LEGISLATIVE 2024 : Un deuxième tour des législative majoritairement en duel réduisant les triangulaires à 95

Alors qu’au soir des élections ont annoncé un chiffre de plus de 300 triangulaires été annoncé contre seulement huit lors des législatives de 2022, et cinq quadrangulaires. Les français ont dut le ressentir a renouveau l'une image « d'une petite magouille politicienne ». Des triangulaires qui ne seront finalement que 95 et 2 quadrangulaires dans le Rhône et la Vendée. Des triangulaire qui concerne majoritairement le RN arrive en tête. Un nombre réduit qui rend plus difficile une majorité absolue. Avec un risque de se retrouver a nouveau dans une situation d’une majorité relative.

Des triangulaires réduite à 95…
Au soir des élections du premier tour 306 circonscriptions étaient en situation de triangulaire. Alors que certains avaient déjà annoncé leurs retraits ou leurs maintient. Après des annonces surprenante les candidats avaient jusqu’à 18h pour annoncer leurs choix. Ils ne seront finalement plus que 95. En prenant en compte tous les désistements, le nombre de duels grimpe ainsi à 403. Des triangulaires auquel seront confronté par exemple d’Éric Ciotti dans les Alpes-Maritimes. Le candidat Les Républicains rallié au Rassemblement national a remporté le premier tour avec 41 % des voix,

Deux quadrangulaires possibles…
Face à la candidate DVD Véronique BESSE arrivée en tête au premier tour 39,31 % face à candidat RN Jacques PROUX, qui avait obtenu 22,88 %. Les deux autres candidats Ensemble et NFP ont décidé pour une raison personnelle ne pas suivre les consignes de leurs parties et de maintenir leurs candidatures. Situation similaire dans la 8ème circonscription du Rhône, où les deux candidates Modem et Les Républicains se renvoient la balle pour savoir qui doit se désister. Une division des voix pourrait faciliter l’élection du candidat Rassemblement national Jonathan GERY, arrivé en tête au premier tour avec 33,46 % devant les candidats de NFP et d’Ensemble.

Au contraire, dans le Finistère, une circonscription en situation de quadrangulaire verra finalement seulement deux candidats s’affronter au second tour. Face au candidat RN arrivé premier, seul le député Renaissance sortant Erwan BALANANT, arrivé second, a maintenu sa candidature. Le candidat LFI et un candidat dissident

Des élus dès le premiers tours…
Dans 76 circonscriptions, un député ou une députée a d’ores et déjà été élu, en réunissant plus de 50 % des voix et au moins 25 % des électeurs inscrit au premier tour. Dans les autres territoires, tous les candidats ayant obtenu un score de plus de 12,5 % des électeurs inscrits pourraient se maintenir. Un premier tour qui confirme néanmoins une certaine tendance et la victoire des deux grand bloques que sont le RN et le NPA. Néanmoins c’est le Rassemblement national qui, sans attendre le 7 juillet, envoie le plus gros contingent de candidats à l’Assemblée national, avec 38 élus au premier tour. Le RN qui hormis en 1986 avec scrutin à la proportionnelle, le partis n’avait jamais réussi a envoyer autant de député dès le premier tour.

Parmi lesquelles la Marine Le PEN 58,04 % dans son fief d’Hénin-Beaumont. Son collègue Sébastien CHENU, ancien vice-président de l’Assemblée nationale, fait encore mieux dans sa 19e circonscription du Nord, avec 58,34 % des voix. Bruno BILDE, ancien directeur de cabinet de Marine Le Pen, frise les 60 % (12e circonscription). Ou encore dans la 2e circonscription de l’Oise, Philippe BALLARD, ancien journaliste de LCI, est confortablement réélu dès le premier tour avec 53,2 % des voix.

Le Rouge et Rose plus présent en Ile-de-France…
Le Nouveau Front populaire (NFP) sous la coupe de LFI et de son leader Jean-Luc MELANCHON, beaucoup craigne que comme la Nupes, celui-ci ne résistent aux divergences importantes entre les autres différentes composantes. Qu’il s’agisse des Ecologistes, des Communistes ou encore des Socialistes dont son candidats X, était arrivé aux élections européennes. La NFP qui réussit néanmoins à obtenir 28,6 % des électeurs. Parmi les 31 députés élus dimanche pour une large partie s’agit de candidats de La France insoumise qui siégeaient déjà sous la précédente législature. C’est en région parisienne et dans l’est de la capitale que l’on retrouve le plus grand nombre de gagnants.

On peut citer comme Paul VANNIER, l’un des négociateurs de l’accord du NFP (56,01 % dans la 5e circonscription du Val-d’Oise), Éric COQUEREL, ex-vice-président de la Commission des finances, qui rassemble 65,28 % des électeurs dans sa première circonscription de Seine-Saint-Denis. Mais aussi Mathilde PANOT, ancienne présidente du groupe à l’Assemblée nationale avec 59,27 % dans la 10e circonscription du Val-de-Marne. L’ancien journaliste et militant antispéciste Aymeric CARON, étiqueté LFI, retrouve également son siège au premier tour dans la 18e circonscription parisienne avec 50,38 %

Dans la cité phocéenne, fief de Jean-Luc Mélenchon entre 2017 et 2022, deux proches du tribun sont élus au premier tour. Telle Manuel BOMPARD, le coordinateur de La France insoumise dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône avec 67,49 % des voix, Ou encore Sébastien DELOGU, qui avait été exclu en mai dernier de l’Assemblée nationale pour avoir brandi un drapeau palestinien dans l’hémicycle a été réélu dans la 7e circonscription des Bouches-du-Rhône avec 59,67 % des voix.

Coté socialiste le premier secrétaire du parti socialiste Olivier FAURE, élu depuis 2012 dans la 11e circonscription du Seine-et-Marne voit son mandat confirmé 53,42 % des voix. À Paris, Emmanuel Grégoire, premier adjoint d’Anne HIDALGO, arrache la 7e circonscription à Clément Beaune, l’ancien ministre des Transports, avec 50,87 % des suffrages.

Echec pour la majorité sortante…
La majorité présidentielle ou sortante n’enverra pour ce premier tour que deux candidats. Un échec cuisant autant pour le premier ministre Gabriel ATTAL mais surtout pour le chef de l’Etat. Dans lequel les Français dont beaucoup ont jugés incompréhensibles, ce choix de cette dissolution anticipé a la veille des jeux olympique. Il s’agit cette fois du Renaissance Pierre CAZENEUVE, dans la 7e circonscription des Hauts-de-Seine (53,2 %), et de Mikaele SEO pour Wallis et Futuna (62,25 %), également membre du parti présidentiel.

Le Rédacteur : Stéphane LAGOUTIERE

Source : Ministere de l'interieur