où vivent des personnes non voyantes » indique le communiqué de Nicolas DUPONT-AIGNAN.
« Voilà le prix de l'égalité pour tous au sein de notre démocratie. Créé en 1827, le braille est devenu un langage reconnu par tous sauf par les politiques. Il faut cesser de considérer les personnes aveugles comme des citoyens de second rang » conclut-il.
Stéphane LAGOUTIERE
Source : Communiqué
Publication : 03/01/2017