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Emmanuel MACRON accepte la proposition des 38 ministres dont 16 ministres d’Etat mais le handicap et lui oublié

Annonce du nouveau gouvernent par la voix du secrétaire général de l'Élysée Alexis KOHLER le 21 septembre 2024 à Paris © Palais de l’Elysée 2024Plus deux semaine après la cérémonie de passation, le premier ministre aura donc finalement trouver une solution. Un nouveau gouvernement annoncé par le Secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler le 21 septembre dernier. Un gouvernement de droite a l’image de son ministre de l’intérieur Bruno RETAILLEAU. A gauche un seul profil celui par le nouveau ministre de la Justice Didier MIGAUD. Le Président de la République qui réunira l’ensemble des membres du Gouvernement pour un Conseil des ministres qui se tiendra ce lundi 23 septembre à 15h00.

Pour la première fois dans la Cinquième République, un chef du gouvernement n'a pas de majorité, même relative, à l'Assemblée nationale. Une situation inédite et qui fragilise politiquement le nouvel exécutif, sous la menace d'une motion de censure. En effet ce gouvernement n’est comparable à aucuns cas précédents. En effet depuis 2022 et la perte de élections législative pour la majorité présidentiel mais préservant une majorité relative. Un gouvernement qui n’a rien d’un Gouvernement de cohabitation comme la connu François MITERRAND qui perd des élections législatives. Jacques CHIRAC est alors nommé Premier Ministre le RPR ayant remporté haut la main les élections. Situation que Connaitra Jacques CHIRAC devenu Président avec la victoire écrasante « gauche plurielle » à l’Assemblée, l’obligeant de nommer Lionel JOSPIN comme Premier Ministre de 1997 à 2002.

La gauche : « gouvernement des perdants » …
Un gouvernement qui a peine arrivée devrait être prochaine confronté au parlement et notamment aux députés dont ceux du nouveau front populaire composé de la LFI, PCF, les Ecologistes et des Socialistes, représentant 195 députés. Ces derniers, dont le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a appelé à se « débarrasser aussitôt que possible » de ce « gouvernement des perdants », qui n'a selon lui « ni légitimité ni futur ». De son côté le Secrétaire général du PS, Olivier FAURE voit dans la nomination de ce gouvernement un « bras d'honneur à la démocratie ». Un sentiment partagé par la patronne des écologistes Marine TONDELIER pour qui « ».

D’autres restent peu convaincu…
Problème d’autre comme Le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT), formé en octobre 2018, et rassemblant plusieurs députés du centre gauche, du centre et du centre droit. A lui annoncé le 21 septembre sont souhait de rester dans l’opposition sans pour autant évoquer la possibilité de censurer le gouvernement, alors que la députée Valérie LETARD, élue du Nord sous étiquette LIOT, intègre l'équipe de Michel BARNIER. Une des incohérences mais qui existe aussi dans les rangs de la majorité présidentielle.

L’extrême droit « le retour macronisme » …
Le Président du RN, Jordan BARDELLA, a déjà des mots durs à l'encontre du nouveau gouvernement. Et avec ses 126 députés et ses alliés soit 149 députés. Pour l’ancien prétendant à Matignion celui estime dans un twitte du 21 septembre « ce « nouveau » gouvernement signe le retour du macronisme par une porte dérobée. Ce que les Français ont démocratiquement sanctionné, à deux reprises, ne peut revenir par de lamentables jeux d’appareils et calculs politiciens. C’est donc un gouvernement qui n’a aucun avenir ». Reste désormais à savoir combien de temps le RN permettra a ce gouvernement de survivre. Sachant que la réussite d’une motion de censure, obligerait cette fois au président de trouver un autre gouvernement soit de présenter sa démission ?

Le Handicap absent grand absent du Gouvernement…
Au centre le nouveau ministre des Solidarités de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes Christophe PAUL. A sa droite l’actuel président du CNCPH Jérémie BOROY, nommé pour un mandat de trois ans 2023-2026 rendue publique le 18 septembre 2023.© Compte X @CNCPH Au lendemain des jeux paralympique, et alors que la première annonce que l’année 2025 pourrait être dédié à la santé mentale. Voila pourtant que l’ancienne Ministre déléguée Fadila KHATTABI chargée des Personnes handicapées, ainsi que des personnes âgées dès février 2024, ne sera pas remplacé. Un choix qui étonne au lendemain des Jeux Paralympiques, mais sachant surtout que les personnes âgées de moins de 65 ans en situation de handicap représentent, selon une étude de la DREES réalisé en 2021, entre 0,9 et 3,9 millions de personnes soit plus de 10 % des Français de cette tranche d'âge. Un nombre qui peut progresser de façon encore plus substantielle si l’on ajoute les personnes de plus de 65 ans qui doivent face a des handicaps mais créant aussi des pertes d’autonomie.

Le nouveau ministre Paul CHRISTOPHE qui assure que son portefeuille des Solidarités, de l'Autonomie et de l'Égalité femme-homme, intègrera bien évidemment ces questions. Le ministre qui a tenu à rappeler sa qualité de "président du conseil d'administration de l'Institut VANCAUWENBERGHE de Zuydcoote en charge d'enfants en situation de handicap". Une responsabilité qui l’honore peut-être mais ne répond pas à une question que le monde associatif en charge du handicap se pose. Pourquoi ne pas avoir nommé un ministère, ministère délégué, ou secrétariat d'État dédié au handicap alors qu’il désormais présent dans tous les gouvernements depuis près de 20 ans ?

Le nombre des personnes en situation de handicap, illustrent l'importance de l'accessibilité et du soutien aux personnes handicapées, ainsi que la nécessité de politiques inclusives pour garantir leur pleine participation à la société.

Rédacteur : Stéphane LAGOUTIERE

Sources : Palais de l'Elysée / Hôtel Matgnion / Réseau sociaux X

Catégorie : VIE POLITIQUE
Publication : 23/09/2024
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