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La Gauche emporte les élections : Victoire symbolique ou politique cela reste déterminer

Rédigé le 26 Septembre 2011

Jean-Pierre BEL Président du Groupe Socialiste Jean-Pierre BEL Président du Groupe Socialiste qui devrait devenir le premier président socialiste au Sénat depuis Au lendemain des résultats alors que la gauche ne cache pas sa satisfaction et le camouflet pour l'UMP et le président Nicolas Sarkozy affaiblissement un peu plus sa position. Victoire qui ne sera véritablement totale que par celle des élections de 2012. Argument pour le PS, celui de voir un espoir réel de changement.

Un Sénat rose de couleur, mais qui, continue à ne pas comprendre la parité homme-femme avec 77 élus contre 80 avant les élections, une baisse 0,37 % soit 22,13 %. Concernant les personnes handicapées, elle reste largement oubliée, malgré le grand âge de nos Sénateurs !

Il reste néanmoins un événement historique, la chambre haute était en été détenue depuis 53 ans par le centre et la droite. Des élections qui sont la conséquence essentiellement de trois éléments indispensables à prendre en compte.

Le premier étant celui des pertes successives des élections municipales, régionales et cantonales enfin le mécontentement important des élus locaux relatifs à la réforme des collectivités territoriales voulues par le chef de l'État. Dans un second temps, les 70 000 Grands Électeurs ont, semble-t-il aussi traduit l'inquiétude, des Français face un avenir économique et peut-être aussi indigné du manque d'équité dans la répartition des efforts face à cette crise.


Quel changement dans la politique française ?

Répartition des sièges au 26 septembre 2011Pour les spécialistes en droit constitutionnel, ces résultats changent la donnent de façon plus institutionnelle. En effet, la politique entreprise par les et le chef de l'État ne risque pas de connaître de véritable obstruction, rappelons que le Sénat ne devrait pouvoir que pour les textes dont il est saisi en première lecture ou encore pour les révisions constitutionnelles comme le précise l'article 24 de la constitution.

Un changement qui n'aura guère d'importance pour le grand gouvernement de M. François Fillon qui pourra gérer les affaires courantes et les réformes en cours, comme le fit à titre de rappel le gouvernement de M. Lionel Jospin qui à l'époque avait la chambre haute contre lui. Gouvernement qui n'a eu aucun souci pour procéder à des réformes comme celle de la mise en place des 35 heures. Changement qui n'aura finalement que pour seule conséquence, la possibilité pour les sénateurs de gauche de ralentir ou de peser sur l'examen des différents textes, assemblée nationale.

En effet si le Sénat et l'Assemblée nationale ne parviennent pas un accord sur certains textes, une commission mixte paritaire (CMP), composée de sept sénateurs et de ses députés est alors mise en place afin de trouver un compromis. Sans compromis, le dernier mot reviendra alors à l'Assemblée nationale. À noter que rien n'oblige non plus les sénateurs à inscrire à l'ordre du jour, les propositions des députés qui pourraient alors pour certaines d'entre elles « tombaient aux oubliettes ».

Le président du Sénat deuxième personnage de l'État

Un homme important au sein de la constitution française ce dernier assumant en effet l'intérim de la présidence de la république si ces derniers et « empêcher », démissionne ou en cas de décès. Une situation que la Ve République aura connue déjà trois fois dans son histoire. Le président du Sénat participe aussi à de nombreuses nominations, il homme ainsi trois membres du Conseil constitutionnel et peut saisir ce dernier si les lois votées lui apparaissent non conforme à la constitution. L'élection d'un président du Sénat socialiste ne sera donc pas totalement négligeable dans le fonctionnement de la démocratie française.

Stéphane Lagoutiére


Conférence Nationale du handicap, Nicolas SARKOZY attendu au tournant par les associations

Rédigé le 15 Août 2011

2011.06.07 --- A partir de demain et pour la deuxième fois comme le prévoit la loi du 11 février 2005. A l’occasion de dresser un bilan depuis la dernière édition de 2008 et de déterminer les grands chantiers politiques du Handicap qui seront mis en œuvre. Une conférence dont le bilan sera ensuite approuvé par le parlement. A cette occasion 750 invités triés sur le volet sont attendus. Le Gouvernement sera représenté en force avec pas moins de 11 ministres auquel s’ajoute celle du premier ministre et de Nicolas Sarkozy qui viendra clore cette journée de rencontre avec le monde associatif. En attendant, les constats et les propositions de l’ONFRIH, du CNCPH et de l’OIACU sont en ligne. Le 8 Juin, suivez la CNH en intégralité et en direct sur vivrefm.com.

Ces dernières qui dénoncent les retards pris par les pouvoirs publics dans la mise en œuvre de la politique du handicap. L’association des Paralysés de France dénonce une « politique en faillite », l’AFM la différence entre le cout du matériel et les prestations ou encore la FNATH. « Des citoyens à part entière ». Voilà ce que disent désormais, en interpellant les médias, les personnes qui se voient interdire l’accès à un train ou un avion. Dans la même logique, de plus en plus de parents, face au refus de scolarisation de leur enfant, vont en justice pour faire condamner l’État. Une loi surveillée de près par les associations qui, depuis quelques années, refusent la « politique compassionnelle ».

Un rendez-vous ou de nombreuses questions seront abordés comme celle de l’éducation avec la présentation du contenu du rapport du Sénateur Paul Blanc qui la remit au Président de la République le 23 mai dernier. Mais aussi sur les questions l’accessibilité, les loisirs, l’emploi et toutes ses questions relatives ont la vie quotidienne des personnes en situation de handicap et de leurs familles. Nicolas Sarkozy interviendra en fin de journée loin d’intervenir en terrain conquis celui-ci devrait faire plusieurs annonces notamment en matière d’éducation qui fut le thème principal de la CNH. La question de l’accessibilité et des ressources devraient également être abordées.

Jean-Louis Garcia, Président de président de la Fédération des associations pour adultes et jeunes pensent que l’intervention de ce dernier « sera surtout un grand exercice de communication », a l’aube des élections présidentielles. « On attend l’affirmation d’une volonté politique forte en faveur du handicap. Car pour l’instant, on a plutôt le sentiment d’une politique en faillite », renchérit Jean-Marie Barbier, président de l’Association des paralysés de France. . « Il arrive que certains parmi nous pensent que nous sommes un peu trop vindicatifs. Mais tout le monde a compris que c’est cette mobilisation qui a permis de faire du handicap un vrai enjeu politique », constate Christel Prado. Et ce n’est pas un hasard si la présidente de l’Unapei voit la Conférence du mercredi 8 juin « comme la première étape de la campagne présidentielle au cours de laquelle, soyez-en sûrs, on se fera entendre ».

Des associations de plus présentent sur le terrain politique

Une situation née en 2003 à l’ occasion de l’année européenne des personnes handicapées, puis lors de la préparation et le vote de la loi du 11 février 2005. Une situation que reconnait Pierre Savignat, maître de conférences à l’université Pierre-Mendès-France de Grenoble, « Lors de la précédente loi sur le handicap, celle de 1975, le gouvernement avait deux grands interlocuteurs, l’Unapei et l’APF, des associations gestionnaires d’établissements au positionnement assez institutionnel. La préparation de la loi de 2005 a cristallisé l’apparition dans l’espace public d’associations avec une forte culture revendicative. On a vu émerger les associations du handicap sensoriel et surtout, celles ayant pour objet des maladies chroniques comme le sida. Ce rapprochement avec le monde de la santé a été déterminant. ». Un fait qui provoquera alors la naissance de collectif inter associatif sur la santé (Ciss) ou encore celle de la création du mouvement Ni pauvre, ni soumis. Une nouvelle bannière derrière laquelle ont défilé des milliers de personnes handicapées pour réclamer « l’urgence d’un revenu d’existence ».

Stéphane Lagoutière

Le « plan déficients visuels » de Xavier Bertrand et Gilbert Montagné : du bruit pour pas grand-chose

Rédigé le 11 Août 2011

2011.05.31 --- Le 2 juin 2008, Xavier BERTRAND, alors ministre en charge du handicap et le chanteur aveugle Gilbert MONTAGNE constataient que l’application de la loi de 2005 sur le handicap « exige des adaptations pour tenir compte de la spécificité des besoins de certains handicaps ». Ils annonçaient donc, haut et fort, l’adoption d’un « Plan déficients visuels 2008-2011 ». Suivant ce qui semble être devenu la griffe de la gouvernance actuelle, après les roulements de tambour et effets d’annonce, rien du tout ou si peu de chose…rappel, Philippe CHAZAL, président de la CFPSAA dans un communiqué. Le Président qui lance ainsi un appel à manifester le 8 juin 2011.

Pour ce dernier, les vingt-deux mesures de ce plan 2008-2011 qui avaient pour objectif « une intégration pleine et entière des personnes aveugles et malvoyantes à la vie de la cité » et permettre d’exercer des droits reconnus a tous semblent fortement compromise. « Nous y avons cru ! Comptant tant sur les engagements du ministre que sur la notoriété du chanteur pour faire avancer les choses, après une première réunion le 14 janvier 2009, qui sera la seule » précise Philippe CHAZAL.

Une inaction selon l’association justifiée par les interlocuteurs invoquèrent la crise économique, les changements de ministres et les lenteurs de l’administration : rien que de faux prétextes. En fin d’année 2010 Gilbert MONTAGNE quittaient subrepticement son poste de Secrétaire de l’UMP en charge du handicap, pensant peut-être se dédouaner ainsi de toute responsabilité.

Des lots de consolation

Certes si en trois ans des progrès ont vu le jour comme ceux dans l’audiodescription, l’accès aux livres, l’étiquetage des médicaments et des produits de consommation courante ont progressé, c’est sans doute par ce qu’ils étaient sur la table bien avant la parution du PDV ! L’association conteste que sur les vingt mesures attendues, financées, en un mot promises dans un délai de 3 ans. Les plus emblématiques devaient permettre aux quelque 60.000 personnes aveugles et aux 270.000 malvoyants profonds de « vivre mieux avec leur handicap ». Rien n’a été fait, elles devront « continuer à galérer », tout simplement. Parmi les plus criantes la CFPSAA celle-ci en cite huit précisément, comme en matière prise en charge des personnes âgées, de l’accessibilité, de l’emploi dont plus 50 % sont au chômage ou encore le recours à une aide animalière ou l’accès des sites publics avant mai 2011. Les sites publics (CNAF, Pôle Emploi…) restent inaccessibles.

Privés de gâteau

Dans ces conditions, les 31 associations qui composent la CFPSAA ont unanimement décidé de ne pas fêter, le 2 juin prochain, un anniversaire aussi désastreux. Xavier BERTRAND et Gilbert MONTAGNE seront privés de gâteau, « mais surtout les déficients visuels, une fois encore, ne pourront que constater qu’on les a payés de mots! Pour la CFPSAA, le constat est amer et le temps des naïvetés passé. Cet échec pèsera sur la Conférence nationale du Handicap du 8 juin prochain en présence du Président de la République, mais aussi et surtout dans les mois qui viennent qui, n’en doutons pas, seront riches en promesses », conclut le président.

Appel à manifester le 8 juin, à l’occasion de la Conférence nationale du Handicap

La Fédération des Aveugles et Handicapés Visuels de France adressait le 27 mai un courrier à ses membres, les invitant à se retrouver le 8 juin prochain, devant le Centre Georges Pompidou, à l’occasion de la Conférence nationale du Handicap, pour affirmer leur détermination à construire une France accessible à tous. « Faut être nombreux aujourd’hui pour être bien vus ! », slogan qui fait un clin d’oeil à la campagne de communication lancée par la Fédération en début d’année sur le thème « Faut être qui aujourd’hui pour être bien vu ? »… La FAF compte aujourd’hui sur toutes les associations amies pour mobiliser adhérents et sympathisants.

Stéphane Lagoutière


l’AFDPHE se félicite du vote du dépistage précoce des troubles de l’audition

Rédigé le 11 Août 2011

2010.12.03. --- Trois jours après le vote par les députés en première lecture du projet de loi sur la généralisation dépistage précoce des troubles de l’audition et ses nombreuses manifestations, Michel ROUSSEY, Président de l’Association française pour le Dépistage et la Prévention des Handicaps de l’Enfant (AFDPHE), se félicite de ce vote par l’intermédiaire d’un communiqué.

L’AFDPHE, qui a organisé et coordonné le programme expérimental commandité par la CNAMTS, a permis de confirmer la pertinence et la faisabilité d’un tel dépistage dans les maternités. À noter cependant que celle-ci n’avait pas, semble-t-il, convaincu le Comité consultatif national d’éthique qui avait pourtant émis un avis défavorable à sa généralisation.

L’association affirme pourtant que ces 40 ans d’expérience face au dépistage de plusieurs maladies graves au 4e jour de vie (phénylcétonurie, hypothyroïdie congénitale, drépanocytose, hyperplasie congénitale des surrénales, mucoviscidose). « L’AFDPHE a toujours respecté les principes fondateurs d’un dépistage généralisé, à savoir qu’il doit être utile, efficace et égalitaire. Il doit être également proposé, et non imposé, à des parents correctement informés. L’immense majorité des familles comprend ainsi tout l’intérêt pour leur enfant à ce que ce dernier puisse bénéficier du dépistage. Actuellement, le dépistage néonatal de la surdité n’est pas égalitaire dans notre pays. Celui-ci n’est proposé qu’à une partie des nouveau-nés, car seul un quart des maternités est équipé pour la réalisation de ce dépistage », selon Pr Michel ROUSSEY.

L’association qui estime que la proposition devrait permettre notamment un repérage précoce des troubles de l’audition dès la maternité, afin d’éviter que trop d’enfants ne soient repérés que plusieurs mois ou des années plus tard comme cela est constaté aujourd’hui.

Si celle-ci confirme que le « libre choix des parents est respecté dans le projet de loi » cela ne semble pas le cas de certaines associations comme la Fédération nationale des Sourds de France ou l’Association des Sourds Tolosa. Pour le Président de l’AFDPHE, « Cette forme de dépistage permettra de choisir les modes de communication les plus adaptés en étant pris en charge par des professionnels spécialisés et des personnes concernées telles des associations de malentendants. Ce circuit de prise en charge est donc particulièrement important à identifier dans chaque région qui souhaite participer à la mise en place de ce programme pour en assurer en lien avec les Agences Régionale de Santé la cohérence nationale », conclut-il.

Reste à voir ce que vont faire les sénateurs : une incohérence demeure en atteste l’avis divergent dans le milieu associatif. Une question demeure pourtant sans réponse : pourquoi le comité consultatif national d’éthique ne semble pas écouter ? S’agirait-il là de protéger simplement quelques lobbies ou profession médicale dont le marché commercial de 15 500 nouveau-nés atteint d'une des cinq maladies dépistées et traité en 2009 selon les chiffres de l’AFDPHE…Un seul point commun « celui du libre choix » pas vraiment certain qu’il soit respecté! Mais peut-elle aussi être uniquement basée sur la décision des parents ?

Autant de questions auxquelles que les sénateurs devront répondre et rapidement comme l’ demandée la nouvelle secrétaire d’État chargée de la santé, Nora Berra. Elle a tenu à apporter son soutien à ce projet de loi, indiquant qu’elle veillerait à ce que « le texte soit inscrit au plus vite à l’ordre du jour du Sénat ». Elle a par ailleurs indiqué au rapporteur de la commission des Affaires sociales chargé de la proposition de loi, Jean-Pierre Dupont, qu’une « enveloppe de 18 M était d’ores et déjà garantie » pour assurer sa mise en œuvre. S’il « n’a pas remis en cause la légitimité d’un tel programme »

La Rédaction


La Secrétaire générale adjointe du Conseil de l'Europe, exhorte les États a une plus grande mobilisation dans le domaine du handicap

Rédigé le 11 Août 2011

2010.12.02 --- Les gouvernements doivent se mobiliser davantage pour prévenir la « double discrimination » à laquelle se heurtent les personnes handicapées très vulnérables en Europe, a déclaré la Secrétaire générale adjointe du Conseil de l'Europe, Maud de Boer-Buquicchio. Elle exhorte les États à profiter de la Journée internationale des personnes handicapées pour prendre un ferme engagement en faveur de ceux qui en ont le plus besoin.

L’appel de Mme de Boer-Buquicchio intervient au moment même où l’Organisation aux 47 États membres se prépare à diffuser le bilan à mi-parcours de son Plan d’action 2006-2015 pour les personnes handicapées, montrant que, globalement, de notables progrès ont été réalisés en matière de mobilité et d’accès à l’emploi et à l’éducation. Toutefois, il existe encore des lacunes en matière d’aide aux plus vulnérables comme les femmes, les enfants, les personnes âgées, les migrants, les minorités et les réfugiés handicapés.

« Il est vraiment dommage de gâcher les bons progrès généraux accomplis sur des questions importantes en ne répondant pas aux besoins de ceux qui sont en butte à une double discrimination. Consacrons les cinq prochaines années à nous assurer que les mesures en faveur des personnes handicapées profitent réellement à tous », a affirmé Mme de Boer-Buquicchio.

Rappelant qu'un européen sur dix est atteint d'un handicap plus ou moins prononcé, la collectivité prend conscience qu'il lui appartient de s'adapter aux besoins des personnes handicapées, et non plus l'inverse. Comme tout individu, la personne handicapée doit pouvoir jouir de sa pleine citoyenneté, et prendre librement les décisions qui la concernent.

La Secrétaire générale adjointe figurera au nombre des intervenants à la Conférence qui se tiendra les 9 et 10 décembre, à l’« Elite World Hotel » d’Istanbul ; cette conférence est organisée sous l’égide de la présidence turque du Comité des ministres du Conseil de l'Europe et sera l’occasion de présenter le bilan précité. L’épouse du Président de la Turquie, Madame Abdullah Gül, prendra la parole lors de la session d’ouverture. La participation à la Conférence se fait uniquement sur invitation.

La Rédaction

Les Jeunes Radicaux de Gauche opposé au non-respect du principe de l'accessibilité universelle

Rédigé le 6 Juillet 2011

un jeune garcon en fauteil a qui on met un bâton dans la roue et qui s'exclame "il ont bientôt finit de nous mettre des bâtons dans les roues !"Gautier CHARLEMEIN, délégué Régional Jeunes radicaux de Gauche (JRG) ont fait savoir dans un communiqué exprimé leur totalement opposition à l'adoption par le Parlement de la proposition de loi du sénateur des Pyrénées-Orientales UMP Paul BLANC, qui permet d'assouplir une des exigences de la « Loi Handicap » du 11 février 2005 : l'accessibilité à 100 % des bâtiments neufs aux personnes handicapées.

En effet, deux articles de celle-ci prévoient la possibilité de « mesures de substitution » en cas « d'impossibilité technique due à l'implantation du bâtiment » ou de « l'activité qu'il accueille ». « Dans les cinq ans à venir, pas un seul jour ne se passera sans que le gouvernement travaille au service des personnes ayant un handicap, des personnes fragiles et de leurs familles »

Gautier CHARLEMEIN, qui rappelé a ce titre les propos, du Président de la République qui avait lors de la première Conférence nationale du Handicap en juin 2008, « donner espoir au plus grand nombre, mais à des fins bien évidemment électoralistes, car comme pour les autres domaines, les promesses initiales n'ont pas été tenues » souligne-t-il. Rappelant que la France qui ratifié la Convention relative aux droits des personnes handicapées entrés en vigueur en mai 2008, « s'apprête à reclasser les personnes en situation de handicap en de véritables citoyens de seconde zone ».

Pour les jeunes radicaux de gauche, depuis 2007, les acquis de la « Loi Handicap » sont détricotés méthodiquement par le Gouvernement, dans le domaine de l'Éducation nationale comme de l'emploi, dans l'accessibilité des lieux publics comme dans celui de la santé et de la protection sociale. Ces derniers regrettent l'incapacité des pouvoirs publics à penser le handicap comme un atout pour la transformation d'une société où les personnes fragilisées sont sacrifiées sur l'autel de la « rigueur », plutôt que de leur proposer les conditions d'une vie digne et autonome.

La Rédaction

HANDI POP, réclame que des mandats d’élus soient réservés aux personnes en situation de handicap.

Rédigé le 8 Juin 2011

Elus et Echarpe tricoloreAlors que les Femmes ne représentent que 17 % a l’Assemblée nationale et environ 22 % au Sénat, celle-ci sont encore moins bien représenté dans les mandats locaux ou tous confondus elle n’atteigne à peine que 0,1 %. L’association Handi Pop rattachée à l’UMP demande que les personnes handicapées qui représente 10 % de la population ne soient plus exclus de la vie politique un chiffre qui serait de 0,01 % selon l’association. Une proposition alléchante, mais qui sans nul doute nous rappelle que l’élection présidentielle a déjà commencée ainsi que des législatives.

Pourquoi attendre en effet la fin du premier du Président Nicolas Sarkosy ? Une revendication qui était présentée a plusieurs reprises par les associations ou encore par le Comité des démocrates handicapé et pour lequel aucun candidat de gauche ou de droite n’a jamais prêté attention !!! Pour Handi Pop, « les autorités politiques ont imposé en février 2005 aux entreprises de recruter au moins 6 % de personnes en situation de handicap. Ce quota n’est malheureusement pas respecté. Néanmoins, il y a une volonté affichée d’y aboutir. Mais pourquoi alors les partis politiques si prompts à sommer les représentants de la vie économique à avoir un comportement vertueux, eux-mêmes ne font absolument rien pour impliquer ces personnes en situation de handicap dans le débat et dans la vie politique ».

L’association qui évoque l’importance des problèmes liés au handicap et ceux dans tous les champs de la société et de l’activité humaine. Insistant sur celle de la diversité dans chacun des secteurs. Seule certitude pour celle-ci qui constate elle a ce jour qu’aucun ministre, ni secrétaire d’État n’est en situation de handicap, aucun député, aucun des 200 secrétaires nationaux de l’UMP.

La conférence nationale du handicap et pour le mouvement rattaché à l’UMP de réclamé la mise en œuvre immédiate de mesures politiques qui imposent à l’instar de ce qui se passe dans les entreprises, 6 % de candidats lors des élections législatives et locales en situation de handicap, en leur réservant aussi des mandats d’élus. Une façon il vrai évidente de lutter contre toute forme de discrimination. Pour le Président de Handi Pop, « Nous allons mener une campagne sans concession sur ce thème qui est primordial, explique Fréderic Bouscarle, président de HANDI POP’, le mouvement associé à l’UMP qui fédère les personnes sensibilisées à la question du handicap. Le fait d’avoir des élus concernés changera le regard de la société sur ces personnes, permettra de faire progresser les besoins des personnes en situation de handicap, notamment en termes d’équipements publics », afin selon lui « de proposé a la rentrée septembre une proposition de loi dans ce sens ». Conclut-il.

Une proposition que nous ne manquerons pas de suivre, notamment à partir de septembre 2011, sur notre nouveau site ainsi que sur la chaine de WebTv qui vous proposera journal, reportage et interview…

Stéphane Lagoutière